Il est en nos cœurs, bien des mots cachés sans larmes
bien des larmes sans être représentées par des mots
la vie se perd en conjoncture, nous baissons les armes
et nos armes à nos pieds, déclenchent bien des maux

Ce n’est pas la tristesse qui anime nos noires pensées
Mais l’absence du bonheur, qui fait bien mal les choses
Il faut juste chercher parfois ailleurs les bonnes idées
Alors que nos esprits errants ne veulent qu’une pause

Le rêve nous incite à nous vouloir faire plus que sourire
Aidé par le subconscient à provoquer la conscience
De ces rêves éveillés où nous réalisons nos délires
Imaginant le pire, l’enivrant, le doux en toute patience

D’une caresse donnée, et ces mots reçus, à ce fantasme
La frontière disparait, le rêve devient palpable et si réel
Décrit avec tant d’aisance, effleurant avec enthousiasme
Ces sens délicieux qui enivrent la vie de ce monde irréel

Il est des mots couchés sur le vélin, d’une plume jolie
Dessinant les gestes de quelques êtres anonymes
Qui parviennent à vibrer en chacun l’émotion qui se lit
Pour enfin nous libérer la verve de tant de belles rimes

Il est des sentiments d’une sensibilité si débordante
Que la moindre phrase développée chatouille le désir
Jusqu’à attiser cette chasteté pure et trop insuffisante
Faisant du moine, ou de l’abbesse, l’esclave des plaisirs

Quel mal y a-t-il, à se vouloir contenter anonymement ?
Quel bonheur y trouvons nous, à se contenter ainsi ?
La lecture se fait étalée, rimant, fleurie admirablement…
Et le rêve s’écrit d’une histoire sans fin, là ou encore ici.

Les sens éveillés, aux aguets sur chaque évènement
Se développe lentement la douceur, la colère ou l’envie
Le cœur se serre, s’étale, pleure ou encore se tend
Et l’émotion se propage, de moi, à vous, à elle ou lui…

Tu es à mon cœur, le rêve éveillé,
D'une jolie fleur, que l'hiver a oublié
Un tapis immaculé, recouvre son passage,
Une larme a perlé, réchauffant son visage
Elle reste dans le froid, ignorant la saison
Le cœur en émoi, scrutant l’horizon
Pleurant sur son lit, attendant son bonheur
L’histoire de sa vie, est perdue dans mon cœur
Décembre est en moi, recouvrant mes pensées
Un rêve qui luttant, pour rester éveillé
Voit la nature déjà, couverte de son manteau
D’un blanc éclatant, qui glace son ruisseau
Et ma fleur se bat, avec tant de bravoure
C’est l’ultime combat, pour son seul amour
Une rose en hiver, que nul n’aurait pu voir
Mais le cœur qui espère, finit par le croire
Et j’ai tant espéré, que l’hiver m’a donné
Ce que mon cœur, de toi attendait à regret
La tendresse désirée, qu’elle n’a laissé faner
L’instant de bonheur, qu’elle gardait en secret
Que l’instant est doux, au fond de moi même
Un baiser sur la joue, et je sais que tu m’aimes
Ma rose peut mourir, elle n’attendait que toi
Mon cœur va se nourrir, de ton amour en moi

Quelques vers pour vous dire...
Qu'il y a sur ce forum bien des exceptions
Des auteurs qui savent écrire
Bien plus que de raison
En des langages appréciés et variés...

Je tiens à faire leur éloge en ce lieux
Peut-être pour me faire pardonner
De ma trop longue absence, parbleu !
Mais surtout afin de souligner
Leurs plumes si exceptionnelles
Leur talent et leur gaité
Qui rend la vie si belle...

(Impro' rapide entre deux Tafs !^^ lol)

(J'adore... et je suis certaine ne pas être la seule ! cela va peut être faire participer les autres ^^)

Bercée par cette errance aux senteurs irréelles
Eternellement j’avance dans l’enfer artificiel
Captive du démon, sans visage dévoilé
Je tente l’évasion, mais je suis apprivoisée

Le regard gourmand qu’il lance, me fascine
Jamais « désirée », ne fut si légitime
Mon cœur s’emballe, à l’approche du soldat
Je tremble, m’enfuis… succombe à chaque fois

Il devine mes mots, m’offense par ses gestes
Mais la peur qui m’habite, me défend de rester
Un genre d’activité qu’interdit la noblesse
Et malgré l’interdit, j’ai envie de l’oser

Sa main promène jusqu’au fond de mon âme
Ravivant peu à peu une bien étrange flamme
Douloureusement cruelle au réveil de mon cœur
Par la domination étrange, de sa voix sur ma peur

Mon corps se fait d’attraits charmants et désirables
Aux mouvements sensuels attisant tous ses sens
Le moindre de mes gestes, se fait impardonnable
Alors qu’il me respire avec déliquescence

Je me cambre lentement, devinant ses envies
D’une boucle de cheveux caressante en mon cou
Quand j’effleure sa peau, son corps… à l’envi
Reculant d’un pas, ne laissant que de moi le goût

Je chavire, je me blesse au fond de mon âme
A ce seul désir qu’il fait renaître en moi
Je deviens son esclave… je baisse enfin les armes
Et là il se recule, avec un regard froid

Il joue et s’amuse… taquine mon égo
Je suis désemparée, noyée sous les eaux
Alors que je le perds il hante mes pensées
Trainant dans ma tête, de folles idées

Un sourire esquissé, sur un visage bénit
Je tente de reculer, continuant de lui plaire
Il hausse les épaules, je suis folle d’envie
Il ricane fier de lui, décidé à se taire

Quand dans cette folie il se lève et m’enserre
Je me sens libérée et esclave volontaire
Ma main cherche sa peau sous ce masque sectaire
Devinant ses attraits, obsédant mes artères

Je réponds au regard de délices qu’il lance
Par un visage perdu et dominée d’avance
Docile, aimante sans but, dans l’insouciance
Il met mon cœur à nu, trépignant d’impatience

Il prend sans demander, ce que je n’ose lui tendre
Je ne veux rien donner, pourtant il sait le prendre
Il est à sa table, le festin commence par ce « met » !
Moi ! Avec ma candeur, et dégustant en fin gourmet

J'ai attendu l'été
Et l'automne est passé
J'ai cru en l'hiver
Au printemps j'espère
Mais rien, rien n'est venu
Seule je suis perdue
Mes yeux se sont fermés
Il fait noir dans mes idées
Tout s'envole en promesses
Mon cœur pleure, ma vie se blesse

J'ai marché longtemps avant de te trouver
J'ai pleuré souvent sans même y penser
Mes souvenirs ont brisé le silence
Et mes yeux ont payé pour eux
Dans ma vie je n'ai pas eu de chance
Et mon cœur s'est fêlé en deux
Chaque moitié est une partie de moi même
Chaque côté est un peu abîmé
Comme un ours qui brise sa chaîne
Je fuis les instants enfouis et mal aimés
Je traîne mes pleurs, Je crie toutes mes larmes
Et grâce à toi mon cœur, à retrouvé ses armes.

A toi que la tendresse empli le cœur
Divine par ton sourire et ta candeur
Où le rêve submergé de ta douceur
Devient l’histoire irréelle d’un bonheur

Aujourd’hui, demain ou hier encore
J’ai dessiné de ma plume le vers en or
M’appliquant sur les courbes du trésor
Ici m’inspirant de l’aube jusqu’à l’aurore

Je découvre ton amitié cristalline
Claire et limpide de source inépuisée
M’éclairant d’une lumière divine
D’une fleur matinale sous la rosée

La main sur le cœur d’une fidèle déesse
Ainsi représentée par toute sa noblesse
Ecartant tes bras et offrant ta tendresse
je dévoile ici mon cœur et mes faiblesses

D’une larme perdue de ta joue à ton cœur
Je sens en moi ta tristesse m’envahir
Alors que doucement ta peine se meurt
La mienne s’estompe pour me laisser sourire

J’ai perdu souvent de mes larmes au vent
Les amours baignant mon âme dans le sang
Et amitié ici ou là, ne fut jamais plus fidèle
Qu’en ton image, à aucune autre pareille

De mes rimes, ma plume dévoile sa muse
De ma muse je puise l’encre de mes mots
De mes mots partout, j’étale et je fuse
Usant de cet encre qui coule à flots

Une ligne se dévoile d’un vers ajusté
La verve jolie crée une belle phrase
Le quatrain ouvre d’un pas futé
La prose qui s’installe à chaque phase

Et tous ces mots se frôlent, se caressent
Berçant par mes pensées ta tendresse
Que je couche ici par tant de promesses
D’une longue et belle amitié faite d’ivresse

Que de souvenirs viennent habiter nos pensées
Atre qui réchauffe en nous l’âme en peine
Elevant ces rêves au-delà de raisons censées
En nous privant de ses larmes ou de haine

Le chemin nous attire, et marchant droit devant
Nous trainons de nos pieds ce sable soulevé
Et en cherchant la lumière de ce soleil levant
Nous trouvons les rayons d’un jour inachevé

Le ciel étale son gris, où les nuages s’agitent
Nous offrant ce jour un temps peu coloré
Qu’une lumière triste, en nous comme un rite
Annonce ce bonheur déjà en nous évaporé

Le temps ne ferme pas les blessures
Il estompe en nous ses apparentes traces
Laissant béante la plaie sans mesure
Cachée par un sourire pauvre en surface

On s’incline, on sourit, on étale la vie
Alors que tout au fond se gardent les larmes
On décline, on pâlit, on repousse l’envie
Et le destin nous enchaine, il s’acharne

On pose le pied, sans regarder derrière
L’horizon semble propice à la nouveauté
Chaque pas nous rapproche de la lumière
Et pourtant en nous, cela nous à cher coûté

Tu es plus que tout en moi intarissable de sentiments,
Une source d'amour que le temps à l'infini ignore
Perdue dans tes désirs, je reste comme le vent,
Caressant tes péchés de l'aube jusqu'à l'aurore
Je suis là, pour toi, ta douce, tendre et fidèle,
Ta proie, ta soumise, ton amante rebelle
Respirant ton parfum, oubliant toutes lois,
Marchant sur ta rive, les pas maladroits..
Pardonne ma faiblesse, de t'aimer trop, enfin !
Je suis une diablesse, que divise la raison
Le cœur ignorant, en la douceur de tes mains
Que mon âme, pleure loin de ta maison !
Je reste ta soumise, au fond de mes pensées
Puisque je ne suis plus celle que tu veux aimer
Mais malgré mon cœur meurtri que je veux panser
Tu reste en mon âme celui qui aura été le premier

John de Plessis-Belliere a écrit:

Quelques vers pour vous dire...
Qu'il y a sur ce forum bien des exceptions
Des auteurs qui savent écrire
Bien plus que de raison
En des langages appréciés et variés...

Je tiens à faire leur éloge en ce lieux
Peut-être pour me faire pardonner
De ma trop longue absence, parbleu !
Mais surtout afin de souligner
Leurs plumes si exceptionnelles
Leur talent et leur gaité
Qui rend la vie si belle...

(Impro' rapide entre deux Tafs !^^ lol)

merci pour ce joli message
je peux te retourner ce joli texte tu es une des perles du fofo <3 merci d'être là !!

Une infinie tristesse se meurt dans mon âme
Elle est faite de pleurs et baisse mes armes
Immonde souffrance qui traine ma vie
Dans cette tourmente qui en moi pleure et crie

J’erre indéfiniment, sur ces terres de feu
Une larme au firmament, qui brille dans mes yeux
La douleur lancinante, me prive de désirs
Je deviens menaçante et perds mon sourire

A l’aide… j’ai crié, plus d’un jour dans son cœur
Il n’a rien écouté, il me reste mes pleurs
Ma main hors de l’eau est restée très longtemps
La vague passée, j’ai coulé, rien n’est vivant

Adieu monde cruel, l’ombre s’est emparée de moi
Je ne suis ni rebelle, ni femme de choix
Ma torture est ma vie, je brûle de désespoir
Je meurs dans mon ennui et me traine dans le noir

Ce n’est pas le malheur qui tiraille mon cœur,
Mais le bonheur qui fait bien mal les choses,
Comme une fleur épanouie je pleure,
Aujourd’hui je meurs, comme ce matin la rose…

Dans mon âme, la fleur qui s’est fanée
Avait perdu le charme de mes belles années
Je suis comme l’hirondelle, portée par le vent
Que la vie cruelle, torture impunément

J’ai laissé sur la route, mes rêves et mes pleurs
Les dires et mes doutes, qui marquaient mon cœur
Le regard bercé par le silence, la pensée attristée par mes souvenirs
J’ai laissé ce rêve sans aucun sens, qui me poussait en plein délire

Aujourd’hui mon cœur je ne vit que pour toi,
Toi l’amour désiré que la vie n’oublie pas
Je le sens comme une larme, il a quitté la danse
Il serre quand je parle et se serre quand je pense

Je te cherche, et ne trouve que ta voix
Perdue dans l’océan de mes incertitudes
Je suis l‘oiseau blessé, en plein désarroi
Dans cet univers de grande solitude…

Je tourne mon regard, vers ton seul univers
Il y a dans le départ, de notre amour d’hiver
Cette petite fleur, qui brave les tempêtes
Essuyant les pleurs, bercés par des peut être….

Il traîne en mon cœur, un air de mélancolie
D’une extrême douceur, de parfums et de folie
Berçant mes ardeurs, sur une plage d’été
Je rêve de bonheur, de toi et de liberté…

Il pleure dans mon cœur, comme il pleut sur la ville
D’une extrême douceur, dans un sommeil tranquille
Je le cache parfois tout au fond de mon être
Mais il ressurgit en moi comme des peut être
La fleur dans son combat, sur la route de l’hiver
Fut tuée par le froid, elle était éphémère
Mais la force en elle, fait briller son amour
Son cœur de jouvencelle, reviendra aux beaux jours
Le tien est l’étincelle, qui brillera toujours
Une flamme éternelle, dans un cœur de velours

J’aime jouer des mots et le fait tout le temps,
Je promène mes phrases sur la bise légère
Ma plume est comme l'oiseau porté par le vent,
D’amour ou d’amitié, bercés souvent d’arpèges

J’avoue qu'une femme se doit conventionnelle,
Et que mes verbes sont au gré de son temps,
Bien que parfois ses mots s'étalent à merveille,
Devant celui qui sera sa muse, au regard enivrant

Celui qui fut la mienne, s'échappe de mon esprit...
Serait-il de bonne grâce que j'en perde ma plume ?
Laissons là cette muse, devant vous je prie
Qu’entre mes doigts, encore l’étincelle s'allume

Les mots s’éparpillent, de ma main à ma plume
Une lettre, par ses courbes aisément dessinées
Telle une femme se dévoilant derrière la brume
Je caresse de mes vers ce délicat papier

La phrase s’exprime, lentement habillée
Revêtant les parures que je veux lui offrir
De douceurs allant même à la sensualité
Cette encre brune, jusqu’à la faire rougir

Pour que ma muse, vêtue de vos pensées
Délicieusement bercées de vers admirables
Couchés sur ce vélin si joliment trempé
À me faire rêver de manière adorable

Je m’incline la première, devant la vie
Celle qui anime chacune de vos phrases
Vous qui de votre prose m’avez ravi
Et qu’inconditionnellement m’extase

Sachez, cher ami, que j’ai rêvé souvent
De parler poésie en bonne compagnie
La votre icelieu, est un enchantement
Quand la verve de cette façon se manie

Il n’est de pire Envie que celle qui a tout
Que celle dont l’ennui à fait passer le goût.

Un vide par nature est plus simple à combler,
Un appétit vorace est bien vite rassasié.
Flattez un peu l’Orgueil et vous serez fixée,
Dame au regard fier, bien trop vite livrée,

Abandonnée au détour d’une vie sans remous,
Prenez garde, trop d’Envie provoque le dégoût.

Chacun portant un masque, couvrant fragilité,
De bannière noirceur en péché déclamé,

Pour mieux se conforter en prière à genoux,
Rampants serviles, analogues sous le joug,
Cessez suppliques vaines, diantre, relevez-vous,
Rien donc ne s’anime en vous ? Nul courroux ?

Qui saurait vous rendre altière de cette vie écoulée,
Aucun sursaut, rien ? C’est sans regret aucun que je vous dis, Mourrez !
Tout avoir ! Qu’avons-nous ?
Un époux… des enfants…. Mais est ce suffisant ?


" ... L'envi... "

Que de rires et de pleurs,
Que de larmes en mon cœur,
Que de souvenirs à jamais enterrés,
Par ce qui est désirs de mon âme enchaînée,
Bercé dans la tempête,
Baigné dans la douleur,
Je suis un des êtres,
A qui naît le malheur
Dans cette vie amère,
Dans cette histoire d’amour,
Je sens voguant sur la mer,
Mon cœur pleurant toujours…

Le cœur battant, elle sent grandissant
L’amour naissant déjà de bonne taille
Caressant le désir de son futur amant
La clef devant l’entrée effleurant la faille
Elle attise le feu de son cœur à merveille
Excitant ses ardeurs, et défiant toute loi
D’une beauté à nulle autre pareille
Le corps à corps fou et les cœurs en émoi
Sensuellement elle se soulève
Afin d’aider dans le mouvement
Le plaisir comme dans ses rêves
Accusant de petits cris charmants
Entrant et sortant en elle, le superbe
Elle inspire et expire puissamment
Ajoutant la prose tout en ayant le verbe
Les mots sortant d’elle amoureusement…

Que les mots sont aisés, Et que noble est le verbe
De tous vos pas avisés Je souris et vous observe

Gémissant à vos dires A vos phrases superbes
A ces mots qui m’inspirent Comme la nappe sur l’herbe

De vos yeux langoureux Et vos fleurs à la main
Un décor merveilleux A un délicieux parfum

Je cherche dans mes mots Ceux qui devront donner
A vos gestes très beaux L’esquisse d’un baiser

Le rêve d’un soupir Dans mon cœur incertain
Choisissant dans vos dires Une fleur de votre main

Les lèvres avisées Sur la route en chemin
Cherchant de passer Du couplet au refrain

Je reste suspendue Comme quémandant
Ce que mon cœur perdu Cherche en te voyant

je vis sur un nuage, celui de ma vie
bercée par cette bise légère qui me tire de mon lit
la rivière de mon âme se torture sans un cri
faisant une étincelle de ma flamme qui prie

je me débat et m'acharne à ce chemin de croix
désespérée je flâne sur les terres des rois
ne voyant plus de charme à tout ce qui fut toi
tu m'as blessée dans l'âme, il reste rien de moi

quand je pose ma vie sur un semblant de bonheur
se déchire le reste qui occupait mon cœur
j'ai baissé les armes aux couleurs des fleurs
amoureusement je plane évitant les douleurs

j'ai pleuré longtemps sans rien dire à personne
j'ai essuyé souvent les restes de mon passé
dans cette geôle où ton cœur m'emprisonne
pour sortir en mourant, et en être libérée

aujourd'hui je suis encore captive
d'un être de chair au regard de feu
il dessine mon âme frêle qu'il ravive
au désir de ses mots aux caresses de ses jeux

je perds de ma noblesse dans son antre assombrie
où naïve il me blesse en y laissant la vie
je mourrais traitresse sur son grand lit
je ne suis ni abbesse, ni l'amour de sa vie

j'ai supplié l’homme d’une main secourable
et je fus rejetée comme une malpolie
j'ai usé de bien des mots qui n'avaient plus d'âme
et qui se sont perdus sur le seuil de l'oubli

Il n’y a meilleure cavalier, que celui qui sait danser
Le couple en ce sens en n’est que plus harmonieux
La musique se distingue, tous les pas sont épousés
Par ce message qui se doit ne pas être ennuyeux

J’ai découvert en vous, un ami en bien des façons
D’une main tendue, à la meilleure des danses
Eclairant, Dame Pénélope, vous et Donà Lyson
Mon humble demeure de vos folles présences

Folles ? oui ma foi… il faut l’être pour rester là
Près de moi… vous vous y risquez et j’aime cela
Si des larmes aujourd’hui perlent sur les joues
C’est que les rires que nous partageons sont fous

Ma révérence est sincère, mon chapeau penche
Où il vous salue bien bas, Sur ce sol qu’il frôle
Pour vous remercier, car j’ai bien de la chance
Vous lire est un festin, où j’y vis à tour de rôle

Je voudrais offrir à ton cœur
Les mots qu'une rose m'a contés,
Bercés par des sourires enchanteurs,
Qu’en ton regard elle a trouvé...
Ma muse est là, tout au fond de mon cœur,
Elle occupe mes vers, et la plus grande place,
Là en moi, tout comme cette fleur,
Coincée dans l'hiver, voulant briser la glace...

Loin de toi j’ai perdu,
L’espoir, l’envie et le désir,
Mon cœur qui n’est plus,
Cherche à te voir,
En plein délire…
La caresse de ton sourire,
La douceur de l’amour,
Comme un tendre soupir,
Me perdra toujours…

La mer est calme, berçant ses vagues aux creux de mes larmes…

La mer et ses vagues discours,
que le vent siffle au loin,
comme le son de l’amour
qui vient d’un pays lointain,
La mer berce ses vagues,
comme l’hirondelle le fait dans le vent,
à ses cris lointains et vagues
Passent l’amour, le ciel, et le temps,

Je regarde dans mon cœur et n'y trouve que noirceur
Perdue dans cet ailleurs, je reste dans mon malheur
Ombre j’étais avant et ombre je redeviens
Une fleur, une plante, je renaitrais demain
Mais ombre je resterais, jusqu’au soleil éteint
Perdue dans cet ailleurs qui n’était pas le mien…

Une infinie tristesse se meurt dans mon âme
Elle est faite de pleurs et baisse mes armes
Immonde souffrance qui traine ma vie
Dans cette tourmente qui en moi pleure et crie

J’erre indéfiniment, sur ces terres de feu
Une larme au firmament, qui brille dans mes yeux
La douleur lancinante, me prive de désirs
Je deviens menaçante et perds mon sourire

A l’aide… j’ai crié, plus d’un jour dans son cœur
Il n’a rien écouté, il me reste mes pleurs
Ma main hors de l’eau est restée très longtemps
La vague passée, j’ai coulé, rien n’est vivant

Adieu monde cruel, l’ombre s’est emparée de moi
Je ne suis ni rebelle, ni femme de choix
Ma torture est ma vie, je brûle de désespoir
Je meurs dans mon ennui et me traine dans le noir