Le Manoir des Délices
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 Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg)

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Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg) _
MessageSujet: Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg)   Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg) EmptyVen 19 Déc - 15:48


    Pour certains, la vie n’est qu’un jeu, qu’un concours de circonstances qui offre plusieurs possibilités et surtout le plaisir de trouver comment manipuler les évènements pour tourner ces dis évènements en sa faveur. Je suis ce genre d’homme, profitant de la vie, jouant avec ce qui passe sous ma main, que ce soit avec une domestique que j’aime taquiner ou faire du mal, que ce soit une catin que je vais rencontrer en usant de diverses comédies, que ce soit pour lui donner une impression d’être une grande avant de briser la désillusion, ou inversement avec qui je m’amuse à briser chaque espoir en apportant humiliation. Mais il m’arrive aussi de jouer avec les grands de ce monde, d’une façon bien différente car le protocole m’oblige de respecter une certaine image, une étique qui doit être digne de mon rang. Pourtant aujourd’hui c’est justement d’un jeu avec une Dame de grand nom qui sera ma principale activité. Eléonor de Saint Sandore, une Marquise que j’ai rencontré suite à quelques entrevues avec son époux, une femme de grande beauté possédant un charme digne des contes d’antan, une Dame qui d’ailleurs semble aimer tout autant que moi jouer avec cette vie et ce qu’elle offre. Donc revenons à cette Dame que j’ai rencontré il y a peu et qui aurait d’ailleurs surement pu m’attirer bien des ennuis. Au début de cette histoire, notre rencontre s’était faite par le plus grand des hasards, en faite ma présence en sa personne était venue naturellement alors que j’étais en affaire avec l’époux de la Dame qui avait su captiver mon intérêt. C’était une période de changement pour la Noblesse, une période où le commerce et les affaires rentraient dans le jeu politique, surtout vu les différentes crises que pouvaient connaître le Royaume de France ainsi que les autres Grands Empires, du coup il était bien intéressant pour moi de trouver quelques contacts avec la Noblesse Française pour garder un lien soudé avec celle d’Autriche. Ce jour la, celui qui allait faire naitre le début d’un jeu bien captivant, le Marquis avait du s’absenter, point sans laisser bien entendu message pour m’apporter ses excuses les plus sincères, ce qui m’avait permis alors de savourer la présence de son épouse avec qui j’avais pu échanger quelques mots, une converse qui d’ailleurs m’avait paru bien agréable car pour une fois  je n’avais point en face de moi une personne de sang bleu qui allait tenter de former une alliance par un mariage que je n’aurai point désiré. Oh oui, malheureusement, bien souvent j’avais des visites de personnes proposant des accords avec la Maison de Habsbourg en parlant du coup d’alliance et d’union. Même la famille de ma défunte épouse m’avait proposé sa jeune sœur en épousailles. Donc revenons encore à cette rencontre, au moment où elle et moi nous nous étions retrouvés seuls, sans la présence de domestiques de la demeure, me permettant d’avoir un regard bien moins descend envers cette Dame en ma compagnie, cherchant à deviner les courbes se cachant derrière sa robe. C’était du coup comme le naturel de mon être qui m’avait poussé à laisser mes gestes parler de façon aussi indécente que mon regard, des gestes déplacés comme si mes mains voulaient laisser parler le désir de guider cette Dame vers une couche pour un instant interdit. Elle aurait pu se montrer offusquée, offensée, gifler ou menacer, mais il semblait qu’elle avait presque apprécié ce comportement, échappant de mes mains pour me tourner un peu autour comme m’invitant à retenter et avoir le plaisir d’à nouveau m’échapper. Un jeu malsain, un jeu vicieux, un jeu que j’allais adorer, me sentant encore plus dans la peau d’un loup courant après son gibier, tout en sachant qu’ici c’était le gibier qui dirigeait finalement le jeu. De la était donc né cet amusement interdit, celui d’un homme tentant de pousser femme à l’adultère, d’un homme qui voulait attirer la belle fleur entre ses mains alors que celle ci tentait de se faire de plus en plus désirer à ne point céder aux avances et gestes de plus en plus provocateurs et déplaces de son partenaire de jeu. Il était évident que ce genre de jeu faisant naitre complicité était des plus plaisant, surtout bien envoutant tout en gardant ainsi espoir d’un jour pouvoir  défaire cette robe qui lui sied si bien pour savourer ses courbes qui j’étais certains avaient de quoi apporter l’insanité à l’esprit de n’importe quel homme de ce Royaume. Il était évident à mes yeux que si la Marquise agissait ainsi, cela devait être signe que son époux ne savaient point combler cette dernière lors de sa tache conjugale, alors quelque part la faute venait de lui, non de nous, deux êtres préfèrent profiter de ce que la vie nous offrait. Il arrivait donc que nous nous recroisions, laissant paraître par nos gestes et nos regards cette envie de jeu, mais il n’était point toujours évident vu les présences pouvant nous entourer, alors c’était pour cela qu’en ce jour j’avais décidé de trouver raison pour inviter la Marquise en ma demeure, l’inviter avec des justifications nobles de causes. Il m’est toujours plus agréable de recevoir une personne comme elle en mes murs qu’au milieu d’un lieu qui sait très rapidement se retrouvé envahit par ceux que certains nomment les plébéiens, les gens du peuple qui souvent ont le regard affuté pour trouver rumeur ou conte à répandre au dépend de ceux qui sont d’un sang plus élevé. Il est évident que dans ce genre d’invitation, je m’arrange pour que la majorité de mes domestiques ne soient point présents, et ils ne se font pas prier pour se libérer une journée de ma présence, bien du contraire c’est un soulagement qu’ils apprécient. J’apprécie la présence de mes domestiques quand je suis seul, ou encore quand j’ai un invité qui n’est point des bienvenues, mais quand je me trouve à accueillir une personne aussi charmante et désirable, j’aime alors que les lieux soient plus calmes, ne fusse que pour avoir la tranquillité au cas où le jeu prend une autre tournure. C’est ainsi alors que je l’attends à mon Manoir, vêtu d’une tenue des plus classiques, vivant éloigné de la ville, profitant de la campagne pour éviter simplement de devoir supporter le bruit infernal de la vie Française. Quand la Gente Dame arrive, c’est bien entendu un Domestique qui lui ouvre la porte de la demeure, mais ma présence se fait sans attendre, venant à elle pour porter mes salutations, m’approchant d’un pas léger, un pas subtile avec un petit sourire à la commissure de mes lèvres malgré un regard toujours aussi sombre. Mes doigts capturent les siens d’un geste suave, venant redresser sa main revers vers les cieux alors que je m’incline telle une révérence pour déposer mes lèvres sur sa bague, un baise main des plus classique et respectueux avant de me redresser lentement en laissant cette mains échapper de la mienne, les doigts l’effleurant à peine. « Madame la Marquise, c’est toujours un plaisir sans nom que de me délecter de l’honneur que vous me faites par votre présence. » Dis je d’une voix douce avant de l’inviter d’un geste du bras à pénétrer en ces lieux où elle en est maintenant l’invitée. Une invitée d’ailleurs des plus désirée avec qui je le souhaite passer une journée bien agréable. Il faut dire qu’il serait difficile d’en être autrement avec une si charmante compagnie, cette petite souris que j’aimerai pouvoir croquer. Oh oui je suis persuadé que la mélodie de ses souffles, soupirs et gémissement doit être des plus enchanteresses, mais je me doute qu’il y aura surement bien du travail avant de pouvoir réussir à la faire succomber.

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Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg) _
MessageSujet: Re: Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg)   Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg) EmptyMer 31 Déc - 8:44

Je n'ai jamais fait partie de ces femmes qui aiment les soirées mondaines de la grande noblesse française ou du moins cela fait bien longtemps que je ne suis plus une grande adepte de ce genre de petites sauteries qui n'en sont finalement qu'en apparence. Cette petite révélation étonnerait certainement plus d'une personne qui l'entendrais et me connaisse puisque je me sais plus que douée pour donner le change et faire parfaite illusion lors de ce genre d'événements. Mais en effet je trouve bel et bien les soirées mondaines peu à mon goût et bien trop ennuyeuses à part peut être l'une ou l'autre d'entre elle, comme par exemple celle que j'ai passé avec le plus jeune des fils de Plessis Bellière, soirée au cours de laquelle j'ai pu laissé la Eleonore que j'aime être, celle que je suis vraiment, vivre pleinement. Bref, je n'aime pas tout cela ou plutôt je n'aime pas n'avoir rien d'autre à faire qu'être l'épouse de mon cher et tendre, mais aussi et surtout riche et puissant mari, un épouse qui, pour le bien et l'honneur de ce dernier se doit d'être une parfaite petite épouse modèle, du moins en public.

Bien entendu je pourrais n'avoir que faire de l'honneur de mon mari et de ce que lui-même ainsi que celles et ceux qui l'entoure peuvent bien penser, mais il n'en est rien et ce quand bien même je suis plus jeune que lui et donc bien plus fougueuse et imprévisible qu'il ne peut l'être. Non, même si je n'ai jamais aimé cet homme puisque notre mariage n'a rien été d'autre qu'un mariage de convenance et non d'amour, je le respecte pour ce qu'il est et pour ce qu'il m'a fait devenir ainsi jamais je n'ai oser aller trop loin sous notre toit ou en sa présence et ce même si je dois bien avouer que la chose n'a pas toujours été des plus simples. Pourtant je sais qu'il sait, qu'il est conscient du fait que je ne lui suis point fidèle, d'ailleurs comment pourrait-il en être autrement alors qu'il est presque de notoriété publique qu'Antoine, mon tendre poète est mon amant depuis des mois maintenant. Bref, je suis une femme volage et je n'ai rien de fidèle et c'est sans le moindre doute ces deux parties de ma personnalité, entre autre, qui me poussent aujourd'hui à répondre à l'invitation du Duc Maximilien de Habsbourg homme charmant et mystérieux que ma curiosité me pousse donc à connaître.

Enfin...il n'y a pas que curiosité et mon côté infidèle qui ai eu de l'influence dans cette histoire puisque mon désir de le rencontrer un peu plus et d'en savoir davantage sur lui est né de notre première entrevue un peu plus « intime » et particulière, entrevue qui a eu lieu durant un moment d'absence de mon cher époux et où le Duc a été s'amuser à laisser traîner ses mains sur mes courbes sans bien entendu m'en avoir demander la permission de quelque façon que ce soit. Une femme normale et qui plus est une femme de mon rang pouvant se permettre de répliquer aurait certainement décidé de faire un scandale ou se serait retournée pour asséner une gifle monumentale à cet homme aux gestes des plus déplacés mais il n'en fut rien. Mais quoi d'étonnant venant de moi me direz-vous ? Et bien vous auriez raison de poser une telle question puisqu'en effet je ne suis pas genre de femme à m'offusquer de cela et ce plus encore quand les mains qui se baladent sur mon corps appartiennent à un homme qui n'a rien de repoussant car avouons-le, le Duc est tout de même bien plus charmant que la majeure partie des autres hommes qui viennent s'entretenir avec mon époux.

D'ailleurs, chose que je ne lui avouerais probablement jamais, si il n'avait pas eu cette attitude après une nuit au cours de laquelle tous mes désirs avaient été assouvis par l'un des charmants mignons du Manoir des Délices et de l'une de ses collègue ribaude, et si nous n'avions pas été dans la demeure de mon époux je me serais peut être laissée aller à des jeux bien plus intimes. Mais il n'en fut rien et je me suis donc contentée de me mettre à jouer avec lui, afin de lui montrer qu'il n'est pas le seul des gens de notre rang à aimer jouer à ce genre de petits jeux. Nous avons entamés un petit jeu et dès que nous nous revoyons c'est au chat et à la souris que nous jouons, si il doit penser être le chat, pour moi il n'est rien d'autre qu'une petite souris avec laquelle je veux jouer et ce plus encore alors qu'au fur et à mesure de nos entrevue je sent en lui un homme qui aime le pouvoir et qui, au lit, doit certainement être de ceux qui aiment dominer le jeu...manque de chance j'aime tout autant cela et cette réalité risque fort de me pousser à le venir à mes pieds, à genoux devant moi. Le jeu n'aura rien de simple et il pourrait même être risqué mais n'est-ce pas ce genre de choses qui rendent les jeux plus excitants et intéressants ?

C'est donc dans le but de jouer à nouveau que je me suis préparée et apprêtée en ce jour de rendez-vous avec ce très cher duc, choisissant ma tenue avec une attention toute particulière, venant donc me vêtir d'une robe qui, j'en suis certaine, sera parfaite pour attiser le joueur et l'homme avide de sexe qui sommeil en cet homme, tenue que je dissimule, pour le moment du moins, derrière une longue cape rouge et un châle aussi blanc que l'est la robe qui se trouve sous tout cela, en un peu moins transparent je dois bien l'avouer. Tout ceci fait je me mets en route vers mon rendez-vous, m'y faisant conduire par un homme qui ne connaît pas mon mari afin que les risques que l'existence de ce rendez-vous ne s'ébruite soient moindres. Quelques instants plus tard me voici enfin arrivée à destination et c'est le plus naturellement du monde que lorsque l'un des domestique du duc me fait entrer dans la demeure de ce dernier je fais mon apparition, gracieuse et féline à la fois. Je suis très vite accueillie par celui qui m'invite aujourd'hui, celui-ci venant me faire un baise main des plus classique, geste que j'accepte bien entendu le tout avec beaucoup de sérieux aux vues de notre petit jeu, un petit sourire ne pouvant toutefois pas s'empêcher de naître sur mes lèvres tant le voir si loprotocolaire alors qu'il nous sait seul m'amuse. Lorsque ma main quitte la sienne dans un geste lent et délicat, nos doigts s'effleurant tout juste je le laisse m'accueillir aux travers de mots cette fois avant d'enfin prendre la parole à mon tour tandis que je le suis déjà un peu plus loin dans sa demeure.


- C'est également un plaisir pour moi que de venir vous voir très cher Duc et ce d'autant plus qu'en plus du fait d'être en charmante compagnie ma venue ici me permet d'échapper à l'agitation de la capitale. Aussi sachez que je ne manquerais aucun rendez-vous en ces lieux avec vous si j'en ai encore l'occasion.

Enfin...tant que je ne vous aurait pas vu à mes pieds cher Duc et que je n'aurais pas pu tester vos compétences d'amant dévoué à mon propre plaisir mais cela je ne compte pas vous le dire tout de suite tout comme je ne compte pas vous avouer que si vos performances ne sont pas à la hauteur de ce que j'imagine lorsque vous vous trouverez entre mes cuisses je partirais en quête d'un autre jouet. D'ailleurs en parlant de jouet ou plutôt de jouer, le moment pour que la chatte ou plutôt la tigresse que je suis commence à jouer en sortant son premier atout ne serait-il pas venu ? Ainsi je fais signe au domestique qui m'a ouvert un peu plus tôt et qui par bonheur  ne se trouve pas encore trop loin de nous de venir un peu plus prêt, ce qu'il fait malgré le fait que son Duc ne l'y ai pas expressement autorisé et je reprends la parole m'adressant cette fois-ci à mon partenaire de jeu tout en cherchant son regard avec le mien.

- Permettez-moi de me mettre à l'aise très cher, votre demeure est si agréable que j'ai bien peur de me sentir mal à l'aise avec tout ces vêtements qui ne me sont plus d'aucune utilité maintenant que je ne suis plus dehors.

N'attendant pas de réponse de la part du duc, je viens retirer cape et châle, apparaissant ainsi devant lui telle que je me suis apprêtée pour cet entretien particulier, tendant bien vite tout ce dont je n'ai plus besoin au domestique afin que mon compagnon du jour puisse admirer au plus vite le spectacle que je suis, chose dont je ne doute pas qu'il va profiter, puis je reprends finalement la parole d'une voix à la fois douce et enjôleuse.

- Maintenant que je suis plus à l'aise dites-moi cher ami, quel est le véritable objet de cette entrevue entre nous ?

Cette question est un piège puisque je sais bien, tout comme lui, pourquoi nous sommes ici tous les deux mais j'aimerais bien savoir ce qu'il acceptera de me dire et ce d'autant plus que le domestique n'a pas encore totalement disparu et que je ne doute pas que, tout comme les miens, il doit bien souvent avoir l'oreille bien pendue.
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Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg) _
MessageSujet: Re: Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg)   Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg) EmptyMar 6 Jan - 1:52

C’est surement le faite que Madame la Marquise est rentrée dans ce jeu avec moi, jeu de la tentation et du désire, que ma déviance vivant en mon être est restée éteinte en sa présence, je sais que mon étique me force aussi à contenir mes actes, mes gestes, mes penchants inavouables avec une personne d’une telle grandeur en ce monde. Mais avec elle ces vices ne semblent même pas chercher à faire surface, comme si le jeu qui s’est installé naturellement entre nous deux suffit à me combler pour le moment. Il est bien rare de croiser une Dame de notre milieu qui sait ainsi savourer le plaisir du jeu, Avec elle ce n’est point uniquement le désir d’assouvir un besoin charnel des plus mal convenant. Ce jeu est passion, ce jeu est plaisant et je sens bien que la jeune femme n’est point de celles à se laisser entrainer entre les doigts d’un homme, de se faire contrôler. Elle me l’a déjà montré, ne fusse que par sa façon d’accepter mes gestes, son plaisir à jouer avec moi, ne se comportant point en digne épouse mais en femme voulant liberté. Elle est surement de ces femmes refusant de laisser homme pouvoir la diriger, la contrôler, je suis même certain que notre jeu est aussi une forme de bataille. Nous sommes comme deux stratèges dirigeant nos troupes pour conquérir une parcelle de terre, nous sommes deux personnes tentant de trouver la faille de l’autre pour voir qui en premier cessera de résister, qui succombera et décidera de baisser les armes pour laisser l’autre envahir son territoire. Le faite que cette ravissante fleur ne semble point vouloir justement se laisser envahir si facilement, montrant une résistance plaisante en se faufilant entre mes doigts, cela ne fait que renforcer mon désir et rendre nos entrevues que bien plus passionnantes, plus enivrantes… Un jeu, voilà ce que tout cela est un jeu qui aura surement une fin un jour où l’autre mais qui je suis déjà sur ne fera qu’engendrer une nouvelle suite.

Elle pourrait bien se demander pourquoi mes gestes à sont arrivés respectent encore une étique digne d’une rencontre devant une assemblée, mais pour moi cela a une grande importance. Ces gestes représentent une forme de rituel, ma vie est d’ailleurs faite de rites que j’ai entretenu pour justement garder une forme de maitrise de moi, chose qui d’ailleurs obtient bien plus de succès que les méthodes que m’avaient enseigné le Cardinal dans ma jeunesse. Mais passons car elle et moi avançons dans les profondeurs de ce Manoir dont la décoration doit surement juré avec celle des nobles français ne fusse que par la présence d’art et d’armoiries Autrichiens. Un Royaume et un Empire qui sont déjà liés et alliés, qui sont proches et pourtant si différents dans leur culture et leurs coutumes. Et bien, la chère Marquise use déjà de ses charmes ainsi que de tentation par les mots, me faisant comprendre son plaisir d’être ici, appréciant ma compagnie qu’elle dit charmante mais encore plus elle laisse sous entendre qu’elle ne refuserait à l’avenir aucune invitation en ces lieux. Attention, ce genre de paroles ne tombe point dans l’oreille d’un sourd car invitation se fera surement jusqu’à la faire succomber, la faire faillir pour enfin avoir le plaisir de prendre possession de son être, espérant bien sur que le jour où ceci arrive, cela ne soit comme un préliminaire de tout ce qui s’en suivra, d’autres rencontres avec surement le défi à l’autre de reprendre le dessus et montrer qu’une bataille perdue ne veut point dire que la guerre en est pour autant terminée.

« Vous savez bien, ma chère, que votre compagnie est toujours la bienvenue en ces lieux. Ces murs n’accueillent que trop rarement la grandeur et les charmes d’une femme digne de ce nom. »

Il est vrai qu’en dehors des gardes et domestiques, les seules femmes à entrer en ces lieux sont des invitées par obligation, de jeunes nobles dont leurs familles cherchent à les marier pour créer une alliance et des accords diplomatiques. Certes certaines de ces femmes sont pleines de charmes mais dans cela ne change rien à ce que je désire, ou plutôt ne désire point… Retrouver une épouse… Du coup oui, ces présences ne me sont point agréables et font que seule la sienne en ces murs est donc une présence désirée et de qualité. Il n’y a aucun domestique qui ose porter le regard sur moi alors que nous sommes en ces lieux, semblant me craindre en cet instant, enfin craindre celui qu’ils et surtout elles connaissent quand je suis sans compagnie. Et voilà qu’après avoir appelé celui qui a eut l’honneur de lui ouvrir la porte, elle parle de s’alléger ce qui bien attendu attire toute mon attention sur sa personne ne demandant point mieux que de la voir se séparer d’étoffe.

« Oh mais je vous permet, et puis n’ayez de crainte si vous veniez à avoir froid je saurai veiller à ce que cela ne soit rapidement plus le cas. »

Pour les domestiques cela peut sembler être anodin, offrir étoffe pour se réchauffer, se rapprocher du feu, mais bien entendu à mon esprit cela a une toute autre ambiguïté, je pense clairement à la réchauffer par une pratique pouvant apporter la fièvre, celle que les hommes de fois appellent luxure. Elle se sépare alors de cette cape bien trop lourde et imposante à mon gout pour dévoiler un apparat bien plus agréable à la vue. Oh cette robe était encore de trop à mon gout mais chose est certaine, la Marquise met en valeur ce tissu. Soudainement elle me demande alors mes intentions, alors qu’elle l’est connaît surement bien, mais c’est aussi un peu notre jeu, savoir communiquer tout en gardant une forme de masque pour dissimuler vérité aux oreilles bien trop indiscrètes.

« Oh veuillez ma pardonner mon impolitesse, il est vrai que je suis resté bien vague lors de mon invitation mais il est évident, Madame la Marquise, que je ne désire qu’une chose… » Dis je en marquant une pause, montrant en cette instant une voix chaleureuse, suave, ainsi qu’un léger sourire sur mes lèvres, celui d’un homme prenant plaisir déjà dans cet échange restant encore bien sage. « … Le rapprochement de nos deux Maisons. »

N’y a t’il rien de plus classique en ce monde que le faite de voir différentes familles ou maison chercher à s’unir pour former une plus grande puissance, pour trouver une meilleure entente vers un avenir surement plus prometteur pour leurs noms. Evidemment mon esprit ne pense point au rapprochement de nos noms mais bien de nos corps pour libérer toute cette tension sexuelle qui nait entre nous à chaque instant où nous nous côtoyons, et d’ailleurs dans ce petit jeu de mot, de métaphore et d’image, je me met à marcher en cette grande salle, ordonnant au passage au domestique s’en allant avec les atouts retirés de la Marquise, de faire venir quelqu’un ainsi que breuvage digne de mon invité. Mon regard se retourne alors une nouvelle fois vers elle, ne comptant point m’arrêter en si bon chemin.

« Je n’ai que ce souhait, Très chère, sentir se rapprochement entre vous et moi car je sens déjà qu’ensembles nous saurions partager une certaine harmonie, de plus je reste persuadé que nos voix réunis formeraient une bien intéressante mélodie, un chant au pouvoir certain. »

Je m’amuse de parler ainsi, comme si j’utilise quelques verbes uniquement pour donner plus de beauté à une conversation qui tourne autour de la politique alors que tous ces mots n’ont que des sous entendus parlant de cette luxure enivrante qui envahit mes pensées et qui j’espère arrive aussi dans celles de mon invitée aux charmes bien présents et dangereux.

« C’est pour cela que je me suis offert liberté de toute cette sainte journée, car je sais déjà que négociation ne sera point de tout repos et rien de notre échange ne doit être négligé. Qu’en pensez vous ?»
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Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg) _
MessageSujet: Re: Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg)   Un chat, une souris, mais qui mène la danse (Chez M de Habsourg) EmptyMar 13 Jan - 20:11

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre précisément lorsque j'ai accepté, avec plaisir et excitation cette entrevue avec le duc tout comme j'étais alors tout bonnement incapable de prévoir exactement quelles pourraient être mes réactions à son contact. Bref, comme souvent lorsque nous nous rencontrons mon hôte du jour et moi, les événements à venir ne sont que de grands mystères, des mystères qui finalement ne sont rien d'autre que les piments qui font que nos rencontres sont on ne peut plus intéressantes mais pourraient également devenir un beau jour tout bonnement explosives.

C'est donc sans rien prévoir de particulier outre ma tenue et mon attitude légendaire et pourtant bel et bien des plus habituelle venant de moi que je me suis rendue au rendez-vous, impatiente de savoir comment le duc aura décidé de se comporter et d'aborder cette entrevue. C'est surprise dans un tout premier temps puis finalement plus si étonnée que ça que j'ai vu l'accueil que mon hôte m'a fait, un accueil tout en protocole et en droiture, un accueil qu'il aurait d'ailleurs sans aucun doute pu faire à n'importe quelle autre femme du même rang que lui et moi ou plus encore, outre le baise main, un accueil qu'il aurait pu faire à mon époux, constatation qui ne pu s'empêcher de me faire sourire légèrement alors que je respecte, moi aussi, les convenances en sa présence, pour le moment du moins et en me permettant quelques petites libertés pour lesquelles je me suis tout de même excusée à l'instant même où je me les suis permises.

Je semble d'ailleurs pour le moment être celle de nous deux qui est la plus tentatrice des deux, ne cachant pas mon plaisir d'avoir été invitée en ces lieux par mon hôte et l'envie qui est mienne que de telles rencontre se reproduise une fois que celle-ci aura pris fin. Et le pire ou le meilleur dans tout cela, tout dépend de là où l'ont se place, c'est que je n'ai pas besoin le moins du monde de forcer le trait, de sortir de grand discours qui seraient des plus faux puisque je me contente d'énoncer ce qui est pour moi la vérité, ma vérité au moins jusqu'au jour où notre petit jeu aura pris un tout autre tournant, un tournant sans doute tout aussi excitant que l'est pour la situation actuelle. Fort heureusement je ne vais pas être la seule à oser avouer que nos entrevues me plaisent et ce même si cela ne devrait peut être pas être le cas ou du moins pas autant étant donné que je suis une femme de bonne famille et plus encore une femme mariée, du moins aux yeux du monde, ma véritable nature ne faisant, j'en suis certaine aucun doute aux yeux de mon hôte du jour. Celui-ci vient d'ailleurs reprendre la parole afin de répondre à mes paroles avec des mots qui ont un peu la même teneur que les miens, venant me dire que ma présence en ces lieux est toujours la bienvenue et que rares sont les femmes telles que moi qui foulent le sol de cette demeure chose à laquelle je ne crois que trop peu connaissant le côté sulfureux de mon hôte, chose que je m'empresse de lui faire remarquer, dévoilant dans le même temps un peu plus de cette part de femme séductrice qu'il connaît déjà chez moi et qu'il doit apprécié pour m'avoir fait venir en ces lieux aujourd'hui encore.


-Ne dites pas de sottises très cher, je suis certaine que bon nombre de femmes bien plus séduisantes et tout aussi importante que moi ont déjà fouler le sol de cette demeure, mais si cela peut vous faire plaisir je vous bien vous croire tant que vous continuerez à laisser croire au reste de notre monde que je suis la plus fidèle et tendre des épouse avec mon cher mari.

Ces mots ne sont nullement un aveux, qui ne serait de toute manière pas vraiment nécessaire de la réalité de mon mariage, mais ils font bien entendu également parti de notre petit jeu au duc et à moi-même et ce même si pour le moment j'ai bien l'impression d'être la seule à jouer tentative, peut être, de la part de mon hôte de me laisser m’essouffler seule dans cet exercice avant qu'il n'entre lui-même dans la partie, nous verrons bien tout cela plus tard mais pour le moment il est grand temps pour moi de me mettre à l'aise ce que je fais sans en demander le permission à qui que se soit, n'ayant pas le moindre doute quant au fait que si j'avais fait une telle chose le droit m'en aurait été accordé. D'ailleurs je ne semble pas m'être trompée sur ce point puisque le duc ne tarde pas à venir en quelques sortes légitimer la liberté que j'ai prise, venant également me dire que si je venais à avoir froid tout serait fait au plus vite pour que je puisse me réchauffer. Le domestique qui nous quitte bien vite avec mes habits ne comprends peut être pas tout mais pour moi les mots de mon hôte sont pleins de sous entendus dont je ne pourrais jamais douté tant je me souviens de ses mains sur mon corps qui à l'époque ne lui était pas encore aussi réceptif qu'il peut l'être aujourd'hui. Oui, cher duc j'ai bien compris que si vous aviez besoin de me réchauffer c'est dans votre couche ou contre l'un des murs de cette demeure que vous le feriez et ce en y mettant toute votre ardeur et si une part de moi serait déjà tentée de vous dire que je meurs de froid et qu'un réchauffage violent s'impose il n'en sera rien, du moins pas tout de suite et pas verbalement puisque je me contente à mon tour de redevenir une personne digne de mon rang, me contentant d'acquiesser d'un signe de la tête tout en reprenant la parole d'une voix à la fois calme et respectueuse.

- Merci beaucoup, je n'y manquerais pas si jamais cela devait arriver.

La seule partie de mon être à ne pas être bien élevée en cet instant doit sans le moindre doute se trouver au niveau de mes yeux puisque mon regard est en cet instant précis habité d'une flamme où se mêlent excitation et amusement, flamme qui n'est pas prête de s'éteindre puisque ce n'est pas une chose que je désire. Mais je fais taire encore un peu tout cela, durant un instant du moins, préférant pour l'instant prendre le temps de demander à mon hôte quelles sont les raisons de ma présence ici ou plutôt devrais-je dire les raisons officielles puisque les officieuses je les connais déjà tout comme c'est le cas pour lui. Ne sachant pas de quelle façon il va me répondre, en gardant ou non son sérieux ou en prenant la décision d'entrer lui aussi un peu plus dans notre petit jeu de séduction je ne peux qu'attendre sa réponse, celle-ci ne se faisant d'ailleurs pas attendre bien longtemps puisqu'il ne tarde pas à reprendre la parole pour s'adresser à moi et m'expliquer qu'il ne désire qu'une chose, le rapprochement de nos deux maisons. Bien entendu je sais bien que ce n'est pas vraiment nos maisons qu'il désire rapprocher et ce tout simplement parce que si cela avait été le cas il aurait sans le moindre doute fait venir mon mari au lieu de m'inviter moi. Je sais donc sans le moindre doute que se sont nos corps qu'il désire voir se rapprocher chose que je désire également mais uniquement lorsque je le déciderais et dans les conditions que je souhaiterais et choisirais.

Une fois ces quelques paroles du duc parvenues à mes oreilles j'ai été tentée de lui répondre en lui précisant que je ne suis peut être pas celle qu'il aurait dû faire venir en ces lieux pour parler affaire mais je me ravise finalement au dernier moment préférant le laisser continuer à me parler et à m'exposer les raisons qui font qu'il a désiré ma présence en ces lieux aujourd'hui. Tout en congédiant son domestique afin qu'il nous laisse enfin seul tous les deux, le duc continue donc à me faire l'exposé des raisons de ma présence ici le tout bien entendu en usant de mots qui sont tous davantage emplis de sous entendus les uns que les autres. Derrières les maisons et les paroles dont il parle je vois et imagine des corps, des cris, des gémissements et je sais qu'il en est de même pour lui et qu'il risque fort de s'en cacher de moins en moins à mesure que nous serons de plus en plus seuls tous les deux ce qui ne devrait plus tarder puisque nous n'avons de cesse de nous enfoncer un peu plus dans la demeure de mon hôte, les domestiques se faisant de plus en plus rares voir inexistants, d'ailleurs je n'en vois plus aucun lorsque le duc m'invite à reprendre la parole au détour de quelques mots avec lesquels il me demande ce que je pense de tout ce qu'il vient de me dire et des raisons qui l'ont poussé à me vouloir auprès de lui. À nouveau sérieuse en apparence mais avec une voix bien trop douce et enjoleuse pour être pleinement sérieuse, je me tourne un peu plus vers lui, lui faisant totalement face à présent et c'est en plongeant mon regard dans le sien que je reprends la parole.


- Et bien vos motifs me semblent tout à fait légitimes et les avoir connu à l'avance n'aurait rien changé à ma décision de venir vous rencontrer une nouvelle fois et pour la première fois en ces lieux que je ne connais, au contraire puisque l'idée me semble des plus intéressantes. Toutefois vous auriez certainement dû faire appel à mon époux pour parler de ce genre d'affaires bien que je sois heureuse que votre choix se soit porté sur moi. Mais il vous faudra donc me convaincre plus encore que si j'étais seule capable de prendre des décisions pour l'avenir de ma maison, de ma famille, après tout je ne dois nullement douter de vos intentions, de vos atouts ou du pouvoir que vous possédez si je dois devenir votre avocate auprès de mon époux et être convaincante auprès de lui à votre place.

Je ne sais si le duc sera capable de voir les sous entendus subtils que j'ai désiré mettre dans mes paroles mais il y en a bel et bien tout comme il risque fort d'y en avoir dans la totalité des paroles qui seront les miennes dans les minutes et les heures qui vont suivre. Mais avant toute chose je compte une nouvelle fois laisser les cartes en main et la contrôle des choses à mon hôte histoire, entre autre, de lui donner un peu l'illusion d'être celui de nous deux qui mène la danse.

- - Et bien dites-moi, cher duc, par quoi désirez vous commencer à présent que nous sommes tous deux dans les meilleures conditions du monde pour mener à bien cette entrevue qui nous réunie aujourd'hui ?
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