Je m’incline humblement devant les mots,
Et je salue avec le plus grand respect sa plume
Vous avez, à mon avis, mon cher Phaco
L’étincelle et la muse, cachées sous la brume

Nul ne saurait deviner, que sous ces traits
Habite l’âme du merveilleux poète discret
Puisque icelieu votre verve à tous plait
Je prends plaisir à ajouter ce que j’en sais !

Une phrase se mêlant à une autre
Je vous invite dans ma modeste maison
Festoyer comme le faisaient les apôtres
Dame Pénélope, vous et votre amie Lyson

Si l’amour n’est plus en mon cœur,
Je me vante d’y accepter mes amis
Vous me feriez ainsi, grand honneur
D’un festin de roy, en trinquant à la vie

Un poème est né dans mon cœur
Avec le seul verbe aimer
Des phrases baignées de bonheur
Des mots qui font rêver
Patiente autant qu’une fleur
Baigné dans nos rêves passés
Bravant le temps avec ardeur
Unie par cet anneau pour l’éternité
Tant de misères et de malheur
Qui nous ont toujours frôlés
Laissant de côté nos peurs
Avec bravoure et le bras levé
Pour affronter chaque douleur
Côte à côte et bien soudés…

Nous avons avec courage
Défié les dieux, de notre amour
Quand tous les anges sur leur nuages
Nous regardaient la nuit et le jour
Aucune flèche n’a transpercé
Nos cœurs amoureux
Comme si depuis des années
Nous étions voués à être deux

Seule la poussière et l’au-delà nous réunira
Elle seule nous donnera cette éternité
Lorsque le très haut à lui nous rappellera
Quand la lumière, nos yeux aura quitté
Baignés des larmes de nos beaux enfants
Que nos amis pour nous, ensemble prieront
Nous serons plus unis encore qu’avant
Et de la haut les nôtres nous veillerons !

Bien des lunes, ont caressés nos étreintes
Bien des jours furent notre lumière
Chaque parole de ta bouche fut sainte
Et en mon cœur ta voix fut première
Première en chaque chose, que la vie
Par sa douceur m’accorda ta présence
Cet honneur qui en moi sourit et grandit
Et que je pleure à chacune de tes absences

Mon aimé, mon âme vive
Toi le seul être qui me manque
Qui lit en moi, comme un livre
Les mots que mes yeux vantent
Sans que mes lèvres ne te disent
Sans que ma voix ne résonne
Dans ces couloirs qui se vident
Sans nous, sans personne
Habités par notre absence
Nos pensées et nos souvenirs
Dans ces histoires que l’on invente
Et qui unissent nos sourires…

Une lettre je veux t‘écrire, aujourd’hui pour demain
Des mots que je veux te dire, dans notre refrain
Une chanson que tu vas lire, ta main dans ma main
En chœur, scellé par cette cire et la bonté du divin

Aimée je le suis, par le seul chevalier de l’amour
Amour partagé de ma vie, aimé tu l’es en retour
Avec toi je veux renaitre, vivre et mourir
Avec toi je veux partager et unir mon temps
Le seul et unique seigneur que je veux servir
inconnu, mon aimé jusqu’à la fin des temps !