Le Manoir des Délices
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 Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)

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Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) _
MessageSujet: Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)   Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) EmptyVen 8 Oct - 17:58

Quelqu’un peut me dire pourquoi il a fallu que j’accepte l’offre de Grégoire. J’aurais pu tout simplement lui prêter la somme et attendre le paiement qui ne viendrait pas et la roue aurait continué de tourner. MAIS NON il a fallu que j’accepte la main de sa sœur en échange de ma richesse. Je me dégoutais moi-même, car jamais je ne me serais cru capable d’un tel geste. Moi qui aime les femmes? Moi qui les respecte? Moi? Un célibataire endurci qui profite de la vie au maximum? Avoir vraiment voulu qu’une épouse entre dans ma vie, il ne m’aurait fallu qu’à choisir parmi celles que l’on m’avait déjà présentées. C'est-à-dire dans le lot des petites bourgeoises agréable à regarder et hop on n’en parle plus. Un choix strictement basé sur le physique et ma descendance pourra profiter du nom que je porte une fois adulte. Pourquoi accepter d’épouser cette fille de couvent alors? Une femme qui ne saura probablement pas comment me satisfaire et qui me demandera de rester auprès d’elle tous les soirs jusqu’à ce que l’on meure d’ennui tous les deux. Je dois être complètement fou de vouloir me mettre la corde au cou et pourtant… Il y avait ce quelque chose en moi me disait de foncer et que je ne serai pas déçu par ce que le destin choisissait pour moi. Un instinct animal qui voulait de cette tranquillité, qui désirait voir une beauté attendre son retour avec un sourire sur les lèvres. C’est d’ailleurs dans une maison de dieu, en compagnie de quelques connaissances, que mes yeux allaient bientôt se poser sur ma future épouse. Je n’ai jamais voulu d’un mariage grandiose avec une réception infernale qui me demanderait des mois et des mois de préparation. Une semaine s’était écoulée entre le oui j’accepte l’échange et le oui, je te prends pour épouse.

Je me souviens que j’étais là, devant l’homme de dieu, à réfléchir si oui ou non je me devais de poursuivre cette folle histoire de mariage ou non. La jouvencelle allait bientôt passer la porte et je ne pourrais plus reculer et rester libre de toute attache. Je ne pouvais pas refuser par fierté pour le nom que je porte, mais aussi par fierté personnelle. L’attente devenait longue et l’angoisse me tiraillait l’estomac comme n’importe quel idiot quémandant sa pitance de la journée. Puis mes yeux se posèrent finalement sur cette… femme… ange… ma future épouse. Je ne pouvais en croire ma chance, elle représentait ce rayon de soleil que je ne cherchais plus depuis fort longtemps. Je ne pouvais me laisser aller à fondre devant cette apparition, c’est donc avec une certaine froideur que je l’accueillis à mes côtés. Pourquoi jouer la comédie alors que mes envies étaient différentes? Aucune idée… Peut-être parce que je ne voulais pas paraitre faible à ces yeux? Ne me demandez pas non plus de vous faire un résumé de ce qu’a dit le représentant de Dieu, je n’en ai aucune idée, ma seule envie était de ramener cette beauté chez moi et d’apprendre à la connaitre davantage. Ouais bon, j’avais également envie de l’effeuiller et de la sentir frémir sous mes doigts, mais je ne sauterais aucune des étapes sous prétexte qu’elle est mon épouse et qu’elle me doit obéissance en tout. Je voulais la séduire, la voir fondre avant de la prendre et de la faire mienne. Tout ça en gardant une distance respectable pour ne pas en devenir amoureux bien sûr. Je ne pouvais pas me permettre d’offrir mon cœur à une seule et unique femme… Je ne suis probablement pas assez fort pour le supporter… Qui sait?

Le reste de la cérémonie se passa bien, tout comme la petite fête qui suivit. Les cuisinières s’étaient surpassées et il me faudra les remercier dès le lendemain matin sans faute. Pour le moment, un tête à tête avec mon épouse allait bientôt avoir lieu et seul ce rendez-vous m’importait. Comme je l’avais expressément demandé, Jade devait venir me rejoindre dans mes appartements dès que je l’exigerais. Il n’y aurait pas de chambre privée pour elle comme toutes les bourgeoises de ma connaissance. Je n’ai jamais cru au couple qui ne partage pas le même lit et que cela lui plaise ou non, Jade allait dormir dans le mien. Je n’avais pas précisé de quelle façon elle devait s’habiller pour venir me rejoindre, le choix de ce qu’elle allait porter lui revenait de droit. Pour ma part, j’avais pris soin de me baigner et de me laver avant de revêtir des pantalons faits de fins tissus noirs. Mon torse était nu, un feu brulait dans la cheminée, alors que quelques fruits et autres friandises trainaient sur l’une des tables de chevet. J’étais anxieux, j’avais peur de devoir confronter une furie envers laquelle je ne pouvais donner la moindre concession. En fait, Je ne voulais pas d’une furie, mais une femme emplie de douceur et de calme.

C’est debout devant l’âtre, là où les flammes s’amusaient à faire danser leur lueur sur ma peau nue, que je me tenais lorsque la porte ouvrit enfin. Une domestique venait m’annoncer sa venue et sur un signe de ma part, elle la laissa entrer avant de se retirer. C’est un ange qui entra finalement dans mon antre personnel. Pas un sourire, pas un regard, pas un soupir… Mais mon cœur cognait dans ma poitrine alors que je me refusais le luxe de me jeter à ces pieds. Je me devais de garder le contrôle de mes émotions et ne me demander pas pourquoi.

Entre Jade, je vous attendais!

Puis je me suis retourné vers elle pour la détailler de la tête au pied.

Avant toute chose vous devez savoir que dans cette demeure il y a trois règles à suivre. Le respect est obligatoire, je ne tolère aucune désobéissance et le mensonge est à bannir complètement. Cela vaut pour ceux qui travaillent ici et pour ceux qui y vivent. Vous avez bien compris?

Je me trouvais trop sévère et les remords commençaient à m’envahir peu à peu. Tout ce dont j’avais envie était de la serrer contre moi. J’avais bien pris soin d’écouter sa réponse et sa voix me trouble encore plus. J’ai toujours aimé les femmes fragiles, celle que l’on protège et que l’on surveille à leur insu, car on connait la misère pouvant les briser comme une brindille de bois mort. Je ne voulais pas mettre cet oiseau du paradis en cage, mais je ne voulais pas non plus la voir dépérir et mourir à petit feu non plus. Le moment était venu de faire avancer les choses et après une longue expiration, je me suis avancé vers elle d’un pas lent. Pendant le court trajet, il me fallait continuer de mettre les points sur les *i* entre elle et moi. C’est donc de la même voix froide que je me forçais à lui parler de nouveau.

Je ne sais pas quel ouï-dire sur moi ont trouvé vos oreilles, mais sachez que je ne suis pas un monstre et qu’à mes côtés vous serez traité avec tous les honneurs. Je ne m’en cache pas, j’aime partager ma couche avec une multitude de femmes et je ne compte pas y remédier ni pour vous, ni pour qui que ce soit. Par contre, je vais exiger de votre part de rester fidèle pour le moment. Je ne veux pas d’une épouse qui trainera le nom des McGraw dans la boue dès le lendemain de ces noces. Le jour viendra ou je vous laisserai partager la couche d’un autre homme, mais d’ici là, je ne compte pas vous partager.

Sur ces derniers mots, je me trouvais maintenant à un pas de mon épouse. J’aurais préféré ne jamais avoir eu à lui dire tout ça, mais je n’étais pas prêt à laisser tomber mon amour des conquêtes et je ne voulais pas la partager non plus. Elle était à moi et à moi seul. Gare à ceux qui tenteront de se l’approprier, ils gouteront à ma colère. Du bout des doigts, j’ai soulevé son menton pour que mes yeux de braise croisent les siens. Me retenir pour ne pas flancher allait me demander beaucoup de concentration.

Dès demain, je vous présenterai aux domestiques et puisque vous êtes, après moi, celle qui dirigera cette demeure, vous devrez prendre la place qui vous revient, mais je vous y aiderai. Je ne refuserai jamais de discuter avec vous et votre avis me sera précieux…

Mes mains s’étaient soulevées d’elles-mêmes pour se poser de chaque côté de son visage angélique. Mes yeux goutaient ce corps sans retenue. Elle était parfaite, sublime, désirable à se donner au diable pour un seul de ces sourires. Je n’arrivais pas à détourner mes yeux de ce spectacle. J’imaginais ce corps frémissant sous mes doigts. Tout d’abord de peur et d’angoisse, puis de désir et de plaisir. Un corps qui se demandait surement s’il allait souffrir entre mes mains. Je comptais faire de mon épouse une femme comblée, qui allait y penser à deux fois avant de s’offrir à un autre que moi. À ces pensées, ma main glissa sur sa nuque pour que ces lèvres s’abandonnent aux miennes un court instant avant que mon visage n’aille se perdre dans sa chevelure.

Je ne suis pas violent et je prendrai le temps de vous apprivoiser… Si vous avez des questions ou des exigences me concernant, c’est le moment de les poser ma douce et tendre épouse. Poser les avant que je ne cède.

Voilà, ma voix se réchauffait et mon corps par la même occasion. Un petit sourire espiègle illuminait mon visage juste à penser qu’il lui serait probablement difficile de me parler avec autant de franchise.

N’ayez pas peur…

Mon autre main glissait maintenant le long de son dos. Une perle de fraicheur cascadant sur une peau enivrante.

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Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) _
MessageSujet: Re: Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)   Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) EmptySam 9 Oct - 13:07

Terrorisée ! Voilà dans l’état où elle se trouvait, la veille elle était arrivée après trois jours de route dans sa résidence familiale, où elle avait fait rapidement la rencontre de son frère. Elle avait mangé à ses côtés et répondu à ses questions comme elle le pouvait, et avait passé une partie de la nuit avec la couturière pour retoucher la robe de mariée de sa mère, pour son propre mariage qui aurait lieu le lendemain. Elle avait à peine eut le temps de retrouver ses robes d’enfants, sa chambre, et de sourire à ses domestiques qui semblaient ravis de revoir la jeune femme qu’elle était devenue. Le matin arrivée, elle avait prit un bain, avait été pomponnée tout en en profitant pour interroger les domestiques sur celui qui deviendrait, dans quelques heures, son futur époux. Apparemment l’homme avait acquis une certaine réputation, bel homme, un des plus riches des environs, travailleurs, mais surtout collectionneur ! Apparemment cet homme aimait cumuler les femmes. Devait-elle comprendre qu’il souhaitait se ranger ? Quel âge avait-il ? Etait-il séduisant ? Non, non, cette pensée était vénale, elle-même n’avait aucune idée si elle était jolie ou non, le seigneur aimait tous ses enfants, et c’est en se conformant à ce qu’il attendait de ses créations que le paradis nous serait ouvert. Apparemment il ne voulait pas d’elle en tant que servante, il attendait d’elle qu’elle se marie, s’occupe de son époux, et peut-être même, si IL le voulait, lui donne des enfants.

Des enfants ! Les enfants de l’orphelinat lui manquaient, elle aimait être entourée de leur petite présence et pouvoir l’égayer d’un sourire. Aurait-elle un jour l’occasion de revivre cette expérience, son maris lui permettrait-il de perpétuer cette tâche ? C’est la peur au ventre qu’elle enfila sa robe, et écouta parler du merveilleux corps de Lord McGraw. Ces femmes étaient-elles des ribaudes ? Avait-il…

Rien qu’à cette pensée le rouge lui monta au joue, et c’est avec soulagement qu’elle accueillit la présence de son frère, le départ de ses femmes de chambre, et qu’elle accueillit son frère, qui allait la conduire jusqu’au devant de son fiancée. Mais avant cela, le doute, semblait l’habiter…


-Ma chère sœur, je regrette cet engagement, jamais je n’aurais du accepter un tel accord ! Un mot de toi Jade et je mets un terme à tous cela !

Grégoire semblait vraiment malheureux, mais quelque chose dans son regard gênait la jeune femme. Elle mit cela sur le compte de sa masculinité, masculinité qu’elle avait bien peu fréquenté dans son existence. Aussi lui sourit-elle et lui dit-elle.

-Tu as agis comme tu le pensais juste ! Je n’ai aucun droit de te demander quoi que ce soit ! Les voix du seigneur son impénétrable et s’il décide que je dois épouser cet homme alors, je l’épouserai…

Elle crut lire une certaine note de déception dans le regard de son aîné, avant qu’il ne lui tende le bras et ne la guide le long de l’allée. Arrivée devant les portes de l’Eglise vide, il l’abandonna pour rejoindre son futur époux, et c’est mal à l’aise qu’elle avança le long de l’allée à visage découvert pour ne pas tomber. La première vision qu’elle eut de lui fut un homme de grande taille et de belle stature, une chevelure blonde, mi-longue qui lui donna envie d’y glisser les doigts, un visage autoritaire, un menton volontaire et un regard… dur. Elle n’aurait su dire si cet homme était ce que les femmes appelaient de séduisant, ce qu’elle savait par contre, c’est que les battements de son cœur s’accéléraient à sa simple présence et que son ventre se nouait autant d’appréhension que d’une tension nouvelle qu’elle n’aurait su identifier. Jade tenta de se montrer aussi attentive que possible aux paroles proférées par l’homme de Dieu. Après tout, elle était encore une des siennes quelques jours voir quelques heures plus tôt. Mais elle ne put s’empêcher de rougir lorsque l’homme d’Eglise parla du devoir conjugal, alors qu’elle plongeait son regard dans celui de son époux. Rapidement cependant, et sous la façon dont il posait les yeux sur elle, elle ne put s’empêcher de détourner les yeux, le cœur au bord des lèvres.

Elle avait à la fois l’impression d’être un joyau rare, et d’être une biche dans les griffes d’un lion. Elle ne le connaissait pas, ne savait pas à quoi s’attendre, et pourtant, malgré l’appréhension qu’elle éprouvait à son égard, elle ne parvenait pas à se défaire de ce magnétisme qu’il exerçait sur elle, ni même à détacher son regard, bien longtemps, de lui.

Le reste de la cérémonie se déroula sans trop d’anicroches, presque comme si elle le vivait au travers d’une autre personne. Jade le vit lui passer la bague au doigt avec délicatesse, savourer chacun des frissonnements que le simple contact de ses mains sur les siennes déclenchait sur sa peau. Elle le vit détailler son visage, sourire légèrement sous les rougeurs qu’il provoquait. Ensemble ils ne dansèrent pas, ne s’abordèrent que bien peu durant l’après cérémonie, mais leurs iris, elles, ne semblaient pas se quitter et lorsque s’était le cas, ne faisaient que se chercher. Et bientôt, elle fut invitée à regagner « ses appartements » pour se préparer à sa nuit de noce.

On l’aida à ôter sa robe, pour la vêtir d’une simple chemise de nuit de coton blanc et d’un peignoir en velours pourpre. Ses cheveux détachés sur ses épaules, elle se trouvait tout à fait indécente. Jamais au couvent elle n’aurait osé apparaître aux yeux de quiconque dans cette tenue. Une femme frappa pourtant à sa porte, et l’invita à la suivre. Elle la conduisit alors le long de couloir et vint toquer à une large porte, le cœur battant, peu certaine de ce qu’elle devait dire ou faire, elle entendit Aaron l’inviter à entrer. Mains croisées devant elle, mal à l’aise, elle pénétra dans les appartements de son époux avant de ressentir, à sa vue, un farouche besoin de se détourner de lui. Elle écouta la porte se refermer derrière elle avec la servante, avant qu’elle n’ose poser à nouveau son regard sur lui. L’homme était à demi-nu et c’était la première fois qu’elle voyait un homme dans un tel apparat. C’est alors que baissant le regard devant son seigneur et maître, elle l’entendit lui résister les commandements de ce lieu. Finalement il n’y aura pas grande différence - jusqu’ici - avec la vie qu’elle avait mené jusqu’à présent. A cela prêt bien sûr que les sœurs n’accéléraient ni son rythme cardiaque, ni ne rendait son souffle plus court comme lui-même était entrain de le faire. Puis, lorsqu’il eut finit de lui donner les premières règles de sa nouvelle existence elle demeura silencieuse quelques instant, comme elle l’aurait fait dans le bureau de la sœur principale. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre qu’il attendait visiblement qu’elle réponde à sa question. Habituée au silence jusqu’ici, elle n’avait eu que bien rarement le droit à la parole, aussi fit-elle de son mieux pour lui dire…


-Très clair Mr McGraw !

Chacun de ses pas résonnèrent au rythme de son cœur alors qu’il avançait et qu’elle ne pouvait que fuir son regard, il lui expliquait qu’il n’était pas homme brutal, mais qu’il n’était pas homme fidèle non plus et qu’il n’entendait pas le devenir. A ces mots elle plongea un regard affolé dans le sien. Ne lui plaisait-elle donc pas ? Etait-elle à ce point laide qu’il souhaite déjà déserter sa couche le jour même de leur mariage ? Mais bien vite elle eut un sursaut lorsqu’il lui demanda de lui rester fidèle. Elle plongea dans le sien un regard blessé sans oser ouvrir la bouche pour lui énoncer le fond de ses pensées. Une femme n’avait pas à aimer le devoir conjugal, son rôle n’était pas là. Le devoir ne devait pas être conçu comme du plaisir au risque de se transformer en vice. Aussi bien sûr, c’était tellement évident à ses yeux qu’elle lui serait fidèle, comment pouvait-il imaginer chose contraire ? Il était tout bonnement impensable qu’elle ne donne à un autre, ce qu’elle lui réservait à lui…

La discussion se poursuivit malgré tout alors qu’il se collait presque à elle, mais elle en comprit peu de chose, le regard levé sur lui, elle buvait chacune de ses paroles, suivant chaque mouvement de ses lèvres. Elle s’imprégnait de son odeur, d’une effluve qui la faisait frissonner. Ses mains sur sa peau lui firent fermer les paupières. Tendue, elle ne se lassait pas d’écouter ses paroles, ni de sentir le tiède contact de sa peau contre la sienne. Ses lèvres se soudèrent et s’entrouvrirent d’elle-même au contact des siennes. Une de ses mains se posant délicatement sur sa poitrine - ce qui la surprit elle-même. Il lui avoua vouloir la guider en douceur, et lui donnait l’occasion de lui ouvrir son cœur. Pouvait-elle vraiment se le permettre ? Pouvait-elle vraiment oser lui dire ce qu’elle avait en tête ? Tiendrait-il parole et ne lèverait-il pas la main sur elle ? Non, non, elle n’avait pas le droit, elle était sa femme, elle lui devait obéissance, rien d’autre ne devrait avoir de l’importance, et pourtant…

Aussi lorsque sa main glissa le long de son dos en l’obligeant à fermer les paupières pour ne pas lui montrer son trouble, et lorsqu’il réitéra sa demande, lui dit-elle simplement, en douceur, hésitante, ses doigts jouant avec ses poils sur sa poitrine.


-C’est seulement… Je me demandais… Pourquoi avoir pris femme si vous saviez que vous ne pourrez pas m’aimer ?

Ses sourcils s’étaient froncés, c’était douloureux pour elle de lui exprimer ses pensées. Si elle n’était pas à son goût elle en était vraiment désolée, elle ne savait pas ce qu’était la beauté, mais peut-être pourrait-elle faire des efforts pour lui plaire un peu plus ?!

-Que puis-je faire pour ne pas vous décevoir davantage mon époux ? Pour me rendre plus… désirable à vos yeux? Je veux seulement être pour vous une bonne épouse !

Des larmes naquirent au fond de ses yeux et vinrent, une à une et délicatement, glisser le long de ses joues. Elle s’en voulait tellement, elle avait été élevée pour être une bonne nonne et une bonne épouse, et visiblement elle ne serait jamais, ni l’une, ni l’autre…
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MessageSujet: Re: Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)   Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) EmptySam 9 Oct - 15:02

Je l’avais blessé, ces yeux parlaient pour elle et une lueur de déception avait brillé un instant. Pour quel goujat allait-elle me prendre? Pour celui que je suis, mais ne comprendra-t-elle jamais que le corps des femmes m’appelle? La vraie question était : demain, après avoir gouté à cette femme, me sera-t-il encore possible d’en prendre un autre dans mes bras? De prendre la vie de jeune femme et de les pervertir comme je le fais en ce moment? Pourrais-je encore faire honneur à d’autres vierges alors que mon épouse serait là pour me combler? Tant de questions qui ne trouveraient pas de réponse, là et maintenant, alors il était inutile de se morfondre. J’étais mal parti, puisque le simple contact de ces doigts contre ma peau augmentait mon désir plus que j’en avais l’habitude. Puis vint le coup de poignard. Elle était en droit de me poser toutes les questions qui lui passaient par la tête, mais j’étais loin de m’attendre à cela. Elle aurait pu me poser des questions sur mon travail, ma fortune, ma famille ou autres idioties du genre… MAIS NON, il lui avait fallu parler de ce mot que je n’osais prononcer. L’amour…

-C’est seulement… Je me demandais… Pourquoi avoir pris femme si vous saviez que vous ne pourriez pas m’aimer?

Un soupir quitta mes lèvres avant que je ne me sépare de ce corps envoutant pour retourner près du feu.

-Que puis-je faire pour ne pas vous décevoir davantage mon époux? Pour me rendre plus… désirable à vos yeux? Je veux seulement être pour vous une bonne épouse!

Je ne connaissais pas la réponse allant à sa première question et je ne voulais pas lui dévoiler celle pouvait répondre à la deuxième. Une main appuyée contre la pierre bordant l’âtre, mes yeux fixaient le feu qui y brulait avec grande intensité sans vraiment le regarder. Je cherchais la réponse parfaite, elle ne venait pas. Ne lui avais-je pas demandé de toujours faire preuve de sincérité à mon égard? Je serais le pire des salopards si j’osais enfreinte ma propre règle. Mes mains se crispaient d’elle-même, non pas sous l’effet de la colère, mais sous la honte qui me submergeait. J’aimais cette femme, mais le lui avouer allait couper cette liberté qui était mienne à tout jamais et ça, je ne le pouvais pas… pas maintenant… Sans la regarder, je me devais de répondre avec franchise…

Finis le vouvoiement, il est maintenant temps de se parler comme deux personnes intimement liées. Ta première question est difficile à répondre puisque je ne connais pas la réponse. J’ai pris femme pour me donner des héritiers, pour m’assurer que quelqu’un allait m’attendre sagement à la maison, pour ne plus être seul la nuit lorsque mon chemin croise celui de ce manoir.

Pour répondre à sa deuxième question, il me fallait croiser son regard et c’est avec difficulté que je me suis donc tourné vers elle. Mon cœur manqua quelques battements en voyant des larmes couler sur ces joues. J’avais lui menti, j’étais bel et bien un monstre. Quel homme sain d’esprit aurait la cruauté de faire pleurer son épouse lors de sa nuit de noces? Mes pas me menèrent de nouveau vers elle, puis, sans hésitation, mes mains se posèrent sur ces épaules et d’un geste assuré son peignoir fut enlevé et lancé plus loin sur une chaise. Sans ajouter quoi que se soit d’autres, mes mains soulevèrent sa robe de nuit avec douceur pour la faire passer par-dessus sa tête avant d’aller elle aussi, rejoindre le peignoir sur la chaise. Elle était nue, à quelques centimètres de moi se demandant probablement où je voulais en venir. Ma main se posa sur sa joue et mon pouce essuya les larmes une à une. Je ne pouvais rester insensible, elle ne m’avait pas demandé de se retrouver ici, elle y avait été contrainte.

Je t’ai demandé de toujours être franche avec moi et je t’en remercie. Par contre, tu ne devrais pas trembler lorsqu’une question ou des mots te brulent les lèvres. Je n’ai jamais empêché personne de s’adresser à moi et je ne commencerai pas avec toi. Tu as raison de me poser cette deuxième question et je vais faire de mon mieux pour y répondre avec franchise.

Un pas en avant… Mes mains se posèrent toutes les deux sur sa taille pour l’attirer vers moi avant de la serrer mon torse avec douceur. Mon visage se perdait dans sa chevelure, mes paroles étaient peu rassurées, mais véridiques.

Je ne suis pas déçu et si tu penses le contraire tu as tort. Pour ce qui est de devenir une bonne épouse et bien, nous en ferons l’apprentissage ensemble parce que je ne peux pas répondre à cette question non plus. Je suis un célibataire depuis tellement longtemps qu’avoir une seule et unique femme dans ma vie me sera… difficile. Je ne serais probablement pas un bon époux, mais je ne peux que faire de mon mieux et je ne t’en demande pas davantage. Pour ce qui est de te rendre plus… désirable à mes yeux et bien… je te dirais que… tu es juste sublime.

Sans lui demander son avis, mes mains la libérèrent de leurs étreintes avant de la repousser doucement. Mes yeux dévoraient son corps, la convoitaient, la désiraient.

Tu ES désirable… Tu ES belle… Tu ES une femme tout simplement divine… Je crois tout simplement que je ne te mérite pas, mais je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour conquérir ton cœur. Pour ce qui est de l’amour… Et bien pour moi les plaisirs de la chair et les sentiments amoureux ne vont pas du tout ensemble. Je n’ai jamais aimé, alors je ne peux pas vraiment donner un nom aux sentiments que j’ai pour toi. Par contre, je sais que tu représentes plus à mes yeux que toutes les femmes qui ont passé ou qui passeront entre mes mains. J’ai envie de te voir sourire, de te voir heureuse et épanouie. J’ai envie de te faire gouter à la vie…

Un sourire espiègle illumina mon visage alors que mes mains l’attirent de nouveau vers moi. L’une de mes mains eut l’audace de descendre et de palper tendrement l’une de ces fesses, alors que l’autre, plus aventureuse, glissa sur sa poitrine pour titiller le bout de l’un de ces seins.
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MessageSujet: Re: Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)   Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) EmptyDim 10 Oct - 15:44

Comment ne pas rougir sous le regard qu’il posait sur elle en cet instant. Une œuvre d’art elle-même n’y aurait pas résisté. Et pourtant à ce moment précis, c’était surtout la surprise qui la gagnait, la surprise du regard qu’il posait sur elle alors que nue et légèrement tendue elle le laissait jouer avec son anatomie. Elle était surprise, surprise parce qu’elle ne s’attendait pas à ça, surprise parce qu’elle ne trouvait pas la place de son éducation dans tout cela. Mais surprise, surtout, par ses propres réactions, parce que sa bouche s’ouvrait d’elle-même sous une sensation de … plaisir qu’elle n’avait pas soupçonné pouvoir ressentir. C’est pourquoi, mal à l’aise - car on lui avait toujours appris à repousser son propre plaisir, - plaça-t-elle ses mains sur son torse et le repoussa-t-elle doucement, rougissante, avant de lui dire…

-Suis-je, suis-je vraiment obligée d’être nue ?

La surprise se peignit sur les traits de l’homme qui ne semblait vraisemblablement pas comprendre où elle voulait en venir.

-Je veux dire, les sœurs… La nudité attire le pêché et l’oisiveté.

Jade se mordit les lèvres sous la difficulté des paroles prononcées.

*Comment expliquer qu’on lui avait toujours appris à couvrir son corps ? Comment lui expliquer que pour ne pas être affectée par le pêché de vanité il n’y avait pas de miroir aux couvents. *

Elle se rappelait qu’enfant, pour s’admirer un peu, et pour mieux en rougir après, elle passait devant les vitraux de l’église qui lui renvoyait - certes de façon émoussé - un reflet de ce qu’elle pouvait présenter. C’était probablement puéril, mesquin de sa part comme lui aurait dit les sœurs. On lui aurait coupé sa longue chevelure si on l’avait su, cette douce chevelure qu’elle aimait tant brosser le soir et dont la douceur la réconfortait quand la solitude de son existence et le désespoir la gagnait. Alors non, même si elle n’était pas totalement désœuvrée face à son miroir, elle n’en était pas pour autant habituer à faire face à sa nudité, ni même, son éducation ne l’avait préparé à apparaître en tenue d’Eve auprès de qui que ce soit. Le devoir conjugal n’avait pas à être apprécié de la femme, on le lui avait présenté comme un acte bestial qui ne devait être conclu que dans l’optique de la procréation. Alors, sentir son être chavirer entre ses bras, sa curiosité prendre le pas sur sa raison, et sentir son cœur battre la chamade et sa nudité perdre peu à peu de l’importance ne pouvait donc que l’inquiéter. Qu’était-elle entrain de faire ? Que devait-elle faire ?

Gênée, elle laissa ses doigts glisser le long du corps de son époux, elle ne savait pas vraiment ce que l’on attendait d’elle, l’acte en lui-même elle savait plus ou moins à quoi s’attendre, on lui avait expliqué la façon de procéder pour faire des enfants, mais personne ne lui avait expliqué les à côté, ce qui deviendrait les préliminaires des jeux dont il lui faudrait apprendre à ne pas rougir, à profiter de chaque instants. A donner autant si ce n’est plus qu’elle ne serait en mesure d’en recevoir. Il lui fallait apprendre à gérer son corps, à ouvrir son esprit, à se laisser aller mais tout ceci lui était difficile pour l’instant. Non pas qu’elle ne le désirait pas, non pas qu’elle n’en avait pas envie, mais parce qu’elle avait l’impression qu’à chaque pas qu’elle faisait, elle reniait son éducation. Elle voulait plaire à son mari mais ne savait comment le faire avec l’éducation qui était la sienne. Elle se rendait compte de ce qu’il semblait attendre d’elle mais ne savait comment opérer pour le satisfaire.

Son corps d’homme pressé contre le sien éveillait son propre corps d’étranges sensations. Des sensations de peur bien sûr, elle ne le connaissait pas, ne connaissait pas son propre corps, ni le sien d’ailleurs, pourtant elle le sentait s’éveiller contre le sien, et c’est rougissante qu’elle baissa la tête lorsque son sexe frôla le sien. Mais pas seulement, elle ressentait également du bien-être, de la douceur, de la passion, de la tiédeur, du besoin… C’est pourquoi…


*Pardonnez-moi mon père !*

Songea-t-elle alors qu’elle prenait conscience que son ancienne vie était entrain de s’achever, alors qu’elle allait devoir s’ouvrir à une nouvelle existence, et à de nouvelles expériences. Aaron semblait être un époux exigent, aurait-il la patience de lui apprendre, de lui laisser le temps ?

-Je ne sais… pas ! La vie au couvent ne nous prépare pas à…!

Se toucher, se caresser, jamais elle n’en avait eu le droit. Le corps est le temple du démon lui disait-on. Alors les envies, les soubresauts de désirs qui pouvait s’insinuer en son corps, elle ne les avait jamais vraiment poussé jusqu’au plaisir. Un doigt qui s’aventure où il ne devrait pas sous l’eau froide de son bain s’était tout. Mais très vite la raison reprend le pas sur les besoins.

Aussi, ce corps qu’elle lui offrait ce soir, était bien plus pur qu’il ne pouvait l’imaginer. Il était à l’état brut, pas une trace ne le constellait, il était pur, pur comme l’éclat si particulier de son regard en cet instant. Empli de cette douceur et de cette bonté qui la caractérisait et qui faisait d’elle cette femme en devenir.

Alors elle redressa ses yeux sur lui, et lui caressa-t-elle simplement la joue dans un petit sourire. Ses doigts parcoururent son visage, ses lèvres déposaient des myriades de baiser imaginaires sur sa peau. Car pour l’instant, elle n’osait le toucher, elle n’osait brider complètement son esprit et se laisser aller. Ses doigts glissèrent finalement sur sa nuque qu’elle massa légèrement avant de glisser de ses épaules à son torse et de son torse à son ventre. Elle resta un instant sur celui-ci ses mains concentrées sur son ouvrage. Telle un peintre, elle dessinait des arabesques, jouait du plat et de la paume de sa main. Elle sursauta lorsqu’elle le sentit frissonner et laissa échapper un petit rire cristallin. Elle ne le blessait pas, du moins n’en avait-elle pas l’impression au vu de son regard ! Jade découvrait le corps de celui qui partagerait le reste de son existence en douceur, de ces faibles moyens, elle se surprenait à rechercher les petits élancements de sa peau, à le sentir frissonner à son contact, et à en ressentir de l’excitation par la même occasion.

Légères comme des plumes ses mains se posèrent un instant sur ses hanches et son regard se posa sur la boursoufflure de son pantalon. Elle n’était pas rassurée à l’idée de découvrir ce qu’il y avait en dessous mais, satisfaire son époux était ce qu’elle souhaitait le plus au monde en cet instant. Aussi passa-t-elle une mèche de cheveux derrière chacune de ses oreilles, et embrassa-t-elle d’abord rapidement ses pecs. La haut de sa tête, lui arrivait sous le menton, aussi put-elle embrasser ses omoplates sans difficulté, gouter le goût de sa peau, s’enivrer en douceur de son parfum. Elle apprenait à connaître se corps, à le faire sien, à l’accepter non plus comme une présence terrifiante comme un peu avant, mais comme une source de douceur et de réconfort.

Ses mains distillaient le plaisir sur sa peau, ses lèvres glissaient et parcouraient son torse et ses épaules. Puis elle se glissa dans son dos, laissa ses mains construire un temple à l’effigie de chacun des muscles sous-jacent qu’elle sentait dans son parcours. Ses lèvres goutaient encore et encore sa saveur, se montrant petit à petit plus entreprenantes, plus taquines sur sa peau, jusqu’à ce qu’elles s’entrouvrent et laissent apparaître un bout de langue. Surprise par le goût de sel de son contact, et effrayée à l’idée d’avoir fait une bêtise elle recula d’un pas, vivement, se rapprochant sans s’en rendre compte de l’âtre brûlant qui ne manqua pas de lui brûler rapidement les fesses sous le contact prolongé de la chaleur. Une petite exclamation de douleur et voilà qu’elle se retrouvait à nouveau encerclée entre ses bras, frissonnante, mais rassurée. Son corps l’apaisait et l’échauffait à la fois. Mais tout n’était que commencement n’est-ce pas ?

Aussi en douceur, serrée entre ses bras, lui demanda-t-elle finalement, timidement mais avec sérénité et envie…


-Guide-moi ? Apprends-moi s’il te plaît?

*A t’aimer, à te donner du plaisir, à laisser mon corps te désirer, à faire de moi ta femme…*
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MessageSujet: Re: Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)   Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) EmptyMar 12 Oct - 22:39

Alors là je m’attendais à avoir de la résistance, mais me faire repousser par ma propre épouse laissa un soupir de frustration quitter ma bouche sans vraiment le vouloir. Je me devais de la comprendre, mais mon désir ne pouvait s’empêcher de ne pas aimer être ainsi repoussé. Alors que j’allais la reprendre dans mes bras un peu plus… fortement, sa question me fit sourire. Je souriais même en même temps, je ne pouvais m’empêcher d’être surpris par une telle demande et j’ai préféré ne pas y répondre pour ne pas la
-Je veux dire, les sœurs… La nudité attire le pêché et l’oisiveté.

Oui en effet, mais la luxure n’est un péché que si on le croit vraiment ma douce et… prendre plaisir avec ton époux n’est pas considéré à mes yeux comme un pêché. Ne m’as-tu pas dit que tu voulais devenir une bonne épouse?

Ses doigts glissaient sur ma peau et une brulure rendait la zone touchée douloureuse d’envie. J’allais trop vite et j’en étais conscient et j’ai dû me forcer à ralentir pour son bien-être. Elle n’était pas la première vierge à tomber sous mes mains, mais elle était la première à qui je tenais vraiment et cette différence me rendait maladroit. C’est donc au ralenti que mes mains prirent le chemin de son dos encore une fois. Les épaules… le cou… le dos… les frissons… elle aimait ou semblait apprécier mes caresses et pourtant, une bataille se livrait dans son cerveau de jeune femme.

-Je ne sais… pas ! La vie au couvent ne nous prépare pas à…!

On y était! Elle n’y connaissait rien à rien au plaisir des sens et elle n’avait probablement jamais touché son propre corps, pas plus qu’elle n’a laissé des pensées impures prendre place dans ses rêves. Une poupée de porcelaine, une huitre qui ne demandait qu’à être ouverte afin de libérer sa perle. Une perle qui allait me surprendre en prenant doucement les devants d’une nuit qui deviendrait inoubliable. Je devais avouer que cette jeune femme voulait me plaire et qu’elle s’y prenait plutôt bien pour le moment. Ces gestes maladroits et les rougeurs de ses joues en disant long sur la bataille qui se jouait en elle. Je n’avais pas vraiment envie de m’étendre sur mes propres plaisirs ce soir, mais elle semblait vouloir se donner au maximum. C’est donc les yeux fermés que j’ai savouré les délices de l’innocence.

Ces doigts sur ma nuque, mes épaules, mon torse et mon ventre. Des frissons de plaisirs coulaient sous ma peau et elle semblait en être bien fière si je me fiais à son rire angélique. Le pire dans tout cela, c’est qu’elle parvenait à faire monter en moi une douleur provoquée par cette envie de luxure qui me plaît tant. Que dire de ces lèvres, qui jouaient à me faire frissonner sans scrupule? Des baisers qui gonflaient mon membre d’envie, des baisers qui me faisaient fondre peu à peu, des baisers qui m’attachaient à elle de plus en plus solidement. Puis rien. Sans un mot elle s’est enfuie pour me laisser pantelant au milieu de la pièce. Me faudra-t-il la gronder? Dès que mes yeux se posèrent sur elle, j’ai compris. Elle avait honte, elle avait besoin que je la rassure sur les gestes qu’elle venait de poser. Une brebis prise au piège et qui venait de se rendre compte de son erreur, erreur consistant à essayer de séduire son prédateur. Je me suis approché, je l’ai de nouveau enlacé pour faire taire ces craintes.

-Guide-moi? Apprends-moi s’il te plaît?

Elle n’aurait pas dû me demander cela ou plutôt les pensées qui traversèrent mon esprit n’étaient pas du tout appropriées pour une première nuit.

Tu as confiance en moi ma douce?

J’attendis sa réponse avec appréhension… et si elle disait non? Heureusement, sa tête hocha doucement de haut en bas et j’en étais soulagé. Il ne me restait qu’à mettre mon idée à exécution avec douceur et patience. Au moindre signe d’énervement, il me faudrait y mettre fin que cela me plaise ou non. Ma main glissa sur son épaule jusqu’à sa main, puis une fois prisonnière dans la mienne, il me fallait l’attirer vers moi un pas à la fois. C’est donc de cette façon que nos corps se retrouvèrent tout près de notre lit conjugal. Nous étions debout et pour lui démontrer que je prenais les choses en main, je l’ai prise dans mes bras pour la déposer au centre du lit.

Ferme tes yeux, je suis à toi en moins d’un souffle.

Rapidement, je me suis dirigé vers un coffre de bois afin d’y prendre l’objet convoité. J’ai ensuite pris une place assise à ces côtés sur le lit avant de lui expliquer la suite de la soirée.

Tu me demandes de t’apprendre et je ne demande pas mieux, mais… mais j’aimerais le faire à ma façon. Avec ce long foulard de soie, je vais lier tes mains ensemble, au dessus de ta tête afin de te faire découvrir les différents plaisirs que peut te procurer ton corps. Je n’ai pas l’intention de te blesser, de te battre ou de te prendre de force non plus. Tout ce que je te demande c’est de me faire confiance. Es-tu prête à apprendre?

J’attendais sa réponse la crainte au ventre. Son acceptation me soulagea et doucement, j’ai pris ses poignets entre mes mains pour les lier ensemble pour ensuite les lever au dessus de sa tête.

Maintenant tu dois mettre tout ce que tu as appris chez les nonnes de côté pour écouter ton corps. Écoute et ressent tes réactions, laisse mes caresses réchauffer ton corps, laisse couler ce désir qui montera peu à peu. Si tu luttes contre tes envies, c’est toi qui perdras au change, car un corps qui ne succombe pas devient vite un corps en manque de chaleur.

Elle allait comprendre en temps voulu…

Prête?



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MessageSujet: Re: Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)   Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) EmptySam 16 Oct - 17:49

Elle était capable de tout faire, ou presque, elle avait été éduquée pour cela. Elle était capable de danser avec la légèreté et la grâce d’un cygne, de soutenir une conversation sur bien des sujets, elle était capable de repriser des vêtements, de faire des tapisseries, même de chanter s’il le fallait. Elle était capable de jouer avec maladresse mais dévotion quelques airs de piano, elle était capable de tenir une maison, d’en suivre les comptes, elle était capable de gérer linge et nourriture tout en se montrant bienveillante et pieuse. Elle était capable d’aimer son époux du plus profond de son être même si cela ne faisait que quelques heures qu’elle l’avait rencontré. Elle était capable de s’en remettre complètement à lui, de le suivre aveuglément pour lui plaire et pour lui faire plaisir. Elle était capable, dans toute son innocence de dépasser ses craintes pour s’offrir à lui. Elle voulait seulement qu’il soit fier de l’avoir à son bras, fier de dire qu’il avait épousé une demoiselle de Montespant. Fier de dire à son frère qu’il ne regrettait pas son choix. Elle voulait seulement son bonheur, seulement le rendre heureux. Exit tout ce qu’elle avait entendu de lui. Elle n’oubliait pas bien sûr ce que les domestiques avaient racontés non, mais elle lui laissait le bénéfice du doute, elle lui laissait l’opportunité de lui montrer l’homme qu’il était. Elle ne voulait pas seulement poser ses mains sur corps, elle ne voulait pas seulement laisser ses lèvres l’effleurer. Elle ne voulait pas seulement le sentir vibrer sous ses douces attentions, elle voulait toucher son âme et avec prétention, elle voulait toucher son cœur. Elle ne lui demandait pas de l’aimer comme elle, elle l’aimait, ni même de lui être dévoué comme elle, elle le serait. Elle voulait seulement le rendre heureux, de ses faibles moyens, de ses faibles connaissances, mais elle voulait seulement et uniquement son bonheur, quitte à s’en briser le cœur. Alors avait-elle confiance en lui ? Oui bien sûr qu’elle avait confiance en lui, n’était-il pas son époux, celui sur qui elle pouvait compter envers et contre tout ? Mais ne risquait-elle pas de l’effrayer, de lui paraître ridicule si elle lui avouait à vive voix, la trame de ses pensées ? Aussi, et face à sa question se satisfit-elle d’un simple assentiment de la tête.

Etait-elle sereine pour autant ? N’avait-elle pas d’appréhensions, de peurs ? Ho si, elle était transit d’effroi, elle ne savait que bien peu de chose sur le monde de femme qui s’ouvrait à elle. Elle se savait pouvoir être une bonne gouvernante, et on lui avait toujours dis que cela satisfaisait, en plus du devoir conjugal auquel elle ne devrait pas prendre part, à faire d’elle la femme idéale. Seulement son époux attendait plus d’elle que l’enseignement qui lui avait été apporté. Il attendait à lui faire partager d’autres choses, d’autres délices. Des délices que toutes sa conscience lui refusait de toucher du doigt, mais que lui, semblait qualifier comme allant de soi. Deviendrait-elle une Jezabelle si jamais elle se laissait aller entre ses bras ? Entre la satisfaction qu’elle voulait donner à son époux et l’éducation qui était la sienne elle savait devoir faire un choix.

Mais lorsque délicatement il l’a pris dans ses bras, lorsque d’une voix douce il s’exprima trouva-t-elle rapidement la réponse qui s’imposait, à son problème.

D’abord de la peur et un nouveau souffle d’appréhension, pourquoi fermer les yeux ? Et surtout pourquoi lui lier les mains ? N’avait-il pas apprécié ses caresses ? Pourtant elle avait cru… Entre peur et déception elle l’écouta toutefois sans l’interrompre lui expliquer la suite des évènements. Un silence s’installa l’espace de quelques secondes, le temps pour elle de se plonger dans son regard et de prendre sa décision. Elle se redressa sur un coude et de son autre main vint lui caresser la joue, en cet instant sa nudité ne lui importait que peu, elle voyait de l’inquiétude au fond de ses yeux, de l’inquiétude pour elle et pour ce qu’elle allait lui répondre, aussi lui répondit-elle avec calme et douceur.


-Je suis ton épouse, je suis à toi ! J’ai toute confiance en toi Aaron…

*Je veux tellement te rendre heureux !*

Finit-elle en penser pour ne pas l’agacer.

Alors elle s’allongea de nouveau et le laissa emprisonner ses mains. Allongée elle l’écouta lui demander de se laisser aller et glisser vers des plaisirs insoupçonnés. Elle était inquiète de ces plaisirs évidemment, mais elle était prête à tenter l’expérience.


-Je le suis…

Lui dit-elle dans un souffle et un petit sourire. Elle était sa Jade, en lui disant oui elle avait prit tous ses vœux très au sérieux. Et elle espérait bien que la vie leur accorderait le meilleur plutôt que le pire. Mais c’était à eux d’écrire leur histoire, à eux de se construire malgré l’ignorance… D’ailleurs, en parlant d’ignorance, une question la gênait malgré tout…

-Aaron ! Pourquoi ne puis-je pas moi aussi te toucher ?

Le contact de sa peau avait été grisant. Elle en avait aimé le goût, l’odeur, la texture. Elle avait aimé sentir ses muscles jouer sous ses doigts. Son souffle d’accélérer, aussi s’inquiétait-elle pour son plaisir à lui.

-Ne risques-tu pas de te léser ? Est-ce que je ne dois pas apprendre à te… *rougit-elle* à plaire à ton corps ?

N’était-ce pas son rôle d’épouse ?
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MessageSujet: Re: Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)   Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) EmptyJeu 28 Oct - 22:30

-Je suis ton épouse, je suis à toi! J’ai toute confiance en toi Aaron…

Comment je pouvais prétendre en avoir le droit? Je méritais vraiment sa confiance? Je lui donnais quoi en retour pour obtenir une telle faveur? Rien comme dans rien du tout. Je lui demandais de me faire confiance et si au lieu de me la donner… elle prenait peur et quittait ma couche pour ne plus jamais vouloir y revenir? Et si ce que je m’apprêtais à lui faire subir et découvrir coupait toute possibilité de rapprochement entre cette perle et moi? J’étais indécis. J’avais la trouille, n’ayons pas peur des mots. J’étais un bon amant, mais l’étais-je assez pour elle? Ce manque de confiance en moi ne m’était encore jamais arrivé et c’était une sensation très désagréable. J’aurais voulu revenir en arrière, mais poser un tel acte me rendra faible à ces yeux et je ne pouvais pas me le permettre.

-Aaron! Pourquoi ne puis-je pas moi aussi te toucher? Ne risques-tu pas de te léser? Est-ce que je ne dois pas apprendre à te… à plaire à ton corps?

Me voilà rassuré. On avait placé cette jeune vierge sur ma route non pas comme épreuve, mais comme récompense. Sa naïveté, sa douceur et son charme enfantin étaient un cadeau que l’on m’offrait. Il ne me restait qu’à le garder jalousement et à la protéger au périple de ma vie. N’importe quelle autre femme m’aurait posé une question de ce genre et un rire se serait fait entendre dans la pièce, mais elle!!! J’avais envie de lui plaire et tant pis si j’en étais jamais pleinement satisfait. Au diable mon propre plaisir, car la sentir vibrer sous mes doigts est tout ce que je désirais et demandait à la vie. Pour ne pas la laisser dans le doute, pour ne pas qu’elle s’inquiète, il me fallait tout d’abord la rassurer. Comme je me languissais de la toucher…

Ma tendre épouse… Vous me toucherez, n’ayez crainte, mais pour le moment mon plaisir réside dans le vôtre et uniquement le vôtre. Tes caresses ont brûlé ma peau et je ne me lasserai jamais de tant de douceur. Chaque chose en son temps et de toute façon j’avoue agir ici en pur égoïste. Si je peux rendre votre corps fou de désir pour moi, alors votre réponse, une fois vos mains libérées, n’en sera que plus enchanteur et divin. Maintenant, faites-moi plaisir et goutez ce que je vous offre.

J’avais beau regarder son corps, je ne savais plus par où commencer. Sa bouche? Son cou? Ses seins fermes qui attendaient la chaleur de mes lèvres pour durcir et être source de chaleur? Son ventre? Non… j’avais envie de gouter à sa féminité, de la titiller, de l’entendre gémir et de voir ces jambes s’ouvrir d’elle-même alors que son bassin ondulerait pour quémander plus… beaucoup plus… Je ne pouvais me laisser aller à MES envies, car pour obtenir le trésor caché dans un coffre il faut tout d’abord l’ouvrir. C’est pour ne rien brusquer que j’ai alors pris place sur le lit à ces côtés. Ma main se posa à plat sur le ventre de ma dulcinée et dut attendre un moment pour remonter vers le haut. Être ainsi toucher, lorsque l’on est vierge, doit être apeurant et lui faire peur est bien la dernière chose à laquelle j’aspirais.

Si… si je vais trop vite, il ne faut pas hésiter… Si je ne vais pas assez vite alors là, il te faudra subir, car je n’ai pas l’intention de sauter les étapes.

Petit ricanement qui en disait long sur ma volonté à la faire fondre entre mes doigts. Sur ces mots, ma bouche enroba l’un de ces seins durant un court instant avant de laisser sa place à mes doigts habiles. Je caressais tour à tout le droit et le gauche, laissant parfois mes doigts les effleurer ou les prendre et les pétrir avec envie. J’ai soif, j’avais faim de ce corps offert avec autant de courage. Une fois mes doigts repus, ils redescendirent vers ce lieu d’où viendrait sa jouissance. Joueur, mes doigts caressaient ces cuisses en venant, de temps à autre, se perdre dans le creux de son intimité sans jamais venir toucher sa petite fleur. Languir était le mot approprié à cette situation et pour la mettre encore plus en appétit, ma bouche attaqua de nouveau sa poitrine, mais cette fois avec plus de vigueur. Mes lèvres jouaient avec tout ce qui se trouvait sur leur chemin. Léchant, suçant, mordillant avec douceur et envie. Mes doigts, de leur côté, attendaient sagement que leur tour ne vienne puis voyant que le corps de mon épouse semblait en demander plus, ceux-ci caressèrent sans plus attendre ces lèvres déjà juteuses du désir qui brûlait en elle.

Son bouton de plaisir roulait entre mon pouce et mon majeur et avant de perdre sa première jouissance, ma bouche prit le même chemin emprunté par mes mains un peu plus tôt. J’allais pouvoir la gouter et la sentir frémir. Mais avant de me rendre jusque-là, j’ai bien sûr détaché ces jolies mains, elle n’avait plus besoin de cela pour ressentir et gouter à ce qui allait suivre. Une fois à destination, ma bouche se jeta sur son intimité, dévorant goulument cette petite chose, source de si grand plaisir. Mes doigts effleuraient l’entrée de son antre sans toutefois y pénétrer, laissant ce petit détail pour plus tard. Ma douce finirait bien par le vouloir en elle de son plein gré et à ce moment-là, toute douleur lui sera des plus agréables.
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MessageSujet: Re: Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)   Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) EmptyJeu 18 Nov - 12:35

Un tourbillon de délicieuses sensations naissaient en son ventre. Elle était torturée de ne pas pouvoir le toucher, mais également de ressentir l’impensable. Elle sentait son corps brûler aux endroits où ses lèvres se posaient sur sa peau. Elle tremblait d’indignation, de honte et de plaisir à la fois. Elle n’aurait pas du être réceptive à ce qu’il lui faisait endurer, le devoir d’une femme s’arrêtait bien avant cela. Elle n’était qu’une loque entre ses doigts, et bien qu’elle ne connaisse pas grand-chose à la chose sexuelle justement. Elle sentait son corps se réveiller, comme si, endormis depuis des siècles, il prenait enfin vie. Comme si un bandeau lui était enlevé et offrait à sa vue le monde. Ses multiples couleurs et ses paysages luxuriants. Bien sûr qu’elle avait peur, bien sûr qu’elle appréhendait toujours de devenir femme au travers de ses bras, mais son corps ne pouvait s’empêcher de prendre les devant sur son esprit. Ses seins se dressaient fiers, son ventre se soulevait alors qu’Aaron l’aidait à prendre conscience de son corps avec douceur et dévotion.

Ses poings se fermaient et s’ouvraient à intervalle régulier. Elle était tour à tour conquise par les attentions qu’il lui témoignait et gênée de le sentir s’imprégner si jalousement de sa nudité. Elle a qui on avait appris à cacher son corps, à ne pas se toucher, à ne pas se faire plaisir, découvrait des sensations qu’on lui avait inculqué comme la honte des hommes. Serait-elle une dépravée si jamais elle se laissait complètement allée ? Ne serait-elle rien de plus qu’une fille de joie, si elle acceptait l’idée qu’elle aimait ce que son mari lui faisait. Bien malgré elle son bassin se levait, sa respiration se faisait saccadée. Elle avait l’impression d’avoir le corps en feu. D’être brûlante, de ressentir chacune des parties de son corps. Ses muscles se crispaient et se détendaient au rythme de ses doigts et de sa langue. Et lorsqu’il détacha ses mains pour plonger sa bouche dans son intimité, ne pût-elle s’empêcher de laisser échapper un petit cri. Autant de surprise que de plaisir alors que ses doigts agrippaient sa nuque et sa chevelure et que ses hanches imprimaient des mouvements scandaleux qui ne manqueraient pas de la faire rougir de honte un peu plus tard. Elle n’imaginait pas qu’une femme pouvait ressentir ces émotions, elle n’imaginait pas que le devoir conjugal puisse signifier cela. Dans un élan de désespoir alors que sa conscience laissait la place au plaisir, elle hurla son nom tandis qu’il la menait sur la première vague de plaisir de cette nuit et lui offrait son premier orgasme qui la laissa à la fois frustrée, pantelante et admirative. Frustrée parce qu’elle avait l’impression d’être passée à côté d’une route plus grande et tout aussi intense. Pantelante, car son corps avaient littéralement explosé, il se contractait en vague de plaisir successive et égoïste. Admirative parce qu’elle ne savait pas que de tel trésor pouvait se cacher dans son corps.

Ses mains caressaient et griffaient le dos d’Aaron alors qu’elle plongeait son regard dans le sien. Elle était surprise et ne savait trop quoi dire face à l’intensité de ce qu’elle ressentait.


-C’est donc ça ?

Demanda-t-elle, malgré tout, finalement, presque dans un chuchotement.

-Est-ce cela faire l’amour ? Est-ce toujours comme ça ?

Lui demanda-t-elle déroutée alors que lascivement elle se redressait sur un coude pour laisser glisser ses doigts le long de son corps. Ses lèvres se posèrent sur son épaule, au creux de sa nuque, de son cou… Ses mains glissèrent le long de son dos jusqu’à glisser sur ses fesses. Jade rougit de sa propre audace mais elle ne savait comment procéder pour la suite, comment l’aider à prendre lui aussi du plaisir.

-Est-ce que moi aussi je peux te rendre ton plaisir ?

Son regard se plongea un instant dans le sien avant qu’elle ne dépose de tendres baisers sur son visage tout en caressant son dos…

-Dis-moi comment ? Laisses-moi te rendre ce plaisir…

A peine lui eut-il expliquer comment titiller son phallus qu’elle essayait, de son mieux et maladroitement de s’exercer. Ses doigts, ses lèvres se mirent en action. Elle suivit ses conseils de son mieux et mit tout son cœur dans son ouvrage. Elle sourit lorsqu’elle vit son corps se tendre. Elle caressa son torse et lorsqu’enfin il jouit à son tour, elle vint s’allonger sur lui dans un petit rire, fier d’elle. Croisant les bras sur son torse, elle laissait sa tête reposer sur ses mains pour se repaître du spectacle qu’il lui donnait.
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MessageSujet: Re: Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)   Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) EmptyJeu 25 Nov - 17:55

Entendre mon nom, crié par la bouche de ma nouvelle épouse, me donnait des ailes. J’ai dû me retenir pour ne pas la pénétrer d’un seul coup, je ne pouvais pas lui prendre sa virginité ainsi, mais elle me donnait cette envie que peu de femmes m’avaient offerte avant elle. Pourquoi cette jeune vierge plus qu’une autre? Qu’avait-elle de si spécial? Aucun mot ne me venait à l’esprit, mais la désirer autant allait me rendre complètement fou.

-Est-ce cela faire l’amour? Est-ce toujours comme ça ?


Si l’homme prend son temps oui et ce n’est pas le meilleur puisque je garde cette partie pour plus tard.

J’allais lui dire que je gardais cette surprise pour maintenant, que j’allais la prendre avec douceur et qu’un deuxième cri de jouissance quitterait bientôt ces lèvres, mais j’ai dû me résoudre à employer les mots : plus tard. Pourquoi? Tout simplement parce que ces lèvres se baladaient contre ma peau nue et que de ne pas en profiter aurait été plus frustrant encore. Et à sa question, seul un hochement de tête fut suffisant pour y répondre.

-Dis-moi comment ? Laisse-moi te rendre ce plaisir…


Alors là, je ne m’attendais pas à recevoir une telle demande? Aucune femme avant n’avait d’elle-même désirée me plaire de cette façon le jour où elle découvrait elle-même les plaisirs de la chair. J’ai pris doucement sa main pour la poser sur mon membre gonflé et doucement je lui ai montré en guidant ces mouvements de haut en bas, avant de la laisser à elle-même. Elle était maladroite et la majorité de ces gestes étaient plus frustrants qu’autre chose, mais contrairement à ce que je pouvais y croire, cela était divin. Sentir la naïveté de ces lèvres titiller mon gland me volait des gémissements de plaisir malgré moi. Ces gestes non assurés au départ se transformaient peu à peu en feu et en succulents frissons. Il aurait été préférable de me retenir, je sais, mais ne pas laisser aller cette lave qui me brulait de l’intérieur allait me rendre trop gourmand lorsque le moment de la prendre allait enfin sonner. J’ai donc laissé ma semence sortir, couler tel un volcan qui se retenait depuis déjà trop longtemps et à en voir par son sourire de triomphe, j’ai su que la nuit serait torride pour tous les deux.

Ton sourire empli de fierté te rend délicieusement attirante ma douce Jade. Mais… Te crois-tu sincèrement hors danger?


C’était à mon tour de rire en voyant son visage changer de couleur.

Je n’en ai pas fini avec ton corps ma tendre épouse, car le jeu ne fait que commencer. Tu trembleras encore de milliers de frissons avant que le soleil ne pointe le bout de son nez. Je connais d’autres façons encore plus agréable pour toi et pour moi de laisser nos corps fondre sous la luxure.

Sans attendre, j’ai attiré son visage vers moi afin d’embrasser ces lèvres avec fougue. Maintenant assis sur le lit, elle était sur moi à califourchon et semblait vouloir se donner corps et âme. Je me trompais peut-être, qui sait, mais je voulais de nouveau allumer ce désir en elle. Alors que ma bouche fouillait la sienne de facon endiablé, mes mains l’ont attiré contre moi sans douceur. Mon membre n’étant pas encore prêt à prendre la relève de cet élan, mes doigts glissèrent sur ces cuisses sans permissions. J’avais hâte et je brulais surement quelques étapes, mais ainsi allaient mes gestes pour le moment. Je pétrissais ces fesses, caressais son dos, puis mes lèvres quittèrent les siennes à regret pour venir sur poser dans son cou encore une fois. Un peu plus de sauvagerie… Je me suis permis de lui mordiller le lobe d’oreille et le cou avant de venir gouter de nouveau à la pureté de ces seins. Je les suçais l’un après l’autre, traçait des ronds avec ma langue tout en me délectant de sentir son désir refaire surface. Avec douceur, je l’ai déposé sur le dos avant de lui ouvrir une partie de mon cœur à nouveau.

J’ai pour toi un désir si intense… Non seulement ton corps fait fondre le mien, mais ton âme ajoute de bois a ce feu qui brule pour toi. Tu es la femme qui fera de moi un homme comblé et plus jamais je ne pourrai offrir mon corps avec autant de fougue. Je suis à toi…

Je parlais de mon cœur ici, mais le lui avouer maintenant allait provoquer ma perte. Couché à ces côtés, ma main se baladait doucement sur sa peau avant que l’impatience ne la fasse descendre vers ce mont de Venus si alléchant. Mon membre avait peu à peu durci et bientôt il allait pouvoir gouter à la chaleur de son intimité. Alors que mes doigts jouaient juste à l’entrée de son puits de désir, goutant à ce jus qui coulait de son plein gré, j’ouvrais peu à peu l’esprit de ma bien-aimée à ce qui allait suivre. Impatient, j’ai pris place sur elle après avoir doucement écarté ces jambes. Ma lance fièrement dressée attendait le moment de délivrance. Elle est venu d’elle-même titiller l’entrée encore étroite et fermée de sa victime. Lorsque le bassin de ma douce commença a quémander de lui-même, j’ai osé.

Prête pour devenir une femme à part entière?

Je lisais différentes émotions dans ces yeux, mais retarder encore plus le moment fatidique n’en sera que plus douloureux pour l’un comme pour l’autre. Doucement, mon membre poussa sa chance en elle et en ressortit sans avoir percé la fine membrane. Quelques légers mouvements de va et viens et je la sentais prête et complètement sous l’emprise du moment. J’ai poussé plus fort et senti son hymen se déchirer.



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MessageSujet: Re: Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)   Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) EmptyMer 15 Déc - 17:30

Elle n’aurait jamais cru pouvoir s’épanouir ainsi, elle se sentait comme un lys fragile, pur, blanc, qui s’ouvre doucement et insensiblement sous les caresses de son jardinier ou en l’occurrence de son amant, de son époux. Elle était tellement déroutée de découvrir le plaisir, de se sentir si naturellement libérée entre ses doigts. Elle était troublée autant par ce qu’elle ressentait que de ce qu’elle avait envie de ressentir. Elle aimait sentir la chaleur de sa peau contre la sienne, s’imprégner de son odeur, se laisser bercer par sa force, enorgueillir par son regard, réveillé au désir par sa bouche, par ses doigts. C’était tellement beau, tellement doux, tellement naturel finalement. Nue entre ses bras, nue entre ses draps elle se sentait en confiance, elle découvrait son corps et le sien, elle était effrayée, mais grisée aussi. Aurait-il honte un peu plus tard ? Ne faisait-elle pas preuve de trop d’audace. Son regard plongé dans la découverte de son plaisir, elle fut surprise, inquiétée et désappointée par l’aveu qui lui fit. Ce n’était pas finit ? On lui avait pourtant dit que le devoir marital ne durait que peu de temps, mais il était vrai aussi qu’on lui avait dit que le devoir marital n’était qu’un mauvais moment à passer. Or, et même si cette simple pensée suffisait à la faire rougir, c’était complètement aux antipodes de ce qu’elle ressentait en cet instant. Mais à la penser qu’il puisse y avoir plus, l’inquiétude la gagna, tout avait été tellement merveilleux jusqu’ici, la rendant inquiète de la suite, inquiète de ne pas parvenir à le satisfaire, à revoir cette expression sur son visage à apprécier autant la suite que les préliminaires. Mais comme pour chasser ses mauvaises pensées, le rire de son époux s’éleva fort et clair et dévasta son cœur.

Avant de l’embrasser à nouveau avec une ardeur décuplée, ses mains entourant son visage. Aaron se redressa pour lui faire perdre pied, pour l’embrasser avec une brutalité qui ne faisait qu’exacerber son propre désir. Elle frissonna de plaisir entre ses doigts, reteint son souffle. Elle aimait qu’il la serre si fort contre lui, elle aimait l’idée de lui appartenir complètement. Elle lui rendit ses baisers avec passions elle laissa ses mains glisser tour à tour sur son torse, sur son dos, sur ses hanches. Elle le laissait glisser en elle, prendre à nouveau possession de son corps, qui de toute manière lui appartenait déjà. Lentement et petit à petit il renversa la situation, l’allongeant à nouveau pour mieux prendre possession de son corps. L’inquiétude la gagnait à nouveau, elle savait que le moment « du neuf » approchait, et elle ne savait pas comment procéder. Mais comme pour faire taire ses appréhensions, Aaron reprit la parole, sa déclaration s’inscrivant à jamais dans son âme. Elle ne put que lui répondre…


-Comme je suis à toi…

Avant de reprendre l’exploration de son corps, de lui ouvrir ses jambes quand son genou lui en intima l’ordre, et lorsque son sexe vint titiller son intimité, elle comprit enfin ce qu’il avait préparé son esprit à accepter. Lorsque vint le moment, son souffle était court, son corps fiévreux, ses mains sur ses fesses. Elle plongea quelques secondes son regard dans le sien avant de finalement répondre d’un simple hochement de tête, elle avait peur malgré son apparent désir, mais elle lui faisait confiance, une confiance aveugle et sans limite, peut-être sans mordrait-elle les doigts un jour, mais pour l’instant, elle ne pouvait pas s’en empêcher… Mais dès qu’il s’immisça, dès que le frottement s’intensifia, elle en oublia toutes ses peurs. Et lorsque son hymen se déchira se fut plus de peur que de véritable douleur qu’elle sursauta. Elle le sentait en elle, elle se sentait unie dans tous les sens du terme à lui.

Ses jambes prirent d’elle-même la position, encadrant son bassin, sa tête s’enfoui dans son épaule alors que son propre corps, mouvements après mouvements se callait sur les siens. Un rythme naturel, langoureux, pénétrant s’insinua doucement, faisant croitre désir et plaisir.


[Je n’ai pas beaucoup avancé mais c’est pour te laisser mener la danse cette fois comme bon te semble. Vu que la dernière fois j’ai pris des initiatives je veux pas empiéter de trop, mais je me rattraperais promis tu me connais chéri :p]
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MessageSujet: Re: Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade)   Nouvelle demeure, nouveau rôle (PV Jade) EmptyMar 4 Jan - 14:05

Malgré toutes les précautions prises, ma tendre épouse avait peur. J’en étais navré, mais je savais que très vite elle y prendrait plaisir. Trop confiant? Non pas du tout. L’inconnu fait peur autant pour nous que pour elles, mais on s’y fait et on apprend rapidement. La douleur s’estomperait au fur et à mesure que son corps en redemanderait. Un corps si sublime et envoutant. Je pourrais vendre mon âme au diable pour pouvoir la posséder ainsi, ce mariage forcé a finalement été la meilleure affaire de ma courte vie.

J’ai poussé avec grande douceur et lorsqu’elle sursauta, j’ai volontairement arrêté mon mouvement un court instant afin de lui permettre de reprendre son souffle. Peu à peu, je me suis permis de forcer, avec tendresse, les va et viens afin de satisfaire cette envie qui me dévorait de l’intérieur depuis déjà trop longtemps. Le pire dans tout cela, ou le mieux c’est selon, était la réaction de ma petite perle. Elle s’abandonnait à moi alors qu’elle ne le devrait pas. Enfin si, mais sentir son désir décuplait le mien trop rapidement et je ne croyais pas pouvoir lui faire toucher l’extase avant d’atteindre la mienne.

Tu es merveilleuse et enivrante…

Dis-je dans un souffle!

Je ne pourrais jamais me repaitre de toi et notre vie à deux sera emplie de plaisir…

… et de jouissance. Elle allait définitivement devenir une reine à mes yeux, il ne me manquait que d’un peu de temps afin de pouvoir mettre un terme à ma double vie. Je n’étais pas prêt à tout laisser tomber du jour au lendemain. Quoi c’est vrai? Ces soupirs faisaient de moi un homme comblé, on ne peut pas changer le destin. En parlant de soupir, les miens se faisaient de plus en plus bruyants au fil des secondes qui s’égrenaient. Le temps semblait s’être figé alors que mon corps s’unissait avec douceur et lenteur a celui de cette déesse.

Ces yeux miroitaient la chaleur qui brulait en elle alors que son corps répondait au mien. Mon bassin accéléra peu à peu alors que mes lèvres goutaient aux siennes avec fougue. Ma respiration était bruyante et des perles de sueurs coulaient sur ma peau. Je voulais que ce moment soit unique, inoubliable et je perdais le contrôle de moi-même. J’accélérais le mouvement en toute connaissance de cause en me concentrant sur son plaisir, retenant mes vagues de jouissance le plus longtemps possible. Ma bouche dévorait ces seins, son cou, sa bouche. Sa respiration haletante compétitionnait la mienne. Quelques mouvements amples et me voilà sur le chemin de non-retour. Quelques grognements et un dernier cri avant de libérer ma semence dans un flot de frisons et de tremblements. Le temps s’était arrêté et je n’avais pas eu conscience de sa jouissance à elle. Avais-je fait l’odieux de lui refuser cela? Et si? La honte s’emparait de mon corps alors que je prenais place à ces côtés. Alors que ma main glissait sur sa peau avec tendresse, je n’osais demander si oui ou non elle en avait également profité. Moi qui donnais aux femmes des jouissances divines, je venais de rater le bateau avec ma propre épouse. Enfin, je le croyais. Mes yeux n’osaient la regarder alors que mon souffle prenait un rythme plus lent.

Cette première nuit restera-t-elle gravée dans tes bons souvenirs belle Jade?


Oui, j’aurais pu faire mieux comme premiers mots, mais l‘inquiétude me rongeait. Je voulais une épouse comblée par mes soins et non une femme qui chercherait son plaisir dans les bras d’un autre comme les clientes du manoir. Quelle honte pour moi si cela devenait réalité.
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