Saveur Bretonne (pv Aelia)

Banquier Messages : 119 Date d'inscription : 10/01/2012

La nuit vient de tomber sur Paris. Une nuit froide, sans Lune en ce printemps encore trop froid. Dans la cheminée de mon bureau, les braises d'un feu s'éteignent peu à peu. J'avais prévu cette nuit de me consacrer à la lecture, de m'accorder une soirée tranquille mais la réalité s'impose d'elle même... Comme souvent j'ai envie de compagnie, de posséder une femme pour qui je n'éprouve rien si ce n'est de l'attirance physique...

Ma décision est prise. J'appelle mon majordome et fait préparer mon équipage. Je porte comme à mon habitude un costume élégant et richement décoré. J'aime à afficher ma richesse de façon ostentatoire à être mieux vêtu que la plupart de la noblesse parisienne. Que voulez-vous l'orgueil est un de mes traits de caractères les plus présents... Tous les jours que Dieu fait je remercie les lois qui interdisent à la noblesse de se lancer dans les affaires...

Mon carrosse parcourt les rues de Paris déserte et déjà je vois les lumières du manoir. Je songe déjà à la fille que je vais demandé, passant en revue mentalement les délicieuses et les ribaudes que je connais. Certes je n'ai pas réservé mais nous sommes un soir de semaine et je ne doute pas un seul instant que l'un de ces joyaux soit disponible pour mon bon plaisir.

L'attelage stoppe. Je suis arrivé à destination et mon valet m'ouvre la porte pour que je descende, non sans avoir disposé un marchepied afin que je ne salisse pas mes souliers vernis dans la boue qui constitue la majorité des rues parisiennes. C'est sans plus tarder que je rentre dans les lieux.

Les chandeliers et le lustre illuminent le hall d'entrée. Madame Hooper, la gouvernante se tient là, accueillant les nouveaux arrivants. Je ne peux m'empêcher de grimacer car il semblerait que ce soir là, les clients sont forts nombreux. J'ai beau être un des visiteurs plus fidèles et sans nul doute le plus riche, je n'ai pas réservé de fille pour cette nuit. Je connais les règles en pareil cas: premier arrivé, premier servi...

Madame Hooper me conforte dans mes craintes. Aucune fille dans celles que je fréquente n'est disponible, du moins avant minuit. J'ai donc le choix entre attendre qu'une de ces demoiselles se libère ou aller faire mon choix dans les nouvelles arrivées.

J'ai une habitude fort couteuse. Lorsque je loue une fille, c'est pour la nuit. Nul autre mâle ne la touchera pendant cette nuit et bien que je n'ai que peu de goût pour les filles débutantes, je préfère cette option là à attendre qu'une fille se libère.

C'est donc en étant contrarié que je présente dans le salon où attendent les débutantes. Ces filles occupent le bas de l'échelle hiérarchique du manoir. Elles doivent faire leurs preuves pour parvenir au statut de ribaude puis de délicieuses, seul moyen pour elles d'acquérir quelques biens avant de se retrouver trop fanées pour faire leur office. Celles qui échouent se retrouvent vite à la rue.

J'avance dans le salon, lieu magnifiquement décoré selon les canons de notre époque, les regardant un à une. Je perçois les murmures des filles étant là depuis un certain temps. J'ai pour réputation d'être un client difficile qui peut faire de la vie d'une fille ici un enfer ou un paradis selon mon bon plaisir.

Une à une je les regarde et les trouve peu à mon goût. Je me détourne et soudain je la vois... Une blonde aux longues jambes, l'air un peu apeuré mais aux formes oh combien pleines et appétissantes. Je l'ai déjà dit à Amélia plus d'une fois, le manoir manque par trop de blondes de ce genre...

Reste à savoir comme dirait ce cher monsieur de La Fontaine, si le ramage veut le plumage.

Je m'avance vers elle, un sourire sur le visage. Mon regard la parcourt de bas en haut et je la salue fort poliment, me demandant intérieurement si elle est expérimentée.

Bonsoir ma chère... Je ne vous ai jamais vu ici. Quel est donc votre nom ?

Et oui je suis poli lorsque l'on ne me contrarie pas. Je continue à l'observer un sourire en coin... Il n'y a pas à dire son physique est parfait. J'espère qu'elle n'est pas frigide...

Que diriez vous de passer cette nuit en ma compagnie ?

Je pose la question même si la réponse est évidente. Elle ne peut pas refuser ma demande.... Je fais cela pour voir ses réactions, si elle me demandera de l'argent...

Je la teste pour le futur....

Qui sait, peut être sera t'elle une de celle qui font partie de mes habituées.

Invité

Aélia se tenait assise sur un confortable sofa dans le salon d’accueil du manoir. Elle semblait détendue et souriante mais un observateur attentif aurait pu déceler derrière ce masque enjoué, une certaine appréhension qu‘elle tentait de cacher tant bien que mal. Cela faisait maintenant une semaine qu’elle était au manoir, mais c’était la première soirée où elle était supposée faire commerce de ses charmes, ce qui expliquait sa fébrilité du moment.

A son arrivée dans cet étrange endroit, on avait placé Aélia dans une sorte de quarantaine. Des domestiques s’occupèrent d’elle comme si elle était une vraie princesse. De solides et bon repas chauds servis trois fois par jour lui redonnèrent force vigueur et énergie. Son corps meurtri par la disette et les mauvaises soupes se transforma rapidement. Les cotes de sa poitrine ne fendaient plus sa peau, ses joues creuses et les cernes autour de ses yeux firent place à un visage rayonnant. Aélia prenait aussi un bain chaud tous les matins. L‘eau était presque bouillante et toujours parfumée de milles senteurs incroyables. Le savon d’une douceur phénoménale et les massages prodigués par les domestiques redonnèrent à la peau de la jeune Bretonne la douceur et la souplesse qu’elle devait avoir quand elle était bébé. Rien à voir avec les bains qu’elle avait connu, au fond des écuries crasseuses, dans des baquets infâmes avec dix centimètres d’eau glacée et souillée pour se laver le corps.

Les patrons du manoir lui donnèrent également de nouveaux vêtements. De beaux habits neufs avec un tissu très doux et d’excellente qualité. Rien à voir avec les tenues plus luxueuses des ribaudes et délicieuses qu’elle commençait à croiser dans les couloirs, mais cela la changeait des hardes pouilleuses et mal découpées qui faisaient son quotidien jusqu’à maintenant.

Après une semaine, cette remise en condition pris fin et on expliqua à Aélia sa nouvelle place et son nouveau travail au sein de la communauté du manoir. La Bretonne n’était pas naïve et elle ne fut pas surprise quand on lui annonça qu’elle continuerait à faire ici ce qu’elle faisait dans la rue depuis deux ans, c’est-à-dire vendre son corps. Elle ne toucherait pas un sous à part le gite et le couverts mais de se côté-là, cela ne changeait rien à sa précédente vie où ses patrons empochaient sans vergogne l’argent de ses passes. Néanmoins, on lui promit que si elle ne faisait pas d’histoires et qu’elle travaillait bien, elle pourrait éventuellement prétendre à un statut supérieur dans le manoir.

Le grand soir où elle devait faire ses preuves était arrivé. Aélia se tenait donc dans ce sofa, anxieuse et résignée mais aussi de façon contradictoire, avec une certaine excitation. Elle se trouvait jolie comme jamais. Ses longs cheveux blonds descendaient en cascade sur ses épaules nues. La jeune apprentie était légèrement fardée pour laisser ressurgir la beauté naturelle de son visage. Aélia portait un bustier très serré sans bretelle ni manche, qui laissait donc ses épaules et ses bras nus. Seul un petit collier de perles fines ornait son cou, ses seins à moitié cachés et comprimés par le bustier laissaient apparaitre un décolleté vertigineux. Elle portait un jupon long et fendu, d’un tissu très fin, quasi transparent et qui laissait entrevoir ses fines et longues jambes.

Aélia attendait sagement, personne ne semblait s’occuper d’elle. Pourtant les hommes ne manquaient pas ce soir mais les délicieuses et les ribaudes avaient la priorité, les apprenties n’étaient que du troisième choix dans la hiérarchie du manoir. Son regard fut alors attiré par un homme qui venait de faire son entrée dans le petit salon. La jeune Bretonne n’avait jamais rien vu de pareil de toute sa vie. Cet homme était d’une élégance incroyable, ses habits étaient fabuleux, d’une richesse et d’une beauté indescriptible. A la manière dont il se comportait, cela devait être un client régulier et un excellent client vu l’empressement de Madame Hooper à son égard. Il devait être Prince ou quelque chose comme cela était-elle entrain de penser quand il se dirigea vers elle. Son cœur commença à battre la chamade et son souffle lui manqua même quand il lui adressa la parole. N’osant redresser la tête de peur de croiser son regard elle murmura du bout des lèvres son nom.

- Je m’appelle … Aélia Monsieur … euh oui … je … je suis nouvelle Monsieur … oui.

Déjà confuse et paniquée, la novice le fut encore plus quand le Prince lui annonça qu’il désirait passer toute une nuit avec elle. Elle se rappela rapidement les consignes données lors de sa quarantaine, entre autres celle qui annonçait qu‘on ne pouvait pas refuser une demande d’un client. Elle releva lentement la tête, son regard croisa celui de son probable premier client. En plus, il était bel homme se disait-elle. Aélia s’embrouillait avec le tarif, on lui avait parlé d’un tarif horaire pas d’une nuit entière. Ce genre de privilège était réservé aux ribaudes et délicieuses. Elle savait à peine lire écrire et compter et elle craignait de se tromper dans son tarif à annoncer. La Bretonne prit une profonde respiration et toujours d’une voix hésitante, annonça sa proposition.

- Je serai heureuse de passer une nuit avec vous Monsieur. … euh … pour une nuit … c’est 64 livres Monsieur … une fois la somme payée … nous euh … nous irons dans une chambre de votre choix et … et … et je serai entièrement votre cette nuit Monsieur. Je suis très … euh enfin .. Vous ne serez pas déçu Monsieur … je … je vous le promets.

Aélia baissa de nouveau la tête, attendant avec anxiété la réponse du client. Elle savait qu’elle avait été maladroite, si le client allait se plaindre aux patrons, elle risquait un séjour au cachot ou autres supplices plus désagréables.

Banquier Messages : 119 Date d'inscription : 10/01/2012

Mon instinct ne m'a pas trompé. J'ai affaire là à un nouveau produit qui peut s'avérer intéressant. En général je ne fréquente pas les débutantes, laissant soin à d'autres de les dégrossir, mais ce soir je dois faire une entorse à cette règle. Je l'observe bafouiller, chercher ses mots et cela a le mérite de me faire sourire, quand bien même j'espère que ses performances seront moins brouillonne.

Elle n'oublie pas de me donner le prix de sa prestation. Cela ne me fâche pas, je suis homme d'affaire et je sais que l'argent est le moteur de ce commerce. Quelque part c'est tout à son honneur de me demander de payer avant, vu qu'elle ne me connait pas encore.

D'un geste fluide, je m'empare d'une bouse que je porte à ma ceinture, l'ouvrant afin d'y découvrir les écus brillant de milles feux:

Bien alors nous disons 64 livres... Rajoutons à cela un supplément pour la nourriture et les vins, un supplément pour une chambre de luxe et nous devrons pas être loin de 100 livres.

Une véritable fortune pour elle, j'en suis conscient. Et pourtant pour moi cet argent n'est rien qu'un moyen comme un autre d'assouvir mes vices et de me maintenir à un certain statut... la gloire et la réputation d'une fille est proportionnelle aux pourboires des clients, je le sais bien.

Mais je manque à toutes les politesses, ma belle. Je me présente, je suis Alan Duchesne, banquier de mon état et client régulier de cet endroit.

Je lui tends la bourse alors, charge à elle de la remettre à madame Hooper plus tard. Le marché est passé, elle est à moi pour toute la nuit, lui évitant ainsi de passer entre les mains de nombreux clients, ce qui de toute façon sera son destin plus tard.

J'entends les bruissements autour d'elle, les rumeurs qui se font pressantes. Je ne suis pas un inconnu au manoir et j'ai pour réputation d'être aussi généreux que dépourvu de morale. Qu'importe, je me complais à faire naitre ainsi les plus folles des rumeurs. Ma main se porte à la joue de la belle que j'effleure.... Elle a la peau douce des jeunes premières pas encore marquées par les ravages du temps.

Voyons quelle chambre conviendrait pour ta première nuit ici ? Je n'ai pas envie de m'amuser de ta souffrance aussi évitons crime et châtiments... Je te laisse donc le choix entre les charmes de l'orient ou la chambre nuptiale. A toi de me dire laquelle tu conviendras le mieux.

Pas de chambres communes pour ma personne. Je préfère payer pour avoir accès à ce qui se fait de mieux dans cette bâtisse. J'entretiens avec le luxe une relation fusionnelle, comme si j'avais besoin de me persuader que je peux avoir le meilleur... a nouveau j'entends les bruissements des rumeurs. Qu'une débutante ai accès à une chambre de ce genre est rare et de bon augure pour Aelia.

Tu verras, nous allons bien nous amuser.

Je me suis rapproché d'elle encore pour sentir son parfum, le laisser pénétrer mes narines pour m'en régaler. Mon souffle caresse sa peau tandis que je prononce mes mots.... Elle a l'attrait d'un produit de qualité qui ne demande qu'à être découvert entre mes bras.

Justement je lève la main vers un domestique pour lui passer commande de quelques agréments. Nous n'allons pas passer cette nuit qu'à faire l'amour, j'entends bien me restaurer et profiter de son esprit. C'est à cela que l'on distingue une fille d'une autre.... a ses capacités dans et hors du lit.

Vous nous ferez porté quelques plats.... des gâteaux notamment et du vin.... amenez nous deux bouteilles de ce vin pétillant venant de Champagne en faveur à la cour.

Voilà de quoi me sustenter entre deux moments d'actions.... Des mets sans doute bien loin du quotidien de la belle et de ce qu'elle a pu connaître avant.

Aurais-tu un plat particulier qui te ferait plaisir ?

Grand seigneur, je lui laisse à nouveau le choix. Je cherche à la mettre à l'aise pour tester ses possibilités et ses capacités du mieux qu'il soit possible. Je ne peux pourtant m'empêcher de rajouter, alors que je la frole, comme un prélude à ce qui va suivre:

Moi, c'est toi que je désire déguster.

Invité

Le cœur d’Aélia continuait à battre la chamade en attendant la réponse de l’habitué des lieux. La jeune apprentie releva la tête et son visage s’illumina d’un large sourire quand elle entendit la réponse. Non seulement le dandy acceptait sa proposition tarifaire mais il rajoutait sans aucune hésitation 36 livres supplémentaires pour une chambre grand luxe et divers victuailles.

Immédiatement, les domestiques s’activèrent pour contenter le banquier allant préparer la chambre et les mets demandés ainsi que le champagne. La bourse que le client venait de lui donner contenait en tout cent livres. Plus d’argent que la Bretonne n’en avait vu jusqu’alors, Aélia tenait dans sa main une véritable fortune, elle qui n’avait jamais eu en sa possession que quelques sous, cette somme dépassait son imagination.

L’apprentie resta là, muette et immobile pendant presque une minute, abrutie par la nouvelle, paniquée par cet argent tombé du ciel. Une autre idée lui traversa l’esprit. En qualité d’apprentie, elle ne toucherait pas un sou de ce trésor, mais si elle parvenait à obtenir rapidement le statut supérieur, elle empocherait la moitié de cette somme pour sa caisse personnelle. En un éclair, elle oublia toute idée de révolte ou de fuite. Ce qu’elle voulait maintenant, c’était de devenir une ribaude et gagner de l’argent. Sa liberté, elle la gagnerait en rachetant sa dette, la nature l’avait dotée d’un corps merveilleux à faire baver les hommes. Pauvre, ignorante et inculte, Aélia se servirait de ce corps, de sa seule richesse en fait, pour devenir libre et respectée.

Aélia était consciente que le chemin allait être difficile, rien n’obligeait les Boldwin à tenir leur promesse et c’était sans parler de la jalousie que son ascension allait irrémédiablement entrainer avec les autres pensionnaires du manoir. Mais on n’en était pas encore là, la première des choses à faire était de satisfaire son premier client et quelque chose disait à la belle Bretonne qu’elle devrait déployer tous ses talents pour combler les désirs du banquier.

Elle se leva, plongeant intensément son regard dans celui du Banquier, sa voix restait douce et timide mais l’apprentie arrivait à parler avec plus d’assurance maintenant même si l’homme continuait à l’impressionner par son aisance et son pouvoir.

- Merci Monsieur, vous êtes très généreux. Je ne vous décevrais pas, je suis nouvelle ici mais j’ai déjà de l’expérience avec les hommes.

Souriante et épanouie, Aélia remis la bourse à Madame Hooper qui lui glissa quelques mots aux creux de l’oreille. Elle la félicita d’abord avant de la mettre en garde. Mieux valait ne pas décevoir ce client sinon l’apprentie en subirait directement les conséquences. Elle lui conseilla de prendre la chambre orientale qui convenait selon elle parfaitement aux goûts du banquier.

Aélia revint dans le petit salon pour prendre la main de son client dans la sienne et le guider ainsi vers la chambre orientale. L’apprentie sentit le souffle du banquier le long se sa nuque qui semblait apprécier son parfum, une eau de rose légère mais sensuelle.

- Un plat en particulier pour moi Monsieur? Non, je souhaite juste vous combler et vous remercier de votre générosité.

Ils pénétrèrent dans la fameuse chambre aux couleurs chaudes et attrayantes de l’orient. Les domestiques finissaient d’installer le buffet et les boissons demandées. Ils quittèrent ensuite précipitamment l’alcôve refermant la porte derrière eux, laissant ainsi la prostituée et son client en tête à tête.

Aélia était de nouveau hésitante. D’habitude, elle se faisait culbuter dans une écurie, une passe de cinq minutes en générale et pour quelques sous. Là, elle se trouvait dans une chambre somptueuse, pour toute une nuit avec un homme riche à millions. L’apprentie fit face à son client au beau milieu de la pièce, souriante, les yeux pétillants, sa respiration profonde gonflant sa poitrine généreuse. La jeune Bretonne passait par tous les sentiments souvent contradictoires, à la fois impressionnée, curieuse, excitée, apeurée, timide et impatiente.

- Je suis à votre disposition Monsieur Duchesne, je suis à vous pour cette nuit. Faites de moi ce que vous voulez.

Banquier Messages : 119 Date d'inscription : 10/01/2012

La chambre orientale est sans doute celle qui éveille le plus mes sens. Bien que très riche, je ne suis jamais vraiment parti de France pour explorer le vaste monde.... A part quelques voyages à Londres, l'étranger reste pour moi un univers empli de mystères. Lorsque je vais dans cette chambre, je pense à l'orient lointain, à ces harems garnis de femmes splendides expertes dans l'art du plaisir.

C'est là où me guide la jolie jeune femme que j'ai choisi pour me tenir compagnie. La domesticité s'affaire à préparer les lieux comme je le souhaite. Aelia se montre poli, désirable.... Bien que débutante, elle a compris où se trouvait son intérêt Elle est donc intelligente et je ne doute pas que le manoir lui offrira une carrière digne d'elle et de ses compétences.

Les domestiques ne tardent pas à vider la pièce, nous laissant seul à nous observer à la lueur d'un lustre. Il n'y a pas vraiment de lit ici, mais des amas de coussins, des tapis précieux, des odeurs exotiques, tout pour nous emmener au voyage. La lumière se reflète dans les cheveux de la blonde qui me fixe alors, s'offrant à moi d'une façon fort charmante. Finalement je vais passé une bonne soirée.

Je m'avance d'un pas vers elle en souriant amusé:

Tout ce que je veux, vraiment ? Alors voyons.....

Un pas encore puis un autre et me voilà proche, mes bras se posant sur sa taille fine, mon regard affrontant le sien sans vergogne. Sans dire un mot, je laisse ma bouche rejoindre la sienne, frôler ses lèvres des siennes avant que ma langue ne force cette barrière charnelle pour chercher sa pareille et l'emmener danser pour faire mieux connaissance avec elle, pour tester ses capacités.

T'a t'on déjà embrasser Aelia ? Intérieurement je me pose cette question. On a usé de ton corps des dizaines voir des centaines fois mais a t'on pris le temps de ces préliminaires qui font du sexe un véritable plaisir ? J'en doute fortement et par ce baiser sensuel que je t'offre, je te montre que je ne suis pas comme eux... Oh, il n'y a pas d'amour, ce sentiment que j'ai banni de mon être mais du désir, de la sensualité dans cette danse... Un baiser en dit souvent bien plus que les mots sur la personne que l'on a dans ses bras. Mon corps musclé se colle au sien alors que je cesse le baiser enfin observant sa réaction:

Tu me l'as dit tu as l'expérience des hommes... Mais as tu l'expérience du plaisir ?

Ma bouche s'empare de la peau tendre de son cou que j'embrasse d'abord doucement puis de plus en plus passionnément, affamé que je suis d'elle. Je la veux brulante, je veux dans ma vanité qu'elle me considère comme un amant extraordinaire. Que voulez-vous, même si elle est payée pour cela, je veux qu'entre mes bras elle se sente femme pleine et entière.

Mes mains trouvent rapidement les laçages de sa robe qu'elles dénouent pour faire tomber au sol ce rempart d'étoffe qui me prive de la vue de son corps. J'observe ce dernier ainsi impudiquement exposé et je souris.... Elle a ce qu'il faut où il le faut et je pense déjà à la façon dont je vais abuser d'elle.

As tu déjà connu cette chaleur qui t'envahit, ce voyage vers le septième ciel qu'éprouvent celles qui se sentent libérés ?

Mes mains la caressent, libèrent sa poitrine de son carcan. Doucement je la pousse sur un des tas de cousins, la suivant sur la couche, embrassant ses tétons que je sucette doucement, presque comme un enfant. Je prends mon temps, nous avons des heures devant nous pour cela...

Tu m'as dit de faire de toi ce que je veux.... Et bien ce que je veux est simple... Je veux être le premier à te faire aimer la luxure... Je veux te montrer le plaisir que l'on peut avoir à cela.

Doucement je descend, j'embrasse son ventre passant sur le nombril jusqu'au sous vêtement protégeant encore son intimité... Je salue d'ailleurs cette dernière d'un effleurement des lèvres avant de remonter vers elle pour à nouveau dévorer sa bouche en un nouveau baiser... Un nouveau baiser que je prolonge encore plus longtemps que le précédent tentant d'éveiller en elle ce désir inconscient qu'elle n'a peut être jamais connu.

Alors Aelia, désires tu que je te fasse découvrir ce qu'est vraiment la luxure ? Ou préfères tu que je te prenne comme tes clients habituels ?

Tentateur je lui sussure cela en caressant de ma bouche son oreille. Il y a là une espèce de gloire pour ma personne de sentir cette débutante se redécouvrir en ma compagnie.... Acceptera t'elle de franchir ce pas qui lui permettra de devenir meilleure dans l'art de la luxure ?

Se laissera t'elle corrompre ?