Le Manoir des Délices
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 Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]

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Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] _
MessageSujet: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyDim 23 Oct - 13:10

    Il n’y a pas de mot pour dire ce que je ressens devant cette porte. Je suis sur mon trente et un, habillée, peignée comme une princesse, ce soir est un soir spécial pour moi, il marque mon entrée chez les Ribaudes, un grade plus élevé, plus de reconnaissance, une meilleure paye, la possibilité de travailler chez un bijoutier pendant mon temps-libre...J’étais tombée bien bas, moi la bijoutière de renom. J’avais voulu choquer par mes bijoux, j’avais voulu surprendre la mode parisienne, j’avais si bien réussie que désormais j’étais une catin de luxe dans un établissement luxueux, sous-payée pour donner mon corps alors que je pourrais être à créer des bijoux qui feraient ma fortune et ma gloire. Comble du comble, je me retrouve à devoir payer pour pouvoir faire ce métier dans lequel j’excelle et le prix n’est pas des moindres, je dois payer de mon corps, donner ma virginité pour avoir une petite chance de voir à nouveau l’atelier d’une bijouterie. Est-ce que la récompense est à la hauteur du prix à payer ? Les autres femmes ont déjà comprises combien je tiens à ma virginité, non que je la préserve mais je suis terrorisée à l’idée de me retrouver avec un homme. De ma vie je n’ai connu que les femmes et aujourd’hui après vingt-sept années, je dois offrir une petite partie de moi à un homme que je ne connais pas et qui a payé une petite fortune pour m’avoir moi, parce que je suis encore vierge. Je n’ai pas envie de le faire, si ça n’était que de moi, je serai en train de courir en sens inverse, mais je reste figée devant cette porte, la bouche close et les dents si serrées que je finis par en avoir mal, je n’ose pas, je n’arrive pas...Combien de fois ai-je baissé cette poignée sans la moindre crainte ? Je savais que derrière il y avait une femme, tout allait bien, mais là je suis tétanisée à l’idée de voir un homme, je dois le faire et je le sais, je sens le regard d’une Délicieuse qui n’apprécie que peu que j’ai eu le luxe pendant sept mois de couper à un moment avec un homme, elle approche et Delilah lui passe devant. Elle me murmure quelques mots en français, je ne comprends rien du tout à ce qu’elle dit, mais je sens sa douceur à mon égard, elle prend ma main et m’aide à faire le geste, elle me dit que tout va bien aller dans ma langue...Elle m’apprend le français, je lui apprends un peu ma langue...entre autre chose. Finalement la poignée baissée elle s’écarte et me regard rentrer, je referme la porte, je tremble comme une feuille tout en observant l’homme qui me sourit, j’ai de la chance il est plutôt beau...J’espère que son sourire va avec sa douceur.

    Finalement ça se sera passé bien plus vite que je ne l’avais imaginée, je ne sais pas combien de temps a passé mais c’est passé vite si c’était plus que dix minutes. Je n’ai pas vraiment aimé ce que j’ai fais, ni d’user de ma langue et ma bouche ce qui m’a valu une réprimande, je faisais trainer volontairement, j’ignore ce qu’il a râlé, déjà que je parle à peine la langue, si en plus lui parle vite et pendant que je...bref oublions ça...non je n’arrive pas à oublier ça. Ca a été moins douloureux que je l’aurais imaginée, pourtant Delilah m’avait dit de ne pas m’inquiéter, que ça passerait vite, mais j’avais une telle peur. J’ai à peine pris le temps d’enfiler ma robe qui tient pas un miracle quelconque et titubante je me rends dans la salle de toilette où je m’effondre dans le bain, je suis seule à cette heure-ci, normalement les autres ont du travail, moi j’ai une « liberté » pour être devenue Ribaude et parce que les autres savaient très bien que je ne serais sans doute pas en état de quoi que ce soit d’autre. L’eau chaude est un régal, je ne sais pas comment je fais pour retenir mes larmes, je crois que c’est plus pour ne pas être surprise a être pathétique qu’autre chose, je ne veux pas ajouter à ce que je vis déjà comme une honte, de me retrouver encore en prime surprise a pleurer de ça. Je finis par quitter le bain, remarquant en m’essuyant que mon pubis habituellement parfaitement lisse ne l’est pas vraiment, habituellement je le fais pour que chaque client en profite, mais ça devait faire une semaine, depuis qu’on m’avait annoncé « l’échéance de ma virginité » si on peut le présenter ainsi. Prenant le rasoir, mes mains tremblent tant que je le repose consciente que je ne ferais jamais que me couper, je tremble tout en passant ma robe et en marchant vers les dortoirs des Ribaudes où mon lit m’attend. A ma surprise j’y trouve un mot, écrit en français et que je suis obligée de demander à une autre de lire...Delilah veut que j’aille à sa chambre, je m’y rends sans hésiter, es-ce que le client a dit quelque chose de mal ? Dois-je m’attendre à des remarques ? Ce n’était que ma première fois !

    J’ai moins d’hésitations et de craintes à ouvrir la porte, ce qui ne rend pas le geste plus facile, je referme comme me le demande Delilah grâce à un geste lorsqu’elle comprit que je ne comprenais pas ce qu’elle demandait, déjà que j’avais du mal en français, aujourd’hui n’était pas le jour. Elle me fait signe d’approcher et je m’exécute docilement, approchant du lit sur lequel elle est assise, m’asseyant à côté d’elle comme elle m’y invite...il ne faut pas trente secondes pour que j’éclate en sanglots et quelques secondes plus de plus pour être dans les bras de mon amie, je bredouille des mots en allemand, ça ne veut rien dire, ce sont des mots qui n’ont rien à voir ni avec cet endroit ni avec ce qui m’est arrivée, je me sens mal, j’ai honte, je craque complètement, bien au chaud et à l’abri de tout entre ses bras et après quelques minutes, je finis par murmurer, sans cesser ni de pleurer ni de rester blottie contre elle :


    « Danke. »

    « Merci » en français, et c’est un merci pour beaucoup de choses, pour les « cours » qu’elle m’avait donné, pour m’avoir encouragé, pour m’avoir aidé à entrer, pour être là maintenant, les sanglots reprennent de plus belle.
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Delilah G. Andov
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Delilah G. Andov

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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyDim 23 Oct - 14:14

La journée avait été longue. Comme certaines apprenties avaient fait des leurs, les ribaudes et délicieuses avaient étés contraintes de satisfaire plus de client qu'elles n'auraient dût. L'ancienne noble n'avait pas arrêté. Sitôt qu'un homme sortait, la brunette n'avait que le temps de se donner un coup de peigne, de retoucher son maquillage en deux temps trois mouvements et hop, un nouveau client, homme ou femme, entrait dans la chambre où la délicieuse avait travaillé. Ceci étant, non content de les contraindre à enchaîner les clients, il avait fallut que la Délicieuse change de chambre de temps à autre, en fonction de ce que les clients avaient demandés et payés.

Delilah avait enfin put rejoindre sa chambre. Elle s'était allongée sans rien dire, vidant son esprit. Elle écoutait le bruit de sa respiration et tout son corps semblait ravi d'être enfin tranquille. La délicieuse aimait son métier, c'était certain, mais aujourd'hui, cela avait vraiment été une journée de fou et les membres de la jeune femme n'en pouvaient plus d'avoir trop jouis. Comme elle était libre pour une heure - enfin - la belle se reposait car bientôt, elle devrait ressortir. Non pas que du travail l'attendait mais elle avait une chose importante à faire : aller soutenir une apprentie qui n'avait jusque là connu que des femmes. Ce soir, cette demoiselle deviendrait une ribaude... un homme, pour cela, lui prendrait sa virginité. Delilah avait été très présente pour cette demoiselle, la conseillant, lui apprenant comme amuser les hommes, la rassurant aussi. C'était l'une de ses deux protégées.

La belle brune changea de robe, ressortant de sa chambre. Dans les couloirs, les apprenties et ribaudes se poussaient pour la laisser passer. Après tout, Delilah était l'une des délicieuses de la maison. Ces femmes fascinaient souvent les ribaudes. En fait, toute fille qui aimait ce métier aspirait à devenir, un jour, une délicieuse du manoir. Une fille de talent comme la belle ancienne noble. Les apprenties, ou toute demoiselle qui détestait ce métier, aimait beaucoup moins les Délicieuses. Néanmoins, qu'ont les aiment où qu'on les détestent, on leur montrait du respect. Parce que généralement, on préférait cela que de recevoir des réprimandes. Mais bref.

Delilah arriva bientôt devant la chambre où Katrin devrait offrir son corps à un homme pour la première fois. Une autre délicieuse était là. La belle brune savait pertinemment que cette autre fille de la maison n'aimait guère la future ribaude, reprochant le fait que, durant sept mois, l'apprentie n'avait pas eu à coucher avec des hommes. La délicieuse put voir l'autre femme avancer. Mais elle lui passa devant, accélérant le pas, protégeant l'allemande. Un regard et l'autre compris qu'elle n'avait rien à dire quand à ce qui arrivait à Katrin.

La Délicieuse aida sa protégée à ouvrir la porte, consciente que c'était dur pour la demoiselle... Aussi dur surement que cela l'avait été pour la jeune femme le jour où elle avait été contrainte de se prostituer pour un client particulier : son demi-frère qui voulait la posséder et l'avait violé lorsqu'ils étaient plus jeunes. Delilah attendit que la jeune femme entre dans la chambre et s'éclipsa, perdue dans ses pensées. Se jugeant assez reposée, la demoiselle décida de s'occuper l'esprit en allant s'occuper d'un client. Ce fut un charmant jeune homme qui n'avait réservé aucune fille.

Lorsque le client la quitta, la belle rejoignit la chambre de Katrin afin d'y laisser un message avant de s'en retourner dans ses appartements. Assise sur son lit, la demoiselle attendit que sa protégée arrive. Enfin, la demoiselle arriva, s'installant sur le lit de la délicieuse, qui l'y invitait. Cette dernière la prit dans sas bras pour la cageoler, la consoler. L'ancienne noble se demandait comment cela s'était passé. Apparemment mal ? Ou n'était ce que l'idée de n'être plus vierge qui faisait pleurer la ribaude ?

"- Allons, Allons..." répétait Delilah en Allemand pour calmer les larmes de la demoiselle.

Ceci rappelait à Delilah comment elle même avait perdu sa virginité : à douze ans, par son demi-frère. Elle n'avait pas voulut. Il l'avait violé. Elle avait eu beau crier, appeler à l'aide, personne n'était venu à son secours. Et Eric avait continué, revenant souvent violer l'adolescente. Et puis un jour, il avait fait en sorte que la baronne soit déchue de son titre. Vraiment, le remariage de monsieur de Hanval n'avait pas réussit à sa pauvre enfant. Quoique aujourd'hui, la jeune femme ne s'en plaignait point.

"-Comment était-ce ?" demanda la française en Allemand, avec un bien piètre accent.

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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyDim 23 Oct - 15:09

    Je n’oublierai jamais cette journée, même en le voulant le plus au monde, je ne pourrais oublier ce qui était arrivé aujourd’hui. Ca avait été moins horrible que ce que j’avais imaginé, mais mon imagination fertile avait largement joué contre moi à me faire imaginer toute sorte de choses plus horribles les unes que les autres. Dans un cas de figure j’avais imaginé qu’il soit violent, qu’il me frappe et fasse comme si il me violait, cette pensée m’avait terrifiée et horrifiée pendant toute la nuit, je n’avais pas fermé l’oeil de la nuit dernière et à peine la nuit d’avant, parce que j’étais trop épuisée pour ne pas m’effondrer. J’avais aussi imaginé que ça puisse se faire sans la moindre attention, il écarte mes cuisses, prend ce qu’il est venu prendre et faire ce qu’il voulait faire avant de me laisser là bêtement dans cette chambre. Le souvenir est pour l’heure très embrouillé dans ma tête, c’est comme si je n’y avais pas vraiment été, en fait entre le dernier regard qu’avait eu pour moi Delilah, m’encourageant à oser entrer dans la pièce et ce moment où j’étais dans le bain, il y avait beaucoup d’informations qui se mélangeaient. Je me souvenais d’avoir utiliser mes mains comme Delilah m’avait montrée, je me souviens que j’avais joué avec ma bouche et ma langue, je sais aussi qu’il m’a tiré les cheveux un moment donné et qu’il a rouspété sans doute parce que je prenais trop de temps ou que j’allais le faire jouir rien qu’avec ma bouche...Je crois que j’aurais pu aller jusqu’à le faire jouir entre mes lèvres pour éviter d’être dépucelée, mais il ne l’avait pas entendu de cette oreille et il m’avait prise...Je me souviens que je ne le voyais pas quand il m’a pénétrée pour la première fois, il était derrière moi et le reste...je n’ai pas de souvenir net, c’est embrouillé et incompréhensible, de toute façon, je ne veux pas savoir.

    J’avais beaucoup de chance d’avoir la Délicieuse pour m’aider et m’apprendre, elle est un peu mon professeur de beaucoup de choses. De français tout d’abord parce que je ne parlais pas la langue il y a sept mois quand j’avais été kidnappée pendant le congrès des bijoutiers, ensuite pour m’occuper des hommes, c’est à elle que je devais d’avoir su lui donner du plaisir avec ma bouche parce que autrement je crois que je n’aurais vraiment pas été capable de faire quoi ce soit. J’avais simplement appliqué ses conseils, fait ce qu’elle m’avait dit, quand elle m’avait dit. Des repères de plaisir pour faire ci ou faire ça, pour arrêter quelque chose, elle m’avait apprise à comprendre l’excitation et le plaisir chez un homme et comment le faire grandir selon ce qui arrive et ce que je fais. J’avais de la chance qu’il en soit ainsi et je le savais parfaitement mais les choses ne seraient pas éternellement comme ça. J’étais contente de pouvoir partager un peu de mon expérience à moi avec Delilah, oh bien sûr en tant que Délicieuse elle avait une expérience incroyable avec les hommes comme les femmes, mais j’avais encore un petit secret bien à moi, que je réalisais de ma langue et qui savait la mettre dans un bel état d’excitation. C’était quelque chose que je ne pouvais pas vraiment lui apprendre, je le devais à...je ne sais pas quoi, mais elle adorait ça, ce petit truc que j’arrivais à faire avec ma langue, l’enrouler autour de son délicat mont de Vénus et qu’elle m’avait conseillée d’utiliser sur le sexe de l’homme qui prenait ma virginité avec raison, il avait adoré.

    Je m’attendais à finir la soirée à pleurer dans mon oreiller sous le regard des autres Ribaudes sûrement moqueuses dans le dortoir, mais il se trouvait que Delilah m’invitait dans sa chambre, il ne m’en fallait pas plus pour y aller et à peine arrivée et installée près d’elle pour exploser en larmes de détresse. Je souris en l’entendant me parler ma langue, ça calme un peu les larmes de la voir faire des efforts, elle a un accent très audible et très français, mais elle fait l’effort et je me doute que mon français est loin d’être parfait dans la syntaxe de mes phrases, le choix de mes mots et mon accent qui doit bien s’entendre également. Elle demande comment ça s’est passé, je m’écarte un peu d’elle en essayant d’avoir un petit sourire, je ne me souviens pas précisément mais il n’a pas été violent de ça je suis sûre et certaine, alors j’imagine que ça c’est passé plutôt bien non ? De mes mains tremblantes je la fais allonger sur le lit, m’allongeant juste en face d’elle avant de me tourner, dos à elle, prenant sa main pour la passer au-dessus de moi, son bras semblant me protéger et sa main posée sur mon ventre, je tremble mais son souffle chaud dans ma nuque m’apaise, sentir sa présence, je parviens enfin à parler un peu, m’essayant difficilement au français :


    « Il a pas tapé et fait mal...J’ai juste reçu beaucoup peur et...Schande. »

    Je sais qu’elle ne connait pas ce mot alors je cherche comment l’expliquer et j’essaye, toujours dans mon lamentable français :

    « Quand tu sens toi pas bien parce que tu aimes pas ce que tu as fais...je sais plus comment on dit. »
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Delilah G. Andov
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Delilah G. Andov

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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyDim 23 Oct - 16:12

Delilah comprenait la détresse de la pauvre Allemande. Si la jeune femme aimait son travail et respectait ses patrons ainsi que la clientèle, elle ne cautionnait pas vraiment le travail des rabatteurs qui consistait à enlever des demoiselles pour les prostituer. Enfin. Ce qu'elle ne comprenait surtout pas c'est comment on avait put enlever Katrin alors même qu'elle était quelqu'un de connue. On s’apercevrait forcément de son absence non ?

La manoir était un lieu fantastique pour qui aimait ce métier. Mais pour les filles qui étaient contraintes à se prostituer, à offrir leurs corps, cela ne devait pas être aussi chouette que pour celles qui y étaient la crème de la crème et qui donc avaient des privilèges. Mais apparemment, certains clients aimaient à avoir entre leurs bras des filles sans expériences et/ou qui n'avaient aucunes envies d'être au manoir. La belle trouvait cela assez... déroutant, sachant qu'il y avait en ces lieux des femmes d'excellences qui aimaient se plier aux désirs de la clientèle. Mais si les clients désiraient cela c'est qu'ils devaient très certainement y trouver un plaisir différent de celui ressentie entre les bras d'une prostituée de luxe.

La délicieuse se laissa allonger sur le lit en souriant. Si elle avait invité Katrin à la rejoindre dans sa chambre, c'était bien pour l'éloigner des autres ribaudes. Parce qu'elle se doutait que la jeune femme craquerait pendant la nuit et qu'elle ne tenait point à ce que les demoiselles de son niveaux soient moqueuses envers ses larmes - certaines oubliant elles même au passage qu'un jour, elles aussi avaient été contrainte à faire des choses qui les repoussaient - voire méchante.

La main de la délicieuse, que la ribaude avait posée sur son ventre, se voulait protectrice et rassurante. Delilah respirait le parfum de la bijoutière. Toute deux n'avaient pas eu une vie aussi belle et roses qu'elles auraient put le souhaiter lorsqu'elles étaient enfant. Ceci étant, Katri, grâce à son sacrifice du soir, avait au moins gagné le droit de reprendre la joaillerie. Ce n'était pas rien. Même si, peut-être, à ses yeux, le jeu n'en valait pas la chandelle. La délicieuse ne savait pas trop. Elle était persuadée que la ribaude apprécierait de pouvoir recommencer à créer des bijoux mais elle ne savait pas vraiment si l'allemande trouvait que le jeu en valait la chandelle.

Le pouce de Delilah caressait le ventre de sa protégée avec une certaine douceur alors qu'elle l'écoutait se confier sur sa nuit. Il ne l'avait pas frappé, c'était déjà ça. Certains clients pouvaient se montrer violent. Ceci dit, si tel était le cas, il semblait à Delilah que des mesures étaient prises. Elle n'en savait pas trop sur le sujet, n'ayant jamais été confrontée à un client violent. Et comme en général, elle s'occupait uniquement de sa petite vie et de sa clientèle, la délicieuse ne savait pas vraiment comment cela se passait en pareil cas.

La prostituée comprenait parfaitement ce que la jeune Katrin essayait de lui expliquer. Toutes deux avaient réussie à passer outre la barrière de la langue. En fait, elles faisaient même plus : l'une apprenait le français à l'autre, qui elle même apprenait l'allemand à la Parisienne. C'était un échange culturel et linguistique intéressant. Confronter les traditions françaises aux traditions allemandes les avaient, par ailleurs, beaucoup amusés.

"- Il n'a pas été violent mais... ta préférence est quand même pour les femmes, c'est cela ?" demanda t elle doucement à l'oreille de sa protégée.

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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyDim 23 Oct - 16:30

    La délicieuse était pour moi un cadeau des Dieux, une véritable bénédiction pour moi, elle avait été là au tout début de ma captivité, à mes tous débuts et tout de suite elle m’avait prise sous son aile alors que je n’avais rien à lui rapporter, rien à lui donner. Bien sûr j’étais docile avec les clients mais c’était ça ou me fait réprimander et peut-être offrir à des hommes, combien de fois avait-on utilisé ma virginité pour me faire peur ? Et maintenant qu’il n’y avait plus ce moyen de me faire pression, je suppose que ça allait être de pouvoir continuer à être bijoutière qui servirait à me maintenir bien docile et obéissante, je détestais ces gens, ce qu’ils m’avaient fais, si au moins je prenais plaisir à ça ! Pas physiquement bien entendu parce que c’est évident que sous les coups de langue, les doigts et parfois l’ingéniosité de mes partenaires j’avais toujours -ou presque- fini par jouir. Et pus Delilah m’avait apprise à simuler pour le cas où je sentais que la cliente n’arriverait pas, en fait elle m’avait apprise toutes les ficelles du métier, ce qu’il fallait savoir, ce qu’il fallait faire, ce qu’il fallait éviter, beaucoup de choses différentes et indispensables. Si un client fait jouir, tu as toutes les chances qu’ils soient contents, parlent de toi avec les patrons et que tu y gagnes des avantages, Delilah m’avait expliquée ça comme ça et ça marchait vraiment bien, jamais une de mes clientes ne s’étaient plaintes sauf une...Mon drame fut de m’être laissée porter par ma propre excitation et de l’avoir faite jouir avant qu’elle ne me fasse jouir, elle n’avait pas appréciée, trop certaine que ses doigts me feraient atteindre l’orgasme avant que les miens ne la fassent céder au plaisir intense de la délivrance. J’avais eu une gifle magistrale et puis Delilah m’avait dit que ce n’était rien, que ça arriverait sans doute encore, que certains clients n’étaient de toute façon jamais satisfaits et que les patrons le savaient, mais là, la cliente restait à regarder, la gifle avait été obligatoire. Toutefois parfaitement exécutée car je n’avais pas saignée, ni eu de marque, tout un entrainement apparemment !

    Là avec Delilah, tout ça semblait si loin, le premier jour semblait si loin, je m’étais fais la promesse que dès que je pourrai créer à nouveau des bijoux, le premier serait un cadeau à Delilah, je n’avais pas encore d’idées, mais pour tout le bien qu’elle me faisait par sa présence, j’aurai déjà un cadeau ce soir. Cette tenue que j’avais porté après avoir été enlevée, ma propre création dont les voiles avaient été arrachées, c’était dans cette tenue qu’elle avait faite ma rencontre et je sais qu’elle avait beaucoup aimé cette tenue. Bien des fois j’avais pensé lui offrir mais c’était tout ce qui me rattachait encore à ma vie d’avant, aujourd’hui j’aurai autre chose, de pouvoir travailler des bijoux à nouveau alors je pourrai lui faire ce cadeau sans doute, je l’avais emmenée avec moi parce que malgré la honte de ce qui m’était arrivée, j’avais besoin de sa présence pour se faire un peu différente, d’abord pour m’expliquer ce que mon nouveau statut signifiait ici, ensuite pour me faire sentir que malgré ce qui m’était arrivée, j’étais toujours désirable. Ce pouce sur mon ventre semble déjà pour dire que je lui plais toujours un peu, je ne sais pas ce que j’avais imaginée mais je pensais que de perdre ma virginité, je semblerai devenue un monstre, ça me terrifiait mais apparemment ce n’était pas le cas. Les larmes s’étaient tues, principalement parce que mes yeux me brulaient trop, je hoche la tête pour toute réponse à la question de Delilah avant de préciser :


    « C’est moins le pire que je croyais. »

    Je n’ai pas peur de parler français avec elle, elle ne se moque pas de moi quand je m’exprime mal, ça m’encourage à essayer, j’aimerai parfois qu’elle me reprenne plus, mais je ne lui en laisse pas le temps :

    « J’aimerai que tu expliques à moi, maintenant je suis Rigolote, qu’est-ce que ça veut dire qui devient différent ? Je dois faire des choses en plus ? J’ai droit de choisir les acheteurs...euh...les clients ? »
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Delilah G. Andov
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Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] _
MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyDim 23 Oct - 21:43

La délicieuse Delilah aimait beaucoup le talent de la belle Katrin. Certes, elle n'avait vu qu'une unique création de la jolie brunette mais elle était tombée amoureuse de son génie. Et elle était bienj loin de se douter que l'ancienne apprentie pensait lui offrir son œuvre dès lors qu'elle pourrait retrouver les ateliers d'un joaillier. C'était une pièce unique, née de l'imagination de la bijoutière et l'ancienne noble savait que son amie y tenait beaucoup. Ce qui s'expliquait beaucoup par le fait qu'il n'y avait plus que ce bijou pour la rattacher à son ancienne vie.

Delilah Georgie Andov, née de Hanval mais déchue de son titre, n'était pas du genre à se moquer de ceux qui avaient des difficultés, quel qu'en soit l'origine. Donc, si la jolie Katrin avait des problèmes avec la langue française, ce n'était certainement pas la délicieuse qui la jugerait, d'autant plus que cette dernière était bien consciente de ne pas exceller dans l'étude de son allemand, que miss Hemmerich tentait justement de lui inculquer. Surtout qu'avec son accent très français, cela n'était pas très... glorieux à entendre.

Par ailleurs, la délicieuse avait bon espoir de parvenir à ce que son amie parle et comprenne correctement la langue du pays. Ceci étant, la tâche se révélait ardue, le français étant bien connu pour être une langue très difficile à apprendre. Il y avait tant de mots qui voulaient dire la même chose mais ne se prononçaient pas de la même façon. Et d'autres qui se prononçaient exactement de la même façon, comme chant et champ mais qui ne voulaient absolument pas parler de la même chose. Pour une Allemande, apprendre le français devait véritablement être un calvaire et Delilah avait l'impression que l'apprentissage de la langue allemande était bien plus simple. D'ailleurs, un homme en visite chez son père avait dit, il y a longtemps, que quiconque avait appris le français pouvait bien apprendre toute les autres langues sans grande difficulté.

«- C’est moins le pire que je croyais. »

Delilah allait pour la reprendre, souhaitant ne surtout pas la laisser sur une erreur car elle savait que cela était très mauvais dans l'apprentissage mais son amie ne lui en laissa pas le temps, décidant de l'interroger quand à sa nouvelle condition de ribaude. Il était normal que la belle brune se demande ce que cela allait changer dans sa vie. Delilah avait évidemment la réponse à cette question et c'est de sa voix la plus douce qu'elle répondit à Katrin.

"- D'abord, on dit "C'était moins dur que je le croyais" ma belle. Et pour répondre à ta question... jusqu'ici tu ne gagnais aucun salaire, tout revenait aux Boldwins. Désormais, en tant que ribaude, tu gagnera la moitié de ce que coûte la passe. En plus, tu gagne un rang plus élevé, tu sera donc plus respectée. C'est à peu près tout ce qui change si je me souviens bien. Après, si tu devient Délicieuse un jour, tu gagnera toujours la moitié de ce que le client payera pour t'avoir, mais comme tu sera "louée" plus cher, tu recevra plus d'argent. Ainsi que des bijoux et des robes, quelquefois. Et surtout... le droit de sortie. Nous pouvons sortir dans Paris. Et nous avons des chambres à nous, on ne partage pas de dortoir..." avait elle répondue, s'efforçant de le faire en langue Allemande.

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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyLun 24 Oct - 7:20

    Je ne sais pas pourquoi la française faisait tout ça pour moi, elle n'avait pas à le faire, son rôle en tant que Délicieuse n'était pas de s'occuper d'une Apprentie, en fait quelques autres Délicieuses prenaient très mal ma condition ici. J'avais réussis par un miracle quelconque à convaincre les Boldwins que mon expérience avec les femmes étaient mon meilleur atour, que je serais nulle avec un homme, ce qui serait véritablement le cas soit dit en passant, et j'avais ainsi eu pendant sept mois, uniquement des clientes et aucun client. Bien sûr tout à une fin et puis les Boldwins avaient trouvé un excellent moyen de pression avec ma virginité, fais ce qu'on te dit ou on te la ravie...Je m'étais donc exécutée bien docilement, acceptant mois après moi la dure réalité, jamais plus je ne partirai d'ici, même en devenant Délicieuse comme Delilah, je serai à jamais captive de cet endroit où je n'avais jamais voulu être, c'était j'imagine le prix à payer pour avoir défrayée la chronique par mon bijou très osé et mon orientation sexuelle toute particulière. Je ne peux pas dire que je ne me plaisait pas ici, la peur d'être avec un homme était toujours présente mais la présence de Delilah me rassurant et me faisait beaucoup de biens, c'était une amie que jamais je n'aurai rencontrée en dehors de cet endroit et ça fait énormément de bien de l'avoir, de la savoir là pour moi et avec moi.

    Sa lutte, car c'en était vraiment une, pour parvenir à m'apprendre le français semblait un peu désespérée, c'est qu'à vingt-sept ans ce n'est pas franchement évident et entre deux clientes ça ne l'est pas beaucoup plus. C'est une langue compliquée, chez nous en Allemagne, les verbes se conjuguent tous de la même façon et les exceptions sont très rares, en France chaque verbe à sa conjugaison, il y a des centaines d'accord différentes, des accents bizarres et des mots qui se prononcent pareils, ne veulent pas du tout dire la même chose et en plus ne s'écrivent pas du tout pareil ! Bon je suis encore loin de savoir lire ou même écrire le français, mais je le comprends déjà assez bien, bien mieux que je le parle. Delilah me regarde parfois avec de grands yeux quand je lui fais une bête et méchante traduction, je prends la façon dont je le dirais en allemand et je le dis en français, évidemment ça donnait un résultat qui ne me déplaisait pas mais qui semblait vraiment terrifier Delilah, il y avait de quoi bien sûr mais je l'ignorais. Je remarque tout de suite après ma réflexion sur le fait d'avoir été un homme que quelque chose cloche et je sais qu'elle va me reprendre, ce n'est pas pour fuir ça que je continue de parler.

    Elle me reprend finalement par deux fois d'ailleurs, la première pour me dire qu'on dire "moins dur" et pas "moins pire", je me le répète dans ma tête plusieurs fois, et j'écoute ce qu'elle dit...Ribaude pas Rigolote ! Je crois qu'elle n'avait même pas remarqué, je murmure pour moi Ribaude plusieurs fois, je ne sais même pas ce que ça veut dire ! J'écoute ses explications en allemand, son accent est franchement charmant, c'est un accent français très prononcé mais elle parle vraiment bien, place du verbe, accord, elle parle très bien. Je m'arrange pour me tourner vers elle autant que faire ses peut, je finis par réussir à être face à elle, lui adressant un petit sourire, mes yeux rougis par les larmes et toujours douloureux, elle est vraiment belle et très troublante, une femme comme elle pourrait avoir tous les hommes de son choix hors de ces murs mais elle se plaisait vraiment ici, elle me l'avait déjà dit plusieurs fois parce que je refusais de la croire, mais non, elle aimait vraiment beaucoup être ici, elle y trouvait son compte et son plaisir. Je la regarde dans les yeux et lui demande :


    « Est-ce que je peux être ici avec toi pendant tout la nuit ? »

    Je vois que ma phrase ne va pas, je l'entends et je pose un doigt sur ses lèvres, je réfléchis et je me reprends :

    « Est-ce que je peux rester ici avec toi pendant toute la nuit ? »

    A son sourire je devine qu'il y a du mieux et quand sa tête me fait signe que oui, je souris et me lève et la fait asseoir au bord du lit :

    « J'ai un présent pour toi. »

    Approchant de la porte, je me permets de la verrouiller et quand je me rapproche d'elle, je cherche dans une petite poche de ma robe qui sert à mettre un éventuel petit plus d'un client pour trouver un paquet. Continuant d'approcher, je fais glisser la robe au sol, je suis nue dessous et j'arrive à hauteur de la Délicieuse, hésitant un instant, je choisis de me mettre à genoux entre ses jambes, lui posant le petit paquet improvisé dans du papier journal :

    « Pour tous les efforts que tu as fais pour apprendre ma langue. Et pour toute le temps que tu usé pour apprendre le français à moi. Je sais que tu aimais beaucoup, je te donne parce que ça me fait plaisir, pour dire merci. »

    C'est ce fameux bijou qui m'avait valu de finir ici, ce body de chainettes en argent qui ne cache absolument rien mais sublimera divinement le corps de la Délicieuse. Elle ouvre son cadeau et je la déshabille pour lui faire enfiler, elle est divine avec ce bijou sur elle, j'en tremble. Elle pose ses mains sur mes épaules mais ce soir, je me sens...différente. J'attrape ses mains et pour la première fois, j'ose la "dominer". Le terme est fort, je suis à califourchon sur son corps, ses mains de chaque côté de sa tête tenue par les miennes, elle pourrait reprendre l'avantage n'importe quand et je le sais :

    « Cette nuit tu es à moi, tu as beaucoup aimé de t'amuser avec moi, cette nuit c'est moi qui m'amuse avec toi. »

    Et puis je me penche vers son oreille pour lui demander, bien loin de ce petit jeu que je venais de "démarrer" :

    « Dis...est-ce que tu trouves que je suis toujours belle ? Même après...tu as toujours envie de moi ? »

    Une vraie inquiétude sonne dans ma voix, suis-je encore désirable ?
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Delilah G. Andov
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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyVen 28 Oct - 14:45

Dehors, alors qu'elle n'était encore qu'une adolescente, Delilah avait eu des prétendants. Beaucoup. Elle avait été fiancé aussi, à un homme bien fortuné. Par son père. Évidemment savoir si sa fille serait heureuse de ce mariage, si l'idée d'épouser un vieux quarantenaire ne la dérangeait pas... Cela avait été le cadet des soucis de Monsieur de Hanval. Mais elle avait eu des hommes. Tous ceux qu'elle avait voulu, ou presque. De son ami Louis aux comptes et marquis de passage. Elle avait été une adolescente tendre dans la couche de ces messieurs, n'imaginant pas un instant se prostituer un jour. C'était une jolie baronne. En dehors du manoir, séduire lui avait été facile. Alors dans un univers aussi limité, cela l'était peut être encore plus, quoique la concurrence y était plus sévère que dans le tout Paris.

Delilah de Hanval, qui s'appelait désormais Andov, était une certes très jolie demoiselle de presque vingt-sept ans, mais la ribaude qui lui faisait face était elle aussi d'une grande beauté. Son corps avait été fait pour être aimé et la délicieuse ne s'étonnait guère que Katrin ai été enlevée pour travailler au manoir. Son accent Allemand, ses boucles brunes délicates, sa peau de pêche... L'ancienne noble ne doutait pas que les clientes avaient pris plaisir entre les bras de l'ancienne apprentie et que l'homme qui venait de lui prendre sa virginité avait été fort satisfait de ce moment, même s'il avait sûrement payé le prix fort pour y avoir droit.

La délicieuse Delilah sourit lorsque sa petite protégée corrigea elle même ses propres propos. C'était signe d'une avancée, que la nouvelle ribaude écoutait les "leçons" de la française et qu'elle retenait beaucoup de leur contenu. La brunette était fière de son élève qui maintenant, arrivait même à se rendre compte d'elle même lorsque sa phrase n'était pas correctement construite. C'était un réel grand pas dans l'apprentissage de la langue française et l'ancienne noble ne peut que le reconnaître.

Katrin voulait passer la nuit avec Delilah et cette dernière ne voyait aucune raison de lui refuser cette requête. Alors elle acquiesça d'un mouvement de tête tandis que l'autre demoiselle la faisait asseoir sur le lit en disant avoir un présent pour ma délicieuse qui, intriguée, se demandait de quoi il pouvait bien s'agir. La ribaude sort alors un petit paquet de sa poche, tandis que son amie et protectrice admire la beauté de ses traits.

La délicieuse regarde l'autre demoiselle se dévêtir et sourit, devinant bien vite que l'ambiance dans sa chambre ce soir sera des plus torrides puisque Katrin se retrouve nue devant elle et s’accroupie entre les jambes de l’ancienne noble qui ne manque pas de la regarder en se demandant encore quel est le présent et ce que compte faire la ribaude. Celle-ci dépose d’ailleurs le paquet sur les cuisses de la délicieuse qui l’ouvre alors, découvrant le fameux bijou qui l’avait fait rêver.

« Pour tous les efforts que tu as fais pour apprendre ma langue. Et pour toute le temps que tu usé pour apprendre le français à moi. Je sais que tu aimais beaucoup, je te donne parce que ça me fait plaisir, pour dire merci. »

Delilah ne sait plus quoi dire, touchée par ce présent, sachant combien il compte aux yeux de la ribaude. Alors elle commence par refuser puis finit par abdiquer Katrin étant déjà occupée à lui enfiler après l’avoir déshabillée. Alors la jeune Andov la remercie, avant de s’apercevoir dans une glace, magnifique dans ce délicieux écrin.

« Cette nuit tu es à moi, tu as beaucoup aimé de t'amuser avec moi, cette nuit c'est moi qui m'amuse avec toi. »

Delilah la regarde avec fierté, heureuse de la voir oser, heureuse de voir qu’elle prend les devants. Parce qu’avant, Katrin n’osait pas vraiment s’imposer face à son instructrice de français. Avant cette nuit, c’était la délicieuse qui dominait l’action.

« Dis...est-ce que tu trouves que je suis toujours belle ? Même après...tu as toujours envie de moi ? »

Delilah compris alors que Katrin était très perturbé par l’idée d’être moins désirable à cause de ce qui s’était passé cette nuit. La délicieuse lui sourit alors avec douceur afin de la rassurer et l’attira à elle dans le but de l’embrasser tendrement.

« - Bien sûr que j’ai toujours envie de toi… Tu es magnifique Katrin… Si tu m’avais connue vierge, m’aurais-tu moins désiré simplement parce que j’aurais connu un homme ? »

Le regard de Delilah se faisait brillant de convoitise à mesure qu'elle admirait les formes délicieuses de la ribaude installée à califourchon sur son corps, prête à s'amuser. L'ancienne noble appréciait la vision de cette brunette joueuse au dessus d'elle à sa juste valeur.

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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptySam 29 Oct - 11:55

    Delilah, par sa seule présence, avait un quelque chose de magique, quelque chose d’apaisant et de très plaisant, j’ignore comment elle faisait, si ça lui venait naturellement ou si au contraire elle avait véritablement un truc. En tout cas, lorsque j’étais avec elle, j’oubliais tous mes problèmes, j’oubliais ce lieu, mes craintes et mes appréhensions, elle m’apportait beaucoup de choses, dont notamment une certaine quiétude qui était dure pour moi à avoir en tout instant et toute heure. Les Boldwin avaient bien compris qu’en parlant de ma virginité, ils avaient tout pouvoir sur moi, que je plierai à chacun de leurs caprices pourvu que ça sauve ma virginité et pourtant ils me demandaient de l’offrir pour devenir Ribaude. Ce n’était pas une libération d’un joug ou la consécration de mes mois passés ici de devenir Ribaude, c’était une petite évolution vers une liberté mais pas la liberté. Je me libérais de la crainte de perdre ma virginité même si je n’avais aucune envie de l’offrir à un inconnu, pour me retrouver sous le joug d’un nouveau moyen de pression des gérants du Manoir sur moi, celui de ma passion avec laquelle j’avais la chance de pouvoir renouer à présent. Et même si ce n’était que quelques heures par jour, dans une boutique qui n’était pas la mienne et uniquement pour la famille Boldwin et les filles du Manoir, ça me convenait, je pouvais revenir à ma passion, ça n’avait aucun prix car c’était comme si une partie avait été arrachée de moi lorsqu’on m’en avait privé, j’attendais avec hâte que cela finalement ne revienne et désormais, il ne tenait qu’à ma virginité de pouvoir renouer avec cette passion, je fis ce que sans doute quiconque aurait fait à ma place, je me laissais ravir ma virginité.

    Il avait été indispensable que Delilah m’aide à entrer dans la pièce car je n’aurais jamais réussis de mon seul gré, mais désormais à l’intérieur, je n’avais plus le choix, je fis ce que la Délicieuse m’avait appris, recevant quelques remarques plus joueuses que méchantes sur mon inexpérience. Et finalement ce fut en douceur qu’il me prit ma virginité, ça n’avait pas été atrocement douloureux, ça n’avait pas été atrocement désagréable, il avait été doux et ça m’avait fait beaucoup de bien de sentir sa douceur, ça ne changeait rien à son acte et au fait qu’à jamais il demeurerait pour moi, celui qui m’a pour la première fois pénétrée de sa virilité, mais sa douceur apaisait et rendait plus humain et plus supportable l’horreur de ce moment. Pourtant ma belle Délicieuse m’avait expliquée que je ne me changerai pas en monstre, elle m’avait expliquée que ça ne changerait rien à ma personne, que c’était plus dans ma tête qu’autre chose, mais comment vouliez-vous raisonner de la sorte ? Vingt-sept ans et finalement dépuceler, je ne sais pas pourquoi j’ai tant de mal à me faire à l’idée que c’est quelque part « normal », je me souviens simplement de ce qu’il a fait et ce soir, ça fait très mal d’y penser.

    C’est pour ça que je retrouve mon exquise mentor, je craque, je panique, je me ressaisis, je suis très perdue en réalité, partagée entre tellement d’émotions ridiculement contradictoires que je ne comprends pas du tout lesquelles sont réelles et lesquelles viennent tout simplement de mon cerveau affolé, et puis finalement je m’apaise et me calme, je me décide à donner à la Délicieuse ce cadeau que je voulais lui donner pour ses efforts, mais un peu de mise en scène n’a jamais fait de mal, j’approche de la porte et la verrouille, prenant le paquet dans une main avant de faire chuter ma robe au sol et de venir la rejoindre, m’agenouillant entre ses jambes, lui présentant ce cadeau que je lui fais. Le sourire qu’elle arbore, l’émerveillement dans ses yeux, c’est pour ça que j’avais choisis la bijouterie parce que les gens s’émerveillent des créations, et c’est ainsi que je refuse toute protestation, déshabillant sans attendre la ravissante Delilah pour lui passer le bijou qui ne cachait rien de son corps mais le sublimait indéniablement, elle était belle ainsi, mais je décide que ce soir, je dirige, l’allongeant, la dominant de mon corps et tenant ses mains, en un coup de hanche, elle renverserait la situation à son avantage mais elle ne le fait pas et finalement je lui pose cette question fatidique qui me brule les lèvres. Me trouve-t-elle encore désirable ?

    Elle me sourit et je m’apaise de suite, elle m’attire vers elle et m’embrasse, un sourire illumine mon visage, sa question me nécessite une petite réflexion pour bien la comprendre et puis je secoue doucement la tête :


    « Non, je t’aurais toujours trouvé très belle. Et j’aurais toujours eu envie d être avec toi les nuits. »

    Je souris et murmure à son oreille :

    « Ce soir, je veux que tu es à moi, tu n’as droit que à prendre du plaisir. »

    Je me lève et cherche un peu plus loin de quoi me ravir, prenant sa main droite, je l’attache au montant droit du lit, pareille avec la gauche, et joueuse, je rajoute un bandeau sur les yeux avant de dire, un brin gênée de cette confession :

    « J’ai toujours eu envie te mettre comme ça et faire subir tout quoi je veux. »

    Evidemment, que des choses positives elle s’en doutera, me levant de ma position à califourchon, je vais sans faire un bruit me mettre sur sa gauche, posant une main douce, du bout des doigts, sur son pubis, la faisant remonter avec une douceur absolue jusqu’à son cou, me penchant je viens l’embrasser alors que mes mains trouvent sa hanche pour l’une et sa poitrine pour l’autre :

    « Je sais tu dois avoir entendu souvent mais tu plais à moi beaucoup. »
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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyDim 30 Oct - 22:02

«- Non, je t’aurais toujours trouvé très belle. Et j’aurais toujours eu envie d être avec toi les nuits. »

Delilah eu un petit sourire satisfait, heureuse d'avoir put rassurer sa petite protégée quand au désir qu'elle pouvait faire naître chez elle, malgré la perte de sa virginité. Bien évidemment que la belle allemande n'était pas moins jolie simplement parce qu'elle avait eu une aventure sexuelle non désirée avec un homme. Bien sûr que Delilah avait toujours autant envie qu'avant de caresser sa peau douce et ses courbes délicates, d'embrasser ses lèvres gourmandes et de la faire gémir sous ses caresses. Oui, l'ancienne noble avait toujours envie de regarder sa petite protégée dans les yeux au moment de sa jouissance, tout comme elle avait encore envie de plonger ses lèvres dans ce cou si pâle pour remonter jusqu'aux lobes des oreilles et les mordiller.

«- Ce soir, je veux que tu es à moi, tu n’as droit que à prendre du plaisir. »

Delilah notait quelques erreurs dans les paroles de Katrin et se promis de lui en faire part un peu plus tard. Ce n'était guère le moment pour la reprendre. D'abord elles allaient se faire du bien, toute les deux et surement jouiraient elle un long moment sous les caresses l'une de l'autre. Ensuite elles dormiraient, leurs corps nus entrelacés. Demain, l'ancienne noble pourrait signaler ses erreurs à son élève et les lui faire corriger. Mais pour l'heure, la française n'avait pas envie de s'occuper de ça, bien trop curieuse de voir ce que lui réservait la jolie Miss Hemmerich, alors que cette dernière prenait les devants.

Et qu'elle n'est pas la surprise de la belle Delilah lorsqu'elle voit sa petite protégée lui attacher les mains au lit. Et lorsque la jolie brunette se retrouve avec un bandeau sur les yeux, son excitation est bien évidemment à son comble, curieuse de savoir ce que Katrin lui réserve comme sort pour la nuit. Ceci étant, l'ancienne baronne de Hanval ne doutait pas que la soirée serait des plus agréables.

«- J’ai toujours eu envie te mettre comme ça et faire subir tout quoi je veux. »

Delilah sourit plus encore, heureuse que Katrin ose enfin assumer cette envie qui n'était pas pour lui déplaire. C'était assez excitant de n'être pas maitre de la situation, surtout lorsque l'on ne voyait rien à ce qui se passait. Évidemment, le plus souvent, avec les clients, la délicieuse était soumise à leurs moindres désirs et n'avait pas le dessus. Mais, le fait d'avoir les yeux bandés était vraiment très original et surprenant pour elle.

«- Je sais tu dois avoir entendu souvent mais tu plais à moi beaucoup. »

"- Merci ma belle..." murmura Delilah, un fin sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyMer 2 Nov - 13:08

    Bien sûr que je l’aurai toujours trouvée belle ma charmante Délicieuse, comment ça aurait pu être autrement ? Depuis le premier jour elle était vraiment incroyable avec moi, prévenante, sympathique, elle prenait le temps de m’apprendre la langue, elle prenait le temps de me guider et de traduire quand je ne comprenais pas, elle faisait tellement d’efforts avec tellement de bonnes volontés que jamais je ne pourrai la trouver hideuse. Et puis nous étions ici pour vendre notre corps, alors perdre notre virginité c’était plutôt quelque chose de tellement sous-entendu que c’était une évidence. Le fait était que j’avais réussis quelque chose de vraiment unique en préservant ma virginité pendant sept mois, parce que les Boldwin avaient vu là un moyen de pression incroyable et que j’avais assez d’expérience avec les femmes pour sembler au moins être une Ribaude...Mais avec les hommes, je ne savais finalement jamais que ce sur m’avait expliqué Delilah, autant dire très peu car je me faisais mal à l’image...Je n’avais même jamais vu d’homme nu alors imaginer à quoi ressemble un pénis et surtout ce qu’ils pouvaient en faire...beurk...Finalement je devais quand même avouer que j’avais jouis de la virilité d’un homme, que mon dépucelage avait été bien moins honteux et douloureux que tout ce que mon cerveau avait imaginé et surtout, surtout, j’étais encore bien vivante, belle et désirable ! Oui c’était ma pire peur, ne plus être désirable une fois que j’aurai perdu ma virginité, je sais ça semble idiot mais pourtant...Pourtant je n’arrivais pas à m’ôter ça de la tête, aussi entendre de mon amie que je suis toujours belle, c’est franchement quelque chose qui me réchauffe le coeur autant que le corps.

    Et des autres leçons que m’avaient données la Délicieuse, il figurait de savoir accepter mes envies et surtout leurs donner vie, or ce soir semblait une bonne occasion, façon de fêter mon passage au rang de Ribaude et aussi de dire merci à la jeune femme. Pour ça je sais précisément ce que je veux, je veux qu’elle soit mienne de la même façon qu’elle avait déjà fait avec moi, les mains attachées au montant du lit, j’hésite un peu à attacher aussi ses pieds, mais je lui fais confiance pour garder ses cuisses écartées et prêtes à recevoir mes attentions et mes douceurs. Je rajoute toutefois un bandeau sur ses yeux, je veux qu’elle sente au mieux chaque caresse et perdre la vue la rendra tellement plus réceptive, je veux la faire jouir sous ma langue, sans qu’elle ne puisse rien faire pour se « défendre », oui j’ai envie de la dominer et là dans sa position c’est déjà ce que je fais et j’adore ça ! Mais un petit moment confession me fait lui dire combien je la trouve belle une fois de plus, qui pourrait dire le contraire devant cette poitrine si ferme et généreuse...Ah la poitrine de Delilah, honteusement c’était mon péché mignon, je pourrai passer des heures à fixer son décolleté en rêvant que ma bouche se poses sur sa poitrine et là je pouvais le faire et je le faisais ! Je commence par ses tétons que ma langue et mes lèvres viennent faire pointer, c’est bizarre que sa poitrine me plaise tant alors que la mienne me fait honte pas sa taille mais la façon dont mes mamelons durcissent, ils grandissent plutôt beaucoup jusqu’à faire de très belles petites pointes, j’ai toujours eu honte de de ça mais pour l’heure, j’en reviens à Delilah. Petit fantasme honteux, je m’autorise à pincer de mes lèvres ses tétons avant de téter comme le ferait un enfant, oui j’ai un peu honte de le faire, mais Delilah semble plutôt apprécier et moi, c’était quelque chose que je voulais faire depuis le jour un. Abandonnant soudainement le corps de ma belle et douce soumise, je cherche dans ses affaires une plume et doucement je viens caresser son ventre et son pubis, lui arrachant des frissons face à la douceur de la plume. Je joue sur sa poitrine, sur ses tétons durcis, dans son cou, et puis curieuse autant que joueuse, l’envie me vient de tester si elle est chatouilleuse en caressant ses hanches de cette douce plume au contact ô combien plaisant pour elle.
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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyMar 8 Nov - 0:55

Delilah Georgie Andov, Délicieuse au manoir des délices alors qu'elle était née baronne de Hanval, il y a de cela presque vingt-sept ans, était toute excitée de se laisser aller aux envie de sa petite protégée, de se sentir attaché. Aujourd'hui, elle ne contrôlerai visiblement rien, ou pas grand chose, de leurs ébats et cette idée l'émoustillait fortement, curieuse de découvrir quel sort sa jolie partenaire lui réservait pour cette nuit. Elle ne doutait pas que sa petite protégé allait regorger de bonnes idées. Après tout, étant lesbienne, Katrin était plus que douée avec les femmes. Bien plus que Delilah qui, même en étant une délicieuse bisexuelle, avait moins d'expérience avec les filles. D'autant plus que, depuis son arrivée au manoir, elle n'avait eu presque que des hommes comme clients.

Delilah attendait patiemment que Katrin face d'elle son jouet, sans se douter que l'autre brune contemplait sa poitrine. Parce que la délicieuse ignorait totalement que ses seins étaient le péché mignon de sa protégée. Certes, ils étaient bien fait et la nature l'avait vraiment gâtée pour le coup. Ses prétendants autrefois en vantaient les mérites, entre eux. Et sa belle mère, en les voyant se développer, avait éprouvé une vive jalousie pour la fille de son nouvel époux, alors même qu'elle ne la portait pas du tout dans son cœur. Bref. La prostituée ignorait donc que sa jolie partenaire était si sensible que cela à la beauté de son décolleté. Mais cette information l'aurait, très sûrement, ravie. En plus, ce soir, cet atout de l'ancienne noble était plus que bien mis en valeur par le bijou que lui avait offert la joaillère.

Bientôt, la catin sentit que Katrin venait titiller ses tétons, les faisant durcir et pointer, pour son plus grand plaisir. Et lorsque les lèvres de la ribaude pincèrent puis tétèrent la poitrine de la délicieuse, cette dernière laissa échapper quelques gémissement. Avec ses yeux bandés, il était vrai que la prostituée ressentait mieux les sensations procurés par la jolie Katrin. Et puis tout cela cessa, intriguant la fille aux boucles brunes qui se demandait quel nouveau traitement sa protégée allait lui faire subir, pour son plus grand plaisir.

Et puis, la délicieuse soumise sentit des caresses sur son ventre, son pubis, ce qui la poussa à écarter les jambes... Mais il y avait quelque chose de bizarre dans ce qu'il se passait là car les caresses n'étaient pas offertes par une main. Et il fallut un instant à Delilah pour comprendre que, ce qui se baladait sur son corps, était une plume. En tout cas, cela là faisait frissonner et la belle se doutait que Katrin aimait beaucoup voir la délicieuse ainsi soumise à ses idées, jusqu'aux plus tordues. Et puis, la plume vint caresser les hanches de Delilah qui ne put s'empêcher de se tortiller en riant. Elle qui était d'ordinaire une grande chatouilleuse avait l'impression que le fait d'être "aveugle" rendait la sensation vraiment plus profonde.

"- Arrête, arrête." riait elle en suppliant sa protégée, n'en pouvant plus de rire.
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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyMar 8 Nov - 14:52

    Finalement me faire prendre ma petite fleur fut bien moins douloureux et humiliant que je ne le pensais, je ne me sentais pas vraiment bien à cette idée quand j’y pensais, mais ça finirait bien par me passer et puis la présence de Delilah pour moi ce soir m’aiderait vraiment à aller mieux. Qu’elle ait confirmé vouloir encore de moi me plaisait énormément, son avis était vraiment quelque chose de très important à mes yeux, j’adorai savoir que je lui plaisais parce qu’elle me plaisait beaucoup, physiquement parlant, je n’étais pas amoureuse...Enfin je ne crois pas. Non je ne suis pas amoureuse, j’ai surtout envie de profiter de son corps et ce soir, pour la toute première fois, je m’affirme vraiment dans notre relation, ce soir Delilah est à moi, et je compte profiter pour abuser de toutes les bonnes choses que j’aime lui faire. J’adore la voir jouir, la façon dont son corps se cambre, mettant en valeur cette divine poitrine qui captive tellement facilement mon regard. Dire que je me sens toujours tellement fébrile face à elle et cette divine poitrine que la nature lui a donné. Alors ce soir, elle n’est rien qu’à moi ! Je commence par un cadeau qui la ravit et je prends les choses en mains, allez hop, attachée la Délicieuse, livrée à la plus perverse de mes envies ! Un bandeau sur les yeux parce que je veux pouvoir aussi la faire languir et s’inquiéter de ce qui va lui arriver ensuite. Elle a dans sa chambre un nombre de jouets assez surprenants, des jouets très divers pour hommes comme pour femmes, j’ignore qui est le génie qui invente ça, mais je pense qu’il doit avoir de gros problèmes de sexualité quand même pour inventer des trucs pareils. Je sais déjà en partie ce que je vais utiliser, mais pour l’heure, maintenant qu’elle est livrée à moi de la sorte, je la contemple, perdant mon regard sur cette magnifique poitrine.

    D’ailleurs tel un prédateur, je viens attaquer ses seins, jouant avec la rondeur si parfaite et venant ensuite faire pointer les petites pointes de chair de la jeune femme. Elle me laisse entendre combien elle aime, j’aime beaucoup l’idée de savoir que même si elle est douée, je suis la plus douée des deux au moins pour le plaisir entre nous. Avec un homme elle est et sera toujours bien plus douée que moi, mais avec une femme et avec elle, j’ai presque toujours l’avantage de la faire jouir assez aisément, ce qui est à la fois un plaisir, un délice et un péché dont j’aime abuser. Je décide de devenir joueuse et profitant de son état d’aveugle, je cherche une plume très douce pour venir la caresser sur le ventre, sur sa poitrine tournant autour de ses pointes déjà dressées par le traitement précédent, descente vers son pubis, ses jambes s’ouvrent, je glisse sur sa fente intime, joue avec son bouton d’amour, je contemple son corps dans son intimité livrée à mes yeux et aux caresses de la plume. Je continue de caresser son corps avec la plume, trouvant même un endroit chatouilleux, je m’arrête dessus et la torture, elle riait de son rire si charmant tout en se débattant, finissant même par libérer une main, me faisant arrêter. Je prends cette coquine de main qui s’est libérée et la glisse entre mes lèvres, suçotant son index que je mordille doucement :


    « Tentative de échappation ? Ca va coûter punition. »

    Avec mon ton joueur, elle doit entendre que je suis presque en train d’éclater de rire, je rattache sa main avec un « noeud magique », plus elle va se débattre, plus il va se serrer, évidemment la cordelette étant en soie ça ne lui fera jamais mal. Je change aussi le noeud qui tient sa main restée captive, au cas où. Et je reprends mes chatouilles, de mes doigts cette fois, avec beaucoup de douceur et des gestes précis qui la font se tordre de rire, j’arrête, prenant ses seins dans mes mains d’une façon prouvant mon envie de son corps, je me suis placée à côté d’elle et je viens l’embrasser, laissant une main descendre vers son intimité pour doucement passer sur son intimité que j’excite de quelques caresses sur son clitoris :

    « J’ai toujours demandé si je pouvais faire jouir avec ce truc que tu aimes quand je le fais. »

    Descendant de mes lèvres sur son corps, j’arrive à son bouton d’amour. Le « truc » qu’elle aime c’est de me sentir enrouler complètement ma langue autour de son clitoris et de le faire rouler tout en ayant toujours le contact chaud de ma langue qui l’entoure. Je ne sais pas comment ça se fait que ma langue s’enroule de cette façon, mais je sais que sur Delilah, ça a toujours eu un effet très plaisant. Quelques caresses me suffisent à voir son intimité luire de secrétions intimes que je lèche d’un coup de langue volontairement lent et très profond pour lui procurer de suite un maximum de sensations. J’enroule ma langue sur son bouton d’amour, le fait rouler, ses jambes se serrent malgré elle :

    « J’aime beaucoup voir ton corps réagir sans que tu veux. »

    Je me lève pour chercher un autre jouet qu’elle m’avait faite découvrir, une barre qui se fixe aux chevilles pour que la « victime » ne puisse serrer ses jambes. Elle m’avait faite jouir encore et encore après que j’eus perdue un pari contre elle et j’avais dis que je me vengerai, fixant la barre, je reprends mon jeu, décidé à la faire jouir rien qu’en enroulant ma langue, ensuite...Ensuite je verrai déjà.

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Delilah G. Andov
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Delilah G. Andov

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Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] _
MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyMar 8 Nov - 16:23

« Tentative de échappation ? Ca va coûter punition.»

Delilah laissa échapper un rire, fort amusée par cette situation. C'était vraiment drôle et appréciable de sentir Katrin en dominatrice alors que la délicieuse se soumettait à ses désirs. Et puis, avec l'idée de la plume, l'ancienne noble se doutait que la nouvelle ribaude allait trouver milles et unes idées farfelues pour s'amuser à faire craquer sa protectrice. Ce qui n'était pas pour déranger cette dernière qui avait bien envie de s'amuser en devenant le joujou de la belle Allemande.

Comme la française avait malencontreusement détaché l'un de ses liens, elle sentit que sa partenaire venait la rattacher aux barreaux du lit avant de refaire l'autre lien, pour être sûre que ce petit accident ne se reproduise pas. Delilah se demandat un instant qu'elle image elle pouvait bien renvoyer, ainsi nue attachée aux barreaux du lit, un body en bijou qui servait de vêtement érotique et ses cuisses écartés. La vision de sa soumission était elle plaisante ? La pauvrette n'avait aucun moyen de le voir, évidemment, mais elle l'aurait quand même bien souhaitée, désireuse de savoir si elle était jolie, excitante dans cette situation.

Les mains de Katrin vinrent se poser sur l’opulente poitrine de sa partenaire, alors que ses lèvres venaient embrasser Delilah, qui le lui rendit bien, ayant très envie de ses baisers. Et puis une main glissa vers l’intimité de la délicieuse qui frissonna, avant de gémir lorsqu'elle sentit les doigts de sa protégée qui caressaient son clitoris. C'était terriblement bon ce genre de traitement et l'ancienne baronne de Hanval y était très sensible.

« J’ai toujours demandé si je pouvais faire jouir avec ce truc que tu aimes quand je le fais. »

Entendant ces propos que tenaient l'allemande, Delilah imaginait fort bien quel serait le prochain supplice que sa belle geôlière lui ferait subir. Et à vrai dire, elle était très désireuse, hâtive, d'en arriver à ce délicieux moment où Katrin lui ferait son fameux truc si spécial. La délicieuse lui avait bien demandé comment elle faisait mais sa protégée avait toujours rit, évinçant la demande. Soit elle ne savait pas comment elle s'y prenait, soit elle était désireuse de garder précieusement ce secret qu'elle avait.

Enfin, Katrin vint enrouler sa langue autour du clitoris de Delilah qui laissa échapper un nouveau gémissement, renversant sa tête légèrement en arrière sous le joug du plaisir. Et malgré la volonté de la délicieuse, son corps commençait à trembloter un peu sous l'effet des traitements de la demoiselle. Et quand bien même la protectrice aurait souhaité contrôler son corps, elle n'y parvenait plus, ce dernier se dérobant à son commandement à cause du plaisir. Alors, la belle brune se trémoussait sans rien pouvoir faire contre cela. Mais lorsque ses jambes commencèrent à se serrer un peu, involontairement évidemment, cela ne sembla pas du goût de Katrin qui se leva en faisant une confidence.

« J’aime beaucoup voir ton corps réagir sans que tu veux. »

La délicieuse brune attendit un moment avant qu'enfin, la nouvelle ribaude revienne, attachant alors les chevilles de la jeune femme qui comprit immédiatement quel "jouet" sa partenaire avait choisit. Un simple accessoire pour obliger quelqu'un à garder les jambes écartés et que la demoiselle française avait déjà utilisé pour "torturer" la pauvre Katrin, qui avait alors promis de le lui faire payer un jour, ce qu'elle semblait faire aujourd'hui.

Delilah sentit sa partenaire reprendre sa douce torture, pour son plus grand plaisir. La jeune femme sentait le désir dans son bas-ventre, qui se faisait violent, dévorant. Désormais, elle ne cessait plus de gémir, sous les assauts répétés de la langue de l'allemande et cette dernière semblait prendre un malin plaisir à voir Delilah ainsi. Et le fait que la délicieuse avait les yeux bandés et, de ce fait, ressentait les sensations mieux encore, devait, selon l'ancienne noble, vraiment beaucoup plaire à sa douce tortionnaire.
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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyMer 9 Nov - 13:11

    Ce n’est pas que j’aime dominer, mais avoir une belle femme comme Delilah livrée comme ça rien que pour mon plaisir, je ne sais pas quoi dire mais ça m’émoustille vraiment ! C’est qu’elle est une Délicieuse justement, les femmes les plus importantes du Manoir, pas les intouchables mais pourtant j’avais toujours eu peur de vraiment m’affirmer face à elle. Alors elle en avait profité, parfois je crois qu’elle cherchait à me faire réagir même si c’était finalement sans grand succès. Alors ce soir que j’osais, désormais femme si on peut dire puisque ma virginité m’a été prise pour devenir Ribaude même si je m’en serais passée, la dominer finalement, je comptais bien en profiter. J’avais lors de mes nuits solitaires, bien des fois imaginez ce que je ferai subir à Delilah quand elle serait ainsi livrée à moi et très honnêtement, je comptais tout mettre à exécution, absolument tout et ça allait promettre à mon amie un bon moment de jouissance ! Je commence tout en douceur, ligotée, bâillonnée, rien de particulier jusque là sauf qu’elle me plait énormément ainsi, sa poitrine est livrée à mon regard très avide et mes mains toutes aussi désireuses d’abuser du pouvoir qu’elles ont à présent. Et ce body que je lui ai offert, grand dieu, elle est divine, absolument magnifique et livrée de la sorte, c’est une vision somptueuse, je vais prendre beaucoup de plaisir à lui donner du plaisir et à la voir en prendre, mais commençons par le commencement, sa poitrine ! J’en ai toujours eu une envie infinie et je rassasie cette faim sans fin à présent.

    Et puis c’est le jeu de la plume, je découvre mon amie et amante, ce soir ma soumise, comme étant très chatouilleuse, j’en profite largement pour la torturer, elle défait son lien et je lui dis que ça lui vaudra une punition, je la rattache avec ces noeuds que j’adore, plus elle bougera, plus ils seront serrés. Je décide donc de mettre la phase une de mon plan diabolique pour la voir jouir à exécution à savoir, ce petit truc qu’elle adore et qui la met dans des états incroyables. Un petit truc que je fais de ma langue que j’arrive à entièrement enrouler autour de son bouton d’amour pour lui offrir des sensations incroyables. Je n’ai jamais su l’expliquer, je le fais naturellement, je dois surement avoir quelque chose au niveau de la langue qui me permet de le faire, plus souple ou habile, je ne sais pas. En tout cas, Delilah savait l’habileté de ma langue à la faire crier de plaisir, j’entendais que ça soit le cas aujourd’hui aussi, surtout maintenant qu’elle était totalement à moi, mais à peine ai-je commencé que la jeune femme réagit, pour mon plus grand plaisir. Je regarde sa poitrine se soulever au rythme de ses respirations, bon sang c’est fou ce que je peux être obsédée par cette poitrine, je ne vois absolument qu’elle ! Elle et le visage marqué par le plaisir de ma belle soumise, ses jambes se ferment malgré elle sous le plaisir et je vois là une opportunité bien unique de me venger d’autre chose. Elle m’avait fait jouir toute une nuit après m’avoir installé cette barre, ce soir je me vengeais !

    La barre installée, elle est entièrement à moi, je reprends où j’en étais et j’adore toujours autant sentir le parfum de sa jouissance sur ma langue, d’ailleurs chaque fois que son intime lui de son nectar intime, ma langue vient généreusement laper, lui offrant au passage des sensations visiblement très agréables. Elle gémit, soupire de plus en plus, je sens que bientôt l’orgasme va la gagner, son corps se cambre, je prends beaucoup de plaisir à recommencer encore, je connais son corps assez bien pour savoir quand elle va jouir sauf que aujourd’hui, au moment où ça va arriver, je m’arrête, la laissant gémir de frustration, m’allongeant à côté d’elle, une main sur son ventre, je viens à son oreille que je mordille avant de murmurer :


    « Tu te souviens quand tu avais utilisé la barre ? Je devais dire que tu es la plus douée pour avoir droit jouir...Ce soit, c’est toi qui a la barre, si tu veux jouir, alors tu dois dire que je suis la plus douée »

    Le but étant justement pour moi de ne pas le dire quand j’avais eu la barre car il y avait eu un gage quand elle avait gagné, aussi je lui expose mon gage :

    « Si tu dis que je suis la plus douée, alors tu feras mon esclave pour la nuit. »

    Et sans attendre, je reprends ma torture, l’amenant aux portes de l’orgasme une seconde puis une troisième je la sens prête à jouir et m’arrête à nouveau pour laisser son plaisir retomber et pour recommencer à nouveau avec de plus en plus d’avidité, elle va craquer, je le sais, c’est un jeu prévu pour.

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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyLun 5 Déc - 15:17

Delilah gémissait en se sentant toute offerte à Katrin qui ne se priver pas pour profiter des délices offerts par le corps de la délicieuse prostituée qui avait décidée, il y a quelques temps, de la protéger, la prendre sous son aile. Non vraiment, la nouvelle ribaude semblait prendre un malin plaisir à contenter les courbes de celle qui était venue la voir ce soir pour lui donner courage avant qu'elle ne connaisse une première expérience avec un homme. Et cela n'était pas pour déplaire à l'ancienne noble, qui appréciait beaucoup le traitement que lui avait réservé la jeune miss Hemmerich, d'autant plus que c'était assez inhabituel venant de l'allemande. Alors Delilah en tirait une autre satisfaction, en plus du contentement physique.

La jeune femme aux cheveux bruns étalés sur l'oreiller laissait aller son plaisir, ne se privant pas de gémir, bien au contraire. Enfin, l'orgasme arrivait, la demoiselle le sentait monter en elle. Bientôt, il ravagerait son corps tout entier. D'ailleurs, son corps se cambrait déjà grandement sous le plaisir qui lui était procuré. Mais tout à coup, les délicieux traitements prirent fin et l'ancienne baronne de Hanval ne connue pas la libération tant attendue et espérée. Fixant le visage de Katrin, la belle Delilah ne comprenait pas pourquoi sa petite protégée avait si soudainement arrêté de la combler. Nul besoin de dire que le corps de l'experte était tout frustré de n'avoir pas eu droit au plaisir suprême. La ribaude s'allongea à côté de sa protectrice tout en lui caressant le ventre avant de mordiller son oreille pour murmurer quelques mots et lui expliquer les raisons de cet arrêt si subitement intervenu, au grand damne de la prostituée grand luxe.

Delilah plongea un regard presque suppliant dans celui de Katrin, le feu en elle n'étant pas éteint. L'envie d'être comblée tout à fait devenait primaire, supérieur à tout autre. La délicieuse voulait que son bas ventre soit libérée de son désir, que son corps obtienne l'orgasme tant attendu. La belle brune voulait se cambrer sous les traitements de l'allemande et gémir encore. Mais pour cela, elle devait dire une chose, dont le but était justement qu'elle ne devait pas dire.

Katrin s'amusa encore plusieurs fois à mener Delilah aux portes de l'orgasme, la rendant comme folle. Alors, comme l'autre demoiselle la frustrait pour la septième voire huitième fois de la soirée, la belle ancienne baronne de Hanval ne se fit pas prier pour donner satisfaction à la bijoutière, en murmurant les mots apparemment très attendus par cette dernière. Elle avait tenue bon de longues minutes, n'avait pas cédé les premières fois, parce qu'elle avait l'habitude. Tout les clients du manoir ne donnaient pas forcément satisfaction aux filles et avec le temps, mademoiselle Andov avait finit par s'y faire et s'y habituer. Apparemment, la délicieuse n'avait aucune craintes quand à devenir l'esclave de sa petite protégée pour toute la nuit. Delilah s'offrait totalement à Katrin, ne sachant pas vraiment ce qu'elle allait bien pouvoir lui demander pour la mettre en condition d'esclave, puisque la délicieuse avait perdue, bien qu'elle ne se soit pas laissé facilement avoir.

"- Tu es la meilleure ma belle Kat'. "

La jeune ancienne noble observait les courbes de sa protégée, désireuse de pouvoir les caresser, mais ses liens l'en empêchaient. Pourtant, son envie était brûlante de laisser sa langue courir sur la peau douce et sucré de la jeune allemande qui l'avait parée d'un bien joli bijou, de mordiller ses tétons en glissant une main sur l'entre-jambe de la bijoutière. Car si la délicieuse avait envie de jouir, elle avait également envie de satisfaire le corps de la mignonne petite brune qui était à ses côtés.



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MessageSujet: Re: Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah]   Besoin de rien, envie de toi [PV Delilah] EmptyLun 5 Déc - 16:46

    Je ne sais pas pourquoi ce soir m'est si particulier dans mon jeu avec Delilah mais je crois tout simplement que j'en avais besoin. Une petit partie de moi m'avait été prise et même si je détestais tout particulièrement dominer, je crois que ce soir j'en avais énormément besoin, pour mon moral, sentir que je peux avoir du pouvoir sur les autres comme cet homme en avait eu sur moi. Je ne veux pas évidemment prendre sa virginité à Delilah, j'arrive de toute façon un peu tard pour ça mais j'ai besoin de me sentir dominante, de me sentir en position de force, pour la première fois je veux que notre rapport de force tourne en ma faveur. Et pourtant dominer n'était pas forcément dans mes habitudes, j'étais plutôt du genre à user de mon éloquence pour parvenir à m'extirper des situations qui me dérangeaient. Aujourd'hui mon éloquence n'aurait eu aucune chance face à cet homme, il avait payé plus cher pour avoir ce petit quelque chose qui me rendait "spécial", aussi ce soir, je laissais mon éloquence de côté pour me lancer dans de nouveaux jeux avec Delilah, un jeu où ce n'est pas mon éloquence qui me donne le meilleur mais bel et bien le fait que je l'ai attachée par les poignets et qu'une barre tient ses jambes écartées afin de me laisser un accès illimité à son intimité. Je ne me suis pas franchement posée la question de savoir si ça dérangeait ma douce amie ou non, elle me le dirait si ça n'était pas le cas et sans doute avait-elle connu bien des jeux de ce genre qui peut-être avait même été plus désagréable. Je ne cherche aucunement à lui faire du mal, je ne cherche pas à la faire souffrir, je cherche surtout à me faire du bien à moi, à me soulager de ma honte en dominant une belle femme qui a un certain pouvoir sur moi. Il suffit de me voir si docile et obéissante face à elle pour comprendre son pouvoir, alors le contrer ce soir me fait beaucoup de bien et peut-être le réalise-t-elle. Mon jeu n'est d'ailleurs pas douloureux pour elle, il est tout simplement frustrant et pour ça, elle a été une Maîtresse très douée, sans oublier que mes aventures avec les femmes étaient peut-être plus nombreuses que les siennes, alors je savais précisément comment la faire jouir et comment la tenir sous mon joug de frustration pendant des heures. Mais ça ne mettrait pas des heures avant qu'elle se soumette n'est-ce pas ?

    Ma vengeance bien en place, je la frustrais et je souriais à son regard de supplice, je m'étais amusée à ôter le bandeau sur ses yeux justement pour pouvoir voir cette expression qu'elle avait fait apparaitre tant de fois sur mon visage. Je lui murmurais alors que j'avais promis de me venger et que ce soir je le faisais, pour jouir elle allait devoir admettre que je suis la meilleure, comme elle me l'avait fait admettre dans le même petit jeu et si elle le faisait, elle serait mon esclave pour la nuit. Cette pensée très excitante, tout comme la tenue de la Délicieuse ainsi que sa position, m'excite véritablement, je sens une moiteur qui n'a rien d'innocente entre mes cuisses, et je veux voir la belle se soumettre à moi, alors je la frustre encore, encore et encore. Je ne compte même pas combien de fois je l'amène au bord de la jouissance pour l'y abandonner lâchement. Elle résiste par la force de l'habitude, des clients qui ne finissent pas le travail si on peut dire, mais un moment donné, cela fait beaucoup de fois de suite, cela fait beaucoup d'orgasmes qu'elle n'a pas eu l'opportunité de connaître et comme n'importe qui dans sa position, elle se soumet à ma torture, elle accepte ainsi d'être mon esclave et je compte abuser de cette chance. Pas d'une façon trop humiliante pour elle, ça ne serait pas vraiment mon genre, j'ai surtout envie de m'amuser, de la voir me donner envie, de la frustrer, de faire tout ce que j'avais eu envie de faire que je n'avais pas osé, de lui demander de me faire toutes ces choses que j'ai rêvé de la sentir faire sans que jamais elle n'ose. J'espère que la nuit sera longue car je déborde d'imagination, mais d'abord je me dois de faire une première chose, récompenser ma belle esclave :


    « A partir de maintenant, c'est Maîtresse et vous que tu dois dire. »

    Premier ordre très maladroitement prononcé parce que je ris, très amusée de la situation, mais finalement, j'offre à ma belle Delilah ce pour quoi elle s'est soumise. J'enroule ma langue habilement autour de son bouton d'amour, deux de mes doigts vont et viennent en elle, il ne lui fait pas longtemps pour me faire le plaisir de jouir, je la regarde, amusée comme une enfant :

    « Nettoie mes doigts. »

    Je pose mes doigts contre ses lèvres et la regarder les sucer avec avidité, les nettoyants de sa jouissance. Je vais ensuite laper comme une petite chatte ses secrétions, nettoyant soigneusement ses cuisses, son pubis et son intimité, et enfin je la libère de la barre et je libère ses mains.

    « Sur les genoux, hop hop ! »

    Je la regarde faire, à genoux devant moi, j'avance vers elle pour me mettre pile devant elle, désignant mon intimité d'un doigt :

    « Un petit bisou. »

    Je la sens faire et frissonne, je voulais simplement lui faire réaliser que je suis déjà très excitée. Je cherche dans les jouets un collier et une laisse que je lui mets, m'en servant simplement pour la faire venir vers moi à quatre pattes. Elle est féline ainsi et c'est très excitant. J'imagine un premier vrai ordre à lui donner et m'installant tranquillement au bord du lit pour lui laisser accès à mon intimité, j'approche de son sein gauche une pince, prévue justement à cet effet, qui vient pincer son téton. Une chainette à cette chaine avec à l'autre bout la seconde pince, je désigne l'horloge :

    « Tu as une minute pour faire jouir moi, si tu arrives pas, je mets deuxième pince. »
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