Le Manoir des Délices
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 Un contre-temps fort en émotions [Abel]

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Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Un contre-temps fort en émotions [Abel]   Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 EmptyDim 1 Sep - 9:58

Je voguais dans une bienheureuse félicitée. Quelque chose d'étrange que je n'avais encore jamais éprouvé jusque là. Je n'avais encore jamais fait l'amour ainsi. Je me sentais bien, heureux, en phase avec moi-même. Je me surprenais à ne pas avoir envie de quitter cette chambre, cette femme encore inconnue il y avait quelques heures et que je serrais maintenant très tendrement dans mes bras. J'avais envie de rester ainsi durant tout le reste de mon existence. J'aimais sentir sa peau douce, sa chaleur, sa délicate odeur. Je la serrais un peu plus encore contre moi, profitant de sa présence, sachant que cela n'allait pas durer même si je me refusais à y penser. Non, cela ne pouvait pas finir maintenant, comme ça, aussi vite, après autant de plaisir ressentit et voulu de manière réciproque. De cela, je ne doutais pas. Elle avait été bien plus loin que son rôle de prostituée. D'ailleurs, elle n'avait pas été une prostituée, juste une femme, une femme comme toutes les autres. Et pourtant, une femme bien à part pour moi. Une femme bien au-dessus de toutes celles que je côtoyais ou avait côtoyé.

Par contre, la phrase qu'elle me dit me fit presque l'effet d'une douche froide. Enfin, c'était un peu exagéré mais je sentais, ou ressentais plutôt, quelque chose d'étrange, quelque chose qui dénotait avec tout ce qui c’était passé jusque là.  Pourtant, je n'avais pas vraiment envie d'y songer, je voulais encore croire que nous étions dans la même intimité, la même complicité que celle que nous avions quelques minutes avant. Je la serrais de nouveau contre moi quand soudain des coups retentirent à la porte me faisant grommeler. Qui donc venait nous déranger ? La réponse ne tarda pas et je reconnu sans peine la voix de la gouvernante. Je me renfrognais en sachant ma compagne destinée à un autre. Je la voyais alors se lever, quitter la chaleur de mes bras pour aller voir celle qui troublait notre nuit. Je l'entendis répondre et fit la grimace. « Travailler ». Voilà ce à quoi elle résumait sa nuit ? Ce n'était pas très valorisant pour moi. En même temps, elle était une prostituée et moi, son client. J'étais donc bel et bien du travail. Je finissais par me lever et rejoindre la délicieuse à la porte. Je ne faisais pas cas de ma nudité. Je ne doutais pas que Madame Hooper en avait vu d'autres.


« Effectivement, cette demoiselle travaille et je compte bien encore profiter de ses services. Je dédommagerais pour Madame Boldwin pour le duc si besoin. En attendant, pourriez-vous nous faire monter à manger et à boire ? Merci Madame Hooper et bonne nuit à vous. »

J'inclinais la tête avant de refermer la porte. J'étais resté courtois malgré que je n'en avais pas forcément envie. J'étais contrarié de cette interruption qui avait brisé le moment que je vivais peu de temps avant. Porte close, je regardais la belle jeune femme et ne put m'empêcher de la prendre dans mes bras, la plaquant un peu durement contre la porte pour aller l'embrasser avec passion, presque avec violence, comme une vengeance pour ce qui venait de se passer même si elle n'y était pour rien. C'était peut-être aussi pour me venger du « travail » qu'elle avait mentionner. C'était stupide mais mon sang n'avait fait qu'un tour. Pourtant cela faisait longtemps que je venais ici et des filles, j'en avais vu défiler pas mal. Jouer les clients ne m'avait jamais posé de soucis jusqu'à cette nuit. Je finis par relâcher ma délicieuse et alla regagner le lit. J'étendis le bras et l'invita à me rejoindre, je ne disais rien, toujours un peu contrarié par tout ça. Je voulais juste la sentir encore contre moi et prétexter que nous n'étions que deux dans ce monde de fou.
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Delilah G. Andov
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Delilah G. Andov

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Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Un contre-temps fort en émotions [Abel]   Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 EmptyMar 3 Sep - 21:25

Alors que la Délicieuse parle avec Madame Hooper, son client se rapproche prestement d'elle et affirme qu'effectivement, la brunette est encore en train de travailler. Et que cela risque d'être le cas encore longtemps, ce qui fait quelque peu frémir la demoiselle. Pas de peur. De quelque chose d'autres. Il commande un plateau repas et la porte se referme sur la vielle dame qui tourne les talons, de toute évidence satisfaite de s'être trompée sur les occupations de la catin. Alors le prêtre plaque l'ancienne noble contre la porte et l'embrasse d'une manière qui apparaît quelque peu furieuse, comme s'il lui reprochait quelque chose. Ou passionné, comme si l'homme craignait de ne jamais pouvoir revoir la belle. Et puis il la quitte, la laissant en plan pour regagner le lit dans lequel il s'allonge en l'invitant à le rejoindre.

Restant contre la porte quelques instants, Delilah l'observe sans dire un mot puis se décide à le rejoindre, s'allongeant près de lui. Alors l'homme la prend entre ses bras et assure cette emprise sur elle en serrant comme pour éviter que la jeune femme ne s'échappe. Pourquoi Diable le ferait-elle au juste ? Elle n'en a aucune idée mais le laisse faire.

"- J'ai l'impression de vous avoir vexé Abel. Aurais-je fait quelque chose de mal ? Si c'est le cas j'en suis terriblement confuse..." s'excuse la demoiselle, effrayée à la seule idée d'avoir put faire un impair.

La jeune femme sent son coeur battre la chamade alors que son esprit s'alerte. Vont-ils donc passer cette nuit ensemble et replonger dans les délices où ils ont déjà trempés peu de temps auparavant ? Cette idée excite Delilah autant qu'elle l'effraye. Un peu plus tôt ils ont joués un jeu dangereux. S'ils y jouent encore une fois, pourront-ils s'en défaire ? La prostituée l'ignore. Et comprend alors que sortir des limites même seulement de temps en temps, c'est prendre de gros risques. Qui en valent la peine certes. Mais ses ambitions, ses désirs de vengeance, doivent primer sur tout le reste. Dans sa vie l'ancienne noble ne doit pas perdre de vue qu'elle veux briller de nouveau. Et surtout, mettre à mal Eric de Saint-Ange le mal nommé, la mère de ce dernier et enfin le demi-frère Philippe qui est tant lié à l'un qu'à l'autre des opposant. Le premier paiera d'avoir violé l'adolescent. La seconde pour avoir détesté l'enfant. Le troisième, pour avoir pillé les biens de l'adulte en naissant d'un remariage.

"- Madame Hooper n'aurait guère apprécie je crois, si je vous avais présenté comme étant une partie de plaisir, ne croyez-vous pas ?" interroge la demoiselle comme son interlocuteur répond à l'interrogation qu'elle a posé un peut plus tôt. Et puis client, c'est ce qu'il est et ce qu'il doit être pour la catin. Ni plus ni moins. Ça aussi, elle ne doit pas le perdre de vue. Sinon la jeune femme sait bien qu'elle court à la catastrophe, en plein dedans. Et les choses étant déjà assez compliquées avec ce qu'elle essaye d'entreprendre vis à vis de Monsieur de la Valoisière, la brunette n'a aucune raison de chercher à les rendre encore un peu plus complexes.


U.C Ecrit hier sur mon tel pendant la pause, je finirai à tête reposée x)
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MessageSujet: Re: Un contre-temps fort en émotions [Abel]   Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 EmptySam 21 Sep - 9:46

Delilah, non la délicieuse, revint se coucher près de moi et je la serrais tout contre moi, profitant de sa chaleur. Contrarié, je l'étais. J'avais du mal à le masquer. Est-ce que j'essayais d'ailleurs ? Non en fait quand j'étais au manoir j'avais tendance à laisser mon masque à l'entrée. Le genre de masque que tout à chacun doit porter et qui est bien lourd dans mon cas. Cette maison était mon seul véritable espace de liberté. Tous les clients étaient pareils, on était tous logé à la même enseigne, on venait tous pour la même chose alors à quoi bon faire semblant. Surtout que je venais là depuis quasiment l'ouverture. J'étais un des anciens, un des grands habitués. Je ne faisais plus semblant depuis pas mal de temps déjà.

La voix de Delilah me sortit de mes réflexions un brin moroses. Je grommelais quelque chose d'inaudible et qui ne devais pas avoir beaucoup de sens de toute façon. Je la serrais un peu plus contre moi comme pour m'assurer une certaine possessivité. Les hommes, on était tous pareil. Quand on avait un jouet auquel on tenait, on le voulait pour nous, rien qu'à nous, à nous seuls. Pourtant cette possessivité, je l'avais que très rarement éprouvée. D'habitude, les femmes allaient et venaient et je me fichais un peu de qui allait se retrouver le prochain entre leurs cuisses. Mais là, j'avais l'étrange envie qu'il n'y ait personne d'autre que moi à prendre place entre ses si belles jambes.


"Je n'ai pas aimé la façon dont tu m'as présenté comme si je n'étais qu'un client. Un parmi d'autres malgré ce qui c'était passé un peu avant."

C'était stupide, idiot, je le savais. Bien sûr que je le savais mais impossible de me raisonner. Je souriais à sa réponse. Il était clair que Mme Hooper n'aurait pas forcément appréciée la chose. Elle avait eu raison d'agir ainsi même si cela me contrariait un peu. J'aurais voulu poursuivre le jeu même si c'était un jeu dangereux, un jeu qui devait s'arrêter et pourtant, je ne pouvais m'y résoudre. D'ailleurs, est-ce que je ne continuais pas de la tutoyer ?

"Si, si tu as bien fait. C'est moi qui l'ai mal pris. Excuse-moi - je me penchais pour déposer un baiser doux sur ses jolies lèvres avec une esquisse de sourire - Les hommes sont chatouilleux sur certaines chose. Mon égo a un peu souffert mais ce n'est pas de ta faute."

Je me tournais et caressait délicatement son visage aux courbes parfaites comme celles de son corps. Je restais un moment à contempler sa beauté si parfaite. Mais ce n'était pas tout. Elle avait quelque chose de plus. Un charisme, une aura qui la rendait spéciale, atypique, désirable. Cela devenait de plus en plus dangereux. Un coup à la porte me sortit de ma contemplation et je sortais du lit après avoir enjambé ma compagne. J'ouvrais la porte, nu comme un vers mais ce n'était pas très grave en ces lieux, prenais le plateau et allais le déposer au bout du lit après avoir refermé la porte. Je remontais sur la couche en prenant soin de ne rien renverser. Une carafe de vin, des verres de cristal, des sandwichs, quelques fruits et macarons, sans oublier les chocolats aux formes coquines. J'en prenais un pour l'amener aux lèvres de la délicieuse.

"Tu aimes ces douceurs ma belle Delilah ?"

Je poursuivais le jeu. Impossible de m'arrêter. La nuit serait ainsi. Je me masquais la réalité juste pour jouer, pour croire à autre chose, le temps d'une nuit avec une femme qui aurait été digne d'être la mienne. Mais étais-je digne d'elle ? Je ne le saurais jamais sans doute. Mais je ne tenais pas à le savoir. Le doute valait mieux que la certitude.
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Delilah G. Andov
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MessageSujet: Re: Un contre-temps fort en émotions [Abel]   Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 EmptySam 21 Sep - 20:51

Via tel codage après. Étant malade j'espère que ça ne sera pas trop mauvais.

Dans les bras de son partenaire, pressée par lui-même contre son torse, Delilah ne peut s'empêcher de songer que décidément non, ce rendez-vous n'est pas commun. Abel ne ressemble à aucun autre des hommes que la jeune femme a connu et cet instant n'est semblable à aucun autre. Et malgré le côté prévenant du gentilhomme, l'ancienne noble se sent presque plus en danger qu'elle ne l'a jamais été. A ceci près bien sûr que dans sa vie elle a connu Eric de Saint-Ange et que personne ne peut être pire que ce dernier. Toutefois c'est une autre forme de danger qui semble planer au-dessus de la tête de la demoiselle et celle-ci en a bien conscience alors qu'elle craint qu'Abel ne devienne trop possessif  vis-à-vis d'elle. Il semble d'ailleurs ne guère aimer la manière qu'elle a de le présenter et cette confession dérange quelque peu la brunette quoiqu'elle ne laisse rien paraître de ce trouble qui fait pourtant battre la chamade à son cœur.

Trois coups donnés à la portes sortent la belle de ses pensées alors qu'Abel l'abandonne pour aller ouvrir. Bien qu'elle dresse l'oreille, Delilah n'entend pas un bruit hormis celui de la porte qui se referme et l'homme reparait, tenant dans ses mains un plateau qu'il pose à leurs pieds avant de rejoindre sa douce qui l'observe faire sans dire un mot. Et elle ne dit toujours rien lorsqu'il prend un chocolat pour le lui offrir, se contentant d'ouvrir les lèvres pour accueillir ce présent alors qu'à ses côtés il la questionne.

"- Oui, je me dois d'avouer que j'apprécie les macarons et le chocolat. J'imagine que vous aussi, sans quoi ces fameuses douceurs ne couvriraient pas ce plateau n'est-ce pas ?" interroge la brune sans se décider à tutoyer son interlocuteur. Il est à ses yeux très importants de remettre les choses dans l'ordre, que chacun reprenne son rôle d'origine pour qu'aucun des deux ne se sente trahie plus tard.

Observant toujours Abel sans dire un mot, Delilah ressent une étrange atmosphère dans la pièce. Quelque chose qui lui susurre de fuir avant que les choses ne deviennent plus compliquées. Quelque chose qu'elle n'écoute pourtant pas. Le prêtre agit d'une drôle de manière vis-à-vis d'elle et les amies de la jeune femme ne lui ont jamais décrit le personnage sous des traits si prévenant, si doux. Alors que se passe-t-il ? En quoi est-t-elle différente des autres à ses yeux ? Ne croyant guère à l'amour la belle n'imagine pas un instant que son visiteur puisse s'être laissé aller à l'aimer. Surtout pas en un temps si court. Alors quoi ? Cette question tarabuste la jeune femme même si bien sûr, un peu de douceur et de considération n'est pas désagréable dans la vie qu'elle mène. Parce que clairement, les gens comme lui sont rares, surtout en ce lieu. Et après ce qu'elle a vécut en cette journée, la demoiselle ne va pas se plaindre d'être tombé sur un homme comme Abel pour passer la nuit. 

Prenant un macaron en essayant de chasser ses interrogations, la demoiselle s'allonge ensuite et sépare les deux parties pour les poser sur ses tétons, en fixant son regard dans celui d'Abel qui ne devrait guère mettre longtemps à comprendre l'invitation muette que lui envoie sa jolie partenaire qu'il considère  davantage comme une amante que comme une catin malgré le coût qu'il devra débourser cette nuit pour les services de la brune.
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MessageSujet: Re: Un contre-temps fort en émotions [Abel]   Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 EmptySam 26 Oct - 15:27

Je ne sais que penser. Je suis perdu, je l'avoue, devant cette femme que j'ai aimé peu de temps avant comme probablement aucune autre et qui maintenant semble être redevenue simplement ce qu'elle était. Elle me vouvoie, brisant un certain lien entre nous. du moins, c'est ce que je ressens. Elle prend le chocolat que je lui tend et me confesse apprécier ses douceurs ainsi que les macarons. J'esquissais un sourire. Oui moi aussi j'aimais ces petites choses surtout depuis que j'allais parfois chez mademoiselle chocolat dont la réputation n'était plus à faire.

"Oui j'aime aussi ces douceurs même si j'en consomme assez peu paradoxalement."

Paradoxal, voilà ce que j'étais. Je l'avais toujours été je crois. Je l'observais déguster son chocolat, le regard peut-être un peu triste de la voir redevenir ce que je ne voulais pas. Je contemplais son corps qui n'avait rien à envier à une déesse mythologique. Elle était magnifique mais d'autres l'étaient aussi. Alors pourquoi elle ? Pourquoi me troublait-elle autant ? Pourquoi me sentais-je si triste de son attitude ? Je ne comprenais pas. Je ne me comprenais pas.

Alors que je la contemplais, elle s'était emparée d'un macaron, le scindant en deux et déposant les gourmandises sur ses seins aux courbes alléchantes. Je n'étais pas stupide et je comprenais fort bien ce qu'elle m'invitait à faire. N'import quel abruti aurait compris. Je ne sais trop si je devais me sentir fâché ou non. Mais le poitrine était trop tentante. Je me penchais pour venir saison les biscuits qui n'étaient que prétexte à d'inavouables caresses. Le gâteau avalé, je m'occupais du sein libéré, léchant la crème qui y était restée. Je prenais grand soin de le nettoyer de la pointe de ma langue et n'hésitais pas à le sucer d'abord doucement puis avec une certaine ferveur avant de passer à l'autre. Le sein qui je venais d'honorer avait la pointe tendue et rougit de mes succions. L'autre subit le même sort mais son jumeau ne fut pas délaissé, mes doigts vinrent jouer avec, caressant le téton, le pinçant doucement. Le but n'était pas de faire mal juste d'exciter.

Excité, je recommençais à l'être. Pourtant, je n'oubliais pas qu'elle ne souhaitait plus vraiment jouer. Je me déplaçais, me mettant au-dessus d'elle, tout en continuant d'oeuvrer sur sa douce poitrine désormais tendue par mes soins. Quand le deuxième sein eut le même traitement que l'autre, je laissais ma bouche glisser sur le ventre plat à la peau douce. Je descendais toujours plus bas, me nichant à genoux entre ses cuisses avant d'atteindre l'objet de mon désir. Sans consulter ma partenaire, ma bouche, ma langue vinrent se coller à son intimité. Je la fouillais avec douceur et ardeur, recueillant son nectar, l'appréciant comme je le devais. C'était si doux, si bon. De la pointe de ma langue, je titillais son bouton de nacre que je sentais gonfler sous mes attentions. Je voulais encore lui donner du plaisir, encore et encore au cours de cette nuit. Elle ne jouait peut-être plus le jeu mais moi, oui. Je voulais encore jouer même si cela devait être seul d'une certaine façon. Je m'imaginais juste que ce n'était pas le cas.
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Delilah G. Andov
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MessageSujet: Re: Un contre-temps fort en émotions [Abel]   Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 EmptyLun 28 Oct - 0:59

De toute évidence, Abel de Montfort n’a guère envie de voir cette nuit, ces jeux, prendre fin. Ainsi pense Delilah alors que les lèvres et les caresses de l’homme lui arrachent un soupir – un énième pour cette journée, un énième entre ses bras surtout – et ce n’est pas elle qui s’en plaindra au vu du plaisir que lui donne l’homme. Même si depuis un certain temps maintenant cette situation lui semble presque malsaine. En tout cas le client est plus bizarre que tout ceux qu’elle a eut avant, plus dangereux aussi. C’est compliqué de sentir le danger et le plaisir dans un même instant. Et ça n’en est à vrai dire que plus excitant. Il y a comme un goût d’interdit dans le jeu que le jeune homme veut jouer. Un amusement excitant.

La prostitué se tortille sous les caresses linguales de son partenaire alors que ses mains glissent sur ses seins pour en taquiner la pointe. La voilà qui se cambre, qui gémit. La bouche grande ouverte, Delilah retrouve le plaisir continu, ses gémissements qui n’en finissent plus. C’est bon. Si bon qu’elle frémit, si bon qu’elle a l’impression de perdre la tête encore une fois. Et le tutoiement lui revient aussi vite qu’il s’est échappé, la replongeant dans leur jeu de plein fouet.

«- Oh oui Abel ! Comme c’est bon. Continu oh oui, continu !» le supplie la demoiselle avec des larmes plein les yeux, ses lèvres se mordant la lèvre inférieure pour ne pas se mettre à crier de plaisir alors que son pauvre bouton maintenant sollicité était resté très sensible au contact. Et dans son plaisir, la catin agrippe les draps.

A elle de jouer, un peu. Repoussant son partenaire, la demoiselle le fait s’allonger avant de glisser, comme il l’a fait pour elle, au niveau de son sexe. Alors ouvrant les lèvres, décidées à lui rendre la monnaie de sa pièce, Delilah prend le membre en bouche avant de lui imposer un mouvement de va et vient tantôt lent et tantôt rapide dans cet écrin humide et chaud. Les yeux se dirigent vers le visage du prêtre, de sorte à lire les réactions que ce dernier dessinera sur ses traits, afin de savoir s’il apprécie ce que la jeune femme aux boucles brunes est en train de lui faire. Et puis la voilà qui se lève pour rejoindre la coiffeuse. Prenant un bout de tissu elle se hâte de revenir et noue son objet autour des yeux de son partenaire pour le priver de vue : dans l’obscurité, quand l’on ne sait pas d’où et comment le plaisir va venir, c’est encore meilleur. Delilah veut le faire comprendre à l’homme. Et sitôt qu’il est ainsi aveuglé, la demoiselle s’installe à califourchon au dessus de lui, attrapant son membre durcit pour le diriger vers son sexe humide qui le happe alors. Delilah commence alors à mouvoir son bassin pour leur procurer du plaisir, alors qu’elle vient également sucer les tétons de l’homme de sorte à renforcer le plaisir qu’elle espère lui donner. Et, entre deux sussions ou deux coups de langue, la belle gémit, de plus en plus fortement à chaque fois alors que ses mouvements se font plus rapides.
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MessageSujet: Re: Un contre-temps fort en émotions [Abel]   Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 EmptyDim 3 Nov - 16:06

Je ne perdais pas de vue la belle donselle qui commençait à répondre à mes incitations linguales. Ses réponses étaient à la hauteur de mes efforts. Elle se tordait, se contorsionnait sous mes assauts. Elle agrippait le lit pour avoir quelque chose à quoi se raccrocher. Je devais avouer que ce spectacle était on ne peut plus réjouissant et excitant. Mon membre se tendait d'autant plus même si mon but était clairement plus de m'occuper du plaisir de ma partenaire que du mien. Mon ardeur redoubla quand je l'entendis prononcer mon nom. Elle perdait le contrôle et revenait à notre jeu. Jeu dangereux, j'en avais plus que conscience. Je savais bien où cela pouvait m'entraîner, nous entraîner mais je n'en avais cure. Je la voulais à moi, à moi seul comme jamais aucun autre client ne l'aurait et peut-être aucun autre homme non plus. Je voulais m'en flatter mais cela allait bien plus loin que ça. Je me flouais, la voulant à moi et rien qu'à moi. Je ne voulais plus qu'elle aille avec d'autres hommes. Jamais !!

Mais c'était évidemment impossible. Elle était une prostituée, une catin. Sa vie, son travail, c'était le plaisir, donner du plaisir à ses clients, hommes ou femmes. Essentiellement des hommes d'ailleurs. Des hommes comme moi. Des hommes qui venaient tromper leur ennui, tromper leur vie, tromper leur femme. Pour ma part, je cherchais l'évasion que la vie ne pouvait m'apporter. Par obligation, j'avais dû prendre l'habit alors que mon aîné vivait et profitait de la vie. Marié, il avait plusieurs enfants et encore plus de maîtresses aux dernières nouvelles. Et moi, je devais me contenter de ma vie monacale. Il était vrai que mon célibat était tout relatif mais je ne pouvais ou ne devais m'exposer. Alors je venais au manoir. Au moins là, personne ne me jugeait, ni les clients, ni les filles, ni les mignons, ni les patrons. C'était une sorte d'oasis pour moi. Mais ce soir c'était si différent, si particulier. Cette femme était si attirante, elle était si... je ne sais trop quoi. Elle avait un quelque chose de plus que les autres. En tout cas, c'est ainsi que je la voyais.

La belle Delilah est si délicieuse alors qu'elle se soumet à ma langue et à mes baisers qui sont tous sauf chastes. Je m'applique, je fouille en elle et m'attaque à ses parties les plus sensibles de son intimité. Je m'attaque à son petit bouton des plaisirs et je bois son nectar. C'est si délicieux, si indécent, si jouissif. Mais elle ne semble pas vouloir me laisser aller jusqu'au bout. Me repoussant, la voilà qui inverse les rôles. Je me retrouve sur le dos alors qu'elle entreprend de me faire connaître les mêmes tourments que je venais de lui faire subir. C'était un pur délice. Sa bouche était un merveilleuse et douée. Mais de cela, je ne pouvais en douter au vu de son titre de délicieuse. Je gémis sous son action et mes doigts viennent se perdre dans sa chevelure ondulée.


« Oh oui... Délilah... C'est si bon... Continue ma belle... »

Comme elle l'avait fait pour moi, je lui en demandais, en redemandais même encore et encore. Je crois qu'une vie ne saurait me suffire pour explorer tous les plaisirs avec cette jeune femme. Dieu si seulement je pouvais la garder auprès de moi jour et nuit. Que ma vie serait alors heureuse. Ne croyez pas que ce n'est que pour le sexe. J'apprécierai aussi de la découvrir aussi pour elle. Sa personnalité me touchait tout comme sa vie.

Mais la voilà qui m'abandonne provoquant un grognement de frustration. Je l'observe, corps superbe, alors qu'elle se dirige vers sa coiffeuse, se saisissant de quelque chose que je pus identifier tout de suite. Je ne sus ce que c'était que lorsqu'elle revint vers moi. Je souris, la laissant me voiler les yeux. C'est désormais elle qui mène la danse et je suis loin de m'en plaindre. C'est agréable. Je la sens venir se poser sur moi, venir s'empaler sur moi. Je grogne, gémis sous le plaisir qu'elle m'offre. Mes mains tâtent, explorent ce que je ne peux voir. Elles viennent prendre possession de ses fesses et la guident dans ses mouvements. Je ne peux la voir mais mes sens sont décuplés ainsi que mon plaisir. Je me retiens, voilà profiter le plus longtemps possible de ma douce Delilah.
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Delilah G. Andov
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MessageSujet: Re: Un contre-temps fort en émotions [Abel]   Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 EmptyLun 4 Nov - 0:34

Avoir un homme à sa merci, prêt à recevoir tout ce que l'on a à lui donner est une chise qui excite prodigieusement la Délicieuse et c'est bien dans ce genre de situations que la belle brune se sent le plus à l'aise. Quand l'homme est prêt à se laisser faire, à découvrir, à laisser les rennes à sa partenaire. Et dans ce manoir Alexander est de loin l'un des seuls ayant fait à ce point confiance à la belle pour prendre leur nuit en main. Beaucoup de ceux qui viennent ici veulent tout diriger, tout contrôler, tout gérer. Bien sûr c'est normal dans la mesure où ils payent pour ça mais Delilah songe parfois que ces hommes, qui ne veulent que prendre et pas recevoir, passent à cotés de choses fabuleuses. Ils gagneraient parfois à laisser faire leur prostituée : Delilah sait comme ici beaucoup des courtisanes sont doués. Et comme certains client font mal l'amour quelque fois. Plus fréquemment qu'on ne le penserait. Quoi qu'il en soit elle est bien contente de voir qu'Abel ne rechignent pas à la laisser faire, qu'il lui accorde une confiance aveugle - pour le coup - pour reprendre les rennes de cette drôle de nuit, de leur drôle de jeu. Leur jeu dangereu.

Delilah a enjambe l'homme et la voilà qui s'empale sur ce dernier avec un petit cri alors que les mains de l'homme se mettent à courir sur son corps, lui caressant chaque centimètre de peau nue. C'est bon. C'est bon d'aller et venir sur ce membre durcit de prêtre. C'est d'autant plus bon que C'est interdit. Par la bible, par l'église, par l'opinion publique. Tant pis. Il n'y a plus que la fusion de leurs deux corps qui compte, ce lent va et vient auquel elle se tient pour languir plus encore de passer aux choses vraiment sérieuses. Et la bouche ouverte, la gorge offerte et le dos cambré, la jeune ancienne noble gémit de plaisir. Delilah laisse ses doigts caresser le torse de son partenaire alors que ce dernier ayant trouvé ses fesses, l'aide à aller et venir sur lui. Et la délicieuse ne cessé de gémir alors que son rythme se fait plus rapide puis plus lent, afin de varier un peu les sensations. Et le coeur de la jeune femme palpitte si rapidement sous le coup de cet effort, du plaisuir. La délicieuse a envie de crier, crier pour faire savoir qu'elle aime ça. Mais elle se mort la lèvre et tente de se retenir pour ne pas perturber tout le voisinage.

Quand le sexe de l'homme la quitte quelques fois, la demoiselle se sent humide. De plus en plus humide. Avec son état d'excitation elle se doute bien que si elle se passe la main entre ses cuisses elle la retrouve toute trempée. Et plus elle se sent mouillée, plus elle se sent excité et plus elle est contente de passer cette nuit avec Abel qui semble aimer les femmes au moins autant que son frère si ce n'est plus.

"- Oh oui c'est bon Abel. C'est booon..." gémit la jeune femmeen accélérant la cadence tout en se mordant la lèvre alors qu'elle a l'impression d'être folle. Folle d'envie.
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Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 _
MessageSujet: Re: Un contre-temps fort en émotions [Abel]   Un contre-temps fort en émotions [Abel] - Page 2 EmptyVen 27 Déc - 19:22

Je suis un homme. Voilà un fait incontestable surtout pour la belle délicieuse qui ondule sur ce qui fait de moi un mâle dans le genre humain. En tant qu'homme, j'aime donc dominer. Il paraît que c'est un trait très affirmé du caractère masculin. J'appréciais de jouer les dominants surtout face à mes ouailles qui ne demandent qu'à avoir un berger pour guider le troupeau et les mener vers les verts pâturages. Pâturages qui parfois sont emprunt de vice et de luxure mais généralement ces brebis passablement égarées ne s'en plaignaient jamais. Bien au contraire, elles avaient tendance à vouloir revenir encore et encore. Pour autant, si j'aimais guider et diriger, cela ne voulait pas dire que je n'aimais que l'inverse se produise. Parfois, c'était bien agréable de se laisser mener sur des terrains plus ou moins inconnus, de se laisser porter par le moment et par la personne avec laquelle on le passe. C'était bien pour ça que j'avais laissé la délicieuse prendre les rennes, me bander les yeux et me chevaucher comme elle le souhaitait. Douée comme elle était, je n'avais pas à me plaindre, loin de là même.

Mes mains sur ses fesses la guidaient dans ses mouvements. Je ne pensais pas vraiment qu'elle en avait besoin mais j'adorais toucher ses fesses, les palper, les sentir, si fermes, sous mes doigts. Je grognais à chaque fois qu'elle se laissait glisser sur moi, jouant de la vitesse, ralentissant ou accélérant son déhanché. Cette fille avait un tel savoir faire. Mais je n'oubliais ce jeu que nous menions. Ce jeu que j'avais lancé. Un jeu dangereux pour tous les deux mais que je ne voulais pas arrêter. Le réveil risquait d'être dur le lendemain matin mais je ne voulais pas abandonner mon rêve, mon fantasme de la nuit. Je voulais encore l'appeler par son prénom, l'entendre dire le mien, et croire que nous étions en un autre lieu, en un autre temps et qu'elle était à moi et à moi seul.

Je sentais son jus couler sur mon bas-ventre et j'adorais ça. Mes doigts s'amusaient à jouer les intrus dans la raie de ses fesses, venant titiller son œillet. Je ne doutais pas qu'en tant que délicieuse, elle savait maîtriser tous les plaisirs charnels quelque puisse être l'endroit. Je dois avouer avouer que le plaisir anal était récent pour moi. Non pas que je ne l'avais pas tenté avant mais les jeunes femmes avec qui je pouvais folâtrer n'étaient pas forcément prêtes à tout connaître des joies de l'amour. Aussi je m'étais toujours limité. Mais un certain mignon avait su me faire apprécier certaines choses et je finissais par en avoir d'avantage envie. Pour autant, je ne la forçais pas, me contentant de venir titiller le petit trou sans jamais le déflorer. Je n'oubliais pas que c'était elle qui décidait, que c'était à elle de choisir. Je me laissais donc faire, n'hésitant pourtant pas à me redresser pour venir gober ses seins et les sucer avec ferveur, les rendant certainement plus rouge qu'à l'accoutumé. Je me laissais lourdement retombé dans les draps de soie et bougeait mes hanches au rythme qu'elle souhaitait. Ces gémissements me procuraient un plaisir sans fin et ne faisaient qu'accroître mon désir pour elle.


« Hummm... ma belle Délilah... Mon bel amour... tu es si... merveilleuse... c'est si bon... si bon... encore... donnes-nous du plaisir ma douce... aime-moi ma si belle demoiselle... »

Des mots dis à la fois avec force, douceur et tendresse. Je ne voulais qu'elle, ne voyait qu'elle, n'entendait qu'elle, ne sentait qu'elle. Elle était mon ange, ma princesse, ma chimère et je la voulais plus que tout.

Le rythme s'accélérait encore et encore, nous menant progressivement vers un nouvel orgasme. Je la laissais choisir le moment. Je me retenais pour elle, pour profiter du plaisir avec elle, partager un moment d'éternité et un bout de Paradis. La sentant venir, je me laisse finalement aller et nous jouissons une nouvelle fois de concert. Je hurle mon plaisir alors que je me répands dans son antre humide. Je bois ses cris qui amplifient mon plaisir et je retombe, émerveillé, dans le lit. J'étais au ciel, au Paradis et je ne souhaitais plus en partir.
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