Le Manoir des Délices
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 Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov]

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Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov] _
MessageSujet: Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov]   Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov] EmptyMer 29 Déc - 18:03

    L’imposant manoir se dressait dans la nuit face à moi, sa façade sombre se laissant deviner par cette obscurité dont j’appréciais pourtant la compagnie. Je me devais de l’avouer, je trouvais l’endroit tout à fait charmant, au vue de l’extérieur. Une belle bâtisse d’un style et goût certains, le tout visiblement bien entretenu. Rien à redire sur le jardin, ou du moins, l’allée que j’empruntais sur le moment, pour me rendre jusqu’à ce qui semblait être la porte d’entrée. L’adresse avait été plus que facile à trouver dans Paris, et je n’avais même pas eut besoin de compter sur mes connaissances de la ville pour y parvenir. Toutefois, si je restais heureux de pouvoir servir mon roi, une fois encore, j’éprouvais en l’instant une légère angoisse, restée en sourdine au plus profond de mon être. J’avais beau être un soldat, avoir tué sur les champs de batailles, je détestais toujours autant devoir mentir, manipuler, jouer avec mon entourage. Beaucoup, parmis l’entourage du roi, au sein des officiers, des conseillers, avaient bien rit face à mon indéfectible sens de l’honneur, ma sincérité à toutes épreuves. J’inspirais profondément, tentant de calmer les battements vigoureux de mon cœur en ma poitrine, alors que je me décidais enfin à frapper pour entrer…

    "Allez… c’est une simple mission de renseignement… ca va bien se passe…"

    A me voir en cet état, j’imaginais ma mère, en train de rire, amusée par la situation, par mes mimiques si expressives sur mon visage peu rassuré. Etrange situation il était vrai. J’avais parcourut bon nombre de terres étrangères, participé à bien des combats, vu la mort plus d’une fois en face, et aujourd’hui, je tremblotais comme à un premier rendez vous galant. Il faut dire que pour ce genre de mission, je n’avais jamais reçu d’entrainement. On apprenait sur le tas comme on me l’avait soufflé un jour énergiquement. Rien ne pourrait mieux me préparer, que de me lancer une bonne fois pour toute. Une dame vint ouvrir la porte, m’invitant à entrer, avec courtoisie. Je notais d’hors et déjà qu’on ne m’avait demandé mon identité avant de me faire entrer. Je ne remarquais pas, à première vue, la présence d’un service d’ordre. Aucun moyen pour le moment, de savoir si les échauffourées étaient courantes ou non, en ce lieu particulier. Au regard interrogateur de la dame, je me décidais à parler enfin…

    "Je suis sur Paris pour quelques jours, pour le travail, et un ami m’a proposé cette adresse. Il m’a dit que je pourrais y passer une bonne soirée."

    Je tâchais de jouer au provincial, pas très au fait des habitudes des gens de la capitale, afin de ne pas me faire immédiatement remarquer, cataloguer. Exercice plus que difficile en réalité, car les habitudes ont la vie bien dure. J’étais habillé élégamment, et mon costume laissait à voir immédiatement mon niveau social. J’étais riche, et je ne cherchais nullement à le cacher. Il fallait aussi susciter la convoitise des patrons de ce lieu…

    "Votre ami a eu raison Monsieur."

    Guidé par la dame, je la suivais discrètement, tâchant de noter du regard, tous les détails que je trouvais important. J’avais toujours été observateur, et j’étais doué pour remarquer les petites choses pourtant insignifiantes au regard des autres personnes. La maison était accueillante, et l’atmosphère y était plutôt agréable. A la vue des demoiselles présentes, je sentis le malaise que j’éprouvais déjà, gagner en intensité. Je prenais place dans un fauteuil, désigné poliment par la dame qui m’avait réceptionné jusqu’ici, attendant la suite des évènements. Tout était bien nouveau pour moi, qui n’avais jamais fréquenté ce genre d’endroit. Le décor était splendide, et les habitantes sublimes…
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Delilah G. Andov
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov]   Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov] EmptyMer 29 Déc - 18:25


    * Le temps passe inlassablement. Les gens se rendent ils compte que lorsqu'il est enfuit, on ne peut plus jamais le rattraper ? Il passe, rapide comme le vent, aussi rapide que le son. Chaque seconde qui passe est déjà un morceau du passé. Le présent est infiniment court. Il dure un instant puis déjà n'est plus... Le temps passe inébranlablement et se fiche bien que l'on sache le saisir ou non.

    * Delilah vivait sa vie à toute allure, d'ordinaire. Mais pour l'heure, c'est avec lenteur et tranquillité que la délicieuse s'apprêtait, en vue d'un nouveau rendez-vous. Les filles de la maisons avaient droit à un temps de pose entre chaque clients, histoire de se laver, se remaquiller et recoiffer, pour apparaître, une fois de plus, sous son meilleur jour aux yeux de l'homme venue les "acheter" pour un temps.

    * Fin prête, dans une élégante robe fendu jusqu'à sa cuisse, Delilah sort de la chambre qui lui est allouée et parcourt les couloirs, descend les escaliers et arrive enfin dans la salle ou plusieurs hommes attendent. La délicieuse se renseigne alors. Aucun client ne l'ayant réservé pour cette heure, elle pouvait choisir l'un de ceux qui venaient sans réservation.

    * C'est alors qu'un bel homme attira son attention, installé dans un fauteuil. Une petite moustache, des lèvres fines qui donnaient envie d'y déposer des baisers... L'homme fit mouche aux yeux de la jeune femme et, gracieuse, cette dernière alla le rejoindre. Faisant d'abord une révérence, la jeune femme ne tarda pas à l'aborder poliment.

    "- Puis je vous demander de me suivre Monsieur ? Je me ferais une joie de combler vos attentes, dans l'une de nos chambres... mais si je ne suis pas à votre goût, dîtes le sans détour et je laisserais l'une de mes collègues prendre soin de vous."

    * Sur ces mots, la jeune femme lui sourit, attendant un geste de sa part. l'homme se levant pour lui emboiter le pas, Delilah prit la direction des escaliers, tout en ventant les mérites de la maison. Bientôt, la jeune délicieuse arrêta ses pas devant une chambre et l'ouvrit, invitant l'homme à y entrer, avant de le suivre.

    "- Puis je savoir qu'elles sont maintenant vos attentes, afin de les combler Monsieur ? Dîtes donc et je m'empresserai de vous exaucer..."

    * Disant cela, Delilah se faisait charmante, mettant ses atouts en évidences, alors que sa douce voix chantait. Soumise aux moindres désirs de cet homme, la belle plante attendait un mot, un geste. Que cet homme la fasse sienne pour un temps, puisqu'il devait être venue pour cela, évidemment. Ainsi, pour quelques minutes, la Délicieuse était à son entière disposition et l'homme pouvait lui faire subir tout les châtiments qui lui passeraient par la tête, tout ses fantasmes.

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov]   Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov] EmptyJeu 30 Déc - 20:14

    Il ne me fallut guère attendre avant de pouvoir admirer une jeune femme, venir à ma rencontre, tandis que je restais confortablement installer dans un fauteuil, attendant la suite des évènements. Comme je restais novice dans ce genre de milieu particulier, je ne trouvais en rien étrange de rencontrer une demoiselle plutôt sur d’elle, charmante et souriante, une beauté certaine mise en avant d’une manière élégante et savamment calculée. A son invitation, je me levais donc naturellement, pour l’accompagner jusqu’à une chambre, tâchant cependant au passage, de noter mentalement le plus de détails possibles. Ma première pensée fut que j’étais un peu dans le pétrin. Je ne pourrais jouer le client commun guère longtemps, si je restais en retrait, craintif et fuyant. Il était assuré qu’une telle réaction interroge la demoiselle en question. Et donc, malgré mon hésitation, ma gêne sincère, je me devais de paraître aussi assuré que celle à qui je m’en remettais en cet instant…

    "Je vais vous paraître d’un commun ennuyeux, mais c’est la première fois que je visite un endroit pareil… aussi ne suis-je pas réellement au fait des procédés."

    Pour le coup, je ne mentais pas, et cela me permettait de garder cette sincérité, cette franchise dans mon regard, qui se voulait être doux et sensuel. Affichant un léger sourire charmant à l’intention de la jeune femme, je restais admiratif de sa beauté, ne pouvant m’empêcher d’apprécier son doux sourire, sa compagnie agréable. Je ne prêtais guère d’attention encore à la chambre qui nous accueillait. Un mobilier commun mais propre, une atmosphère propice à la détente, au bien être, rien de réellement particulier. Ce qui me surprenait le plus en réalité, c’était la spontanéité de la demoiselle, son côté avenante. Je me doutais bien que pour gagner de l’argent, de toute façon, les filles exerçant une fonction en ce lieu, se devaient d’aller au devant du client. J’espérais toutefois pour elles, que tous n’étaient pas aussi timides ou passifs que moi-même…

    "Autant vous avouer que je n’ai actuellement aucune idée sur mes désirs. Certes vous êtes d’une beauté certaine, agréable… je crains de ne point vous être d’une grande aide"

    Je gardais toutefois mon sourire complice. Si la situation pouvait être plus que gênante pour moi, je gardais l’envie d’en faire un instant amusant, qui changerait peut être de l’ordinaire pour cette demoiselle. Rapidement, des questions me revenaient en tête, dictées par un instinct d’enquêteur que j’avais développé au fil de l’exercice de mes fonctions…

    "Puis je me permettre de vous poser une question ? Chacune de vous, ici, à une…" je cherchais mes mots durant un court silence… "spécialité ? Si je peux m’exprimer ainsi…"

    Ma curiosité n’avait pas vraiment de limite, et je souhaitais en savoir toujours plus. Je devais pourtant faire très attention, et avancer judicieusement en ce domaine inconnu, afin de ne pas éveiller trop de soupçon rapidement. L’enquête ne faisait que débuter, je n’en étais qu’à la première prise de contact. Aussi, je me devais de paraître le plus banal possible, afin de ne laisser que de vagues souvenirs de ma présence, de ma personne…

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Delilah G. Andov
Délicieuse
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov]   Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov] EmptyMer 5 Jan - 15:01

    Les premiers mots qui furent dit par le jeune home à l'intention de la Délicieuse était qu'il n'avait jamais visité ce genre d'endroit et n'était donc pas très au courant des procédés à adopter en ces lieux. Delilah lui sourit alors avec beaucoup de douceur et de gentillesse comme si elle cherchait à le rassurer, se montrant compréhensive devant l'embarras qui semblait habiter ce nouveau client.

    "- Ne vous inquiétez donc pas. Je comprend fort bien votre situation, laissez moi vous guider dans les méandres du plaisir, mon métier veux que je sache m'adapter à toute situation. Aussi ferais-je de mon mieux pour vous satisfaire, Monsieur."


    L'homme afficha un sourire des plus charmants à l'attention de la jeune et jolie Délicieuse Le client semblait la trouver à son goût, ce qui était parfait. Plus une jeune femme plaisit physiquement à un homme, plus il était, en général, satisfait des bons soins que cette dernière pouvait lui apporter. Delilah, pour sa part, admirait elle aussi le bel homme, bien bâtit, avec lequel elle passerai certainement un moment torride.

    Bien que ce client lui rappelait, par quelques traits de son visage, son demi-frère Eric, fils de Catherine, lui qui lui avait pris sa virginité en la violant dans la demeure familiale, Delilah trouvait cet homme bien plus gâtée par la nature et était heureuse d'avoir le privilège de passer entre ses bras. Passant outre l'infime ressemblance qui rattachait ce client à son passé, la demoiselle laissait ses yeux courir allégrement sur ce corps encore couvert de quelques tissus qui ne seraient bientôt plus que des vestiges.

    Delilah se faisait avenante, spontanée. C'était son travail, après tout. Certes, elle devait satisfaire les clients sur un plan sexuel mais, s'il le fallait, la jeune femme devait pouvoir les rassurer, prendre les devants. Car certains, parfois, venaient avec la peur au ventre et il fallait bien, dans pareil cas, trouver les mots ainsi qu'une attitude qui saurait leur donner confiance pour qu'ils s'abandonnent entre les bras des expertes. Et la Délicieuse avait senti que l'homme, pas très au courant des procédés de la maison, faisait preuve de timidité et avait donc besoin d'être mis en confiance. Mais peut-être se trompait elle.

    "- Autant vous avouer que je n’ai actuellement aucune idée sur mes désirs. Certes vous êtes d’une beauté certaine, agréable… je crains de ne point vous être d’une grande aide."

    "- Votre compliment me touche, Monsieur et si le voile de la nuit, brisé par la faible lumière éclairant la pièce, ne couvrait mes joues, vous les verriez s'empourprer. Ce n'est point grave si vous ne savez m'aider, je me débrouillerai de vous satisfaire malgré tout. Pardonnez moi cependant si pour y parvenir, il me faut d'abord tâtonner à l'aveugle afin de déceler vos désirs."

    "- Puis je me permettre de vous poser une question ? Chacune de vous, ici, à une… spécialité ? Si je peux m’exprimer ainsi…"

    "- Et bien je pense qu'avec nos expériences et passés respectifs nous sommes tous et toutes plus ou moins doués pour certains techniques ou d'autre, mais selon les classe le niveau reste sensiblement le même. Vous avez les Apprenties, ce sont nos dernières recrues et leur apprentissage de l'amour est à faire. Viennent ensuite les Ribaudes, ce sont de bonnes filles avec qui il est agréable de passer du temps, plus douées que les apprenties, mais moins que les Délicieuses. Ce titre est assez dur à obtenir ici, car il faut bien des qualités pour y parvenir, la première étant d'apprécier ce que l'on fait. Donc, les Délicieuses sont les meilleures filles de la maisons, les plus dociles et les plus demandés. J'espère que mon explication vous a éclairé et ne pas vous avoir assommé par trop de paroles..."

    La jeune femme s'approcha de son client et colla son corps au sien avec douceur, posant ses mains sur le torse de l'homme, effleurant le tissus de ses doigts fins. La Délicieuse embrassa alors le séduisant officier, dont elle ignorait d'ailleurs le grade et même l'identité. Tout son corps de prostituée s'offrait à ce Monsieur et il ne tenait qu'à lui de s'en amuser comme bon lui semblait ou de laisser à la demoiselle le soin de le satisfaire.

    "- J'espère que vous passerez un très agréable moment en ma compagnie, Monseigneur." susurra la belle à l'oreille de son client, la voix très sensuelle.
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov]   Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov] EmptyJeu 10 Fév - 14:23

    Grâce à cette jeune femme, au charme naturellement divin, j’apprenais déjà quelques précieuses informations. Même si je me doutais de l’existence d’une hiérarchie en ce genre de milieu, j’en avais là un témoignage, une confirmation. Bien sur, je tâcherais de noter tous ses précieux renseignements, une fois rentré chez moi. En attendant, je ne pouvais que me réjouir de la présence de cette femme, qui semblait détendue, bien plus que moi c’était là une évidence. Le monde de la nuit, et plus particulièrement celui des maisons closes, restait quelque chose d’assez surprenant. Son atmosphère, sa clientèle, ses professionnelles, ses codes, ses lois tacites et non dites, participaient à en faire une sorte de rêve, à peine voiler, mais demeurant presque un sujet tabou. Je devais avoir l’air bien bête d’être aussi mal à l’aise, et pourtant, c’était finalement assez dans l’esprit des gens que j’avais pu croiser dans le salon, attendant la venue d’une fille, que de venir s’amuser en ce genre d’endroit…

    Des pensées, des réflexions, des pseudos jugements, qui encombraient mon esprit. D’ailleurs, avais je réellement le droit de juger, d’essayer de comprendre ? Ce n’était pas mon monde après tout. Je n’étais là que pour une mission, une longue mission. Elle ne serait pas facile, et jamais auparavant, un travail ne m’avait demandé ce genre d’investissement de ma part. Mais après tout, peut être était ce un mieux, que de vois ce métier, le plus vieux du monde à ce que l’on disait, être plus ou moins réglementé, surveillé, encadré, dans des maisons bien spécifiques. Au moins, ici, les filles semblaient à l’abri des dangers de la rue, en sécurité, à l’abri des intempéries. Et puis, il devait y avoir aussi une sorte de service de sécurité, au cas où un client se montrait trop violent. Un autre domaine qui attisait ma curiosité, la sécurité. Je n’avais vu aucun molosse garder une porte, ni même de vigiles parcourir les couloirs. Y en avait-il seulement. Mais avant que je ne puisse continuer de poser habillement quelques questions, je fus soudainement embrasser par cette jeune femme délicieusement attirante…

    Sentant le rouge me monter aux joues, je répondais alors avec délicatesse, tendresse à ce baiser, frissonnant sous les doigts de celle-ci sur mon torse, venant à mon tour, déposer sensuellement mes mains sur ses hanches, glissant sur sa chute de rein pour l’effleurer avec souplesse, afin de maintenir quelque peu son corps contre le mien. Je pouvais sentir mon cœur s’affoler quelque peu sous cette étreinte enivrante, peu habitué à tant de proximité avec une si jolie demoiselle. Cette mission, décidément, me réservait bien des surprises. Détachant avec un léger regret, mes lèvres des siennes, appréciant encore la chaleur de celles-ci, je restais à la contempler avec douceur, mes yeux plongés dans les siens, gardant cette proximité entre nos deux corps…


    "Puis je connaitre votre nom ? Je me nomme Tristan de Salignac pour ma part."

    Frissonnant à son susurre, je constatais que la demoiselle savait troubler les hommes. Souriant, je restais à effleurer son dos, du bout de mes doigts, les laissant courir le long de sa colonne sensuellement, découvrant les courbes de son corps lentement, délicatement…

    "Je… je n’en doute pas oui."

    Restait à savoir sur la manière de procéder. Bien sur, j’avais déjà connu les bras d’une femme, mais je me devais de reconnaitre, que ce n’était pas là ma « spécialité ». J’étais bien trop souvent en déplacement, en mission, pour faire le bonheur d’une femme aimante, restée à la maison. Timidement, j’en venais à murmurer alors, à l’oreille de cette délicieuse demoiselle…

    "Comment procède-t-on ? Je me déshabille ?"

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov]   Quand faut y aller... [PV : Délilah G. Andov] EmptyLun 7 Mar - 9:36


    Par habitude, la jeune et jolie Delilah George Andov était détendue. De quoi aurait elle put avoir peur ? La courtisane connaissait bien son métier et n'allait pas être gênée à chaque fois qu'elle rencontrait un client. Cela dit, il n'était pas rare que les hommes venant ici pour la première fois montrent quelques signaux d'inquiétude. Beaucoup se demandaient comme cela ce passait, ce qu'ils pouvaient faire ou ne pas faire... C'était le rôle de Delilah que de les rassurer, de leur faire oublier ces petits détails sans importance afin qu'ils s'abandonnent au plaisir.

    Dans une maison close règne une atmosphère très particulière. Les filles passent, viennent chercher leurs clients pendant que d'autres fantasmes, s'imaginant les prendre dans une chambre, monnayant quelques piécettes. Pour assouvir ce fantasme, certain demandent à la responsable des rendez-vous qui est telle ou telle demoiselle afin de se réserver un séjour entre ses bras pour une prochaine visite.

    Delilah sentait le regard des hommes sur elle, imaginant les pensées tordus et scénarios brûlant que certains se voyaient vivre avec elle en rêve. Et l'ancienne noble aimait cette idée, pensant avec Délice à sa belle mère qui serait verte de fureur en connaissant le succès de sa belle fille, dont elle n'avait jamais pût supporter la beauté... Si cette dame, qui devait subir aujourd'hui les catastrophes de l'âge, pouvait voir la beauté fleurissante de Delilah, elle risquerait fort d'en faire une attaque.

    Il ne fallait pas chercher à percer les mystères du monde de la prostitution, ce rêve de luxure sans voiles. Il ne fallait pas chercher à comprendre pourquoi certaines demoiselles prenaient un plaisir monstre à faire ce métier. Comme Delilah. Délicieuse parmi les délicieuses, la belle brune prenait plaisir à s'occuper des clients de la maison, qu'ils soient hommes ou femmes d'ailleurs. Car Miss Andov aimait le plaisir avec les dames et ne s'en cachait pas.

    Le rouge monta aux joues du client alors que la délicieuse venait de l'embrasser avec douceur. Néanmoins, il répondit tendrement au baiser de la demoiselle, commençant peut être à s'habituer à l'atmosphère du milieu où il était. Les mains se posèrent sensuellement sur les hanches de la courtisane, comme un signe de possession peut être. Pour s'approprier la belle pendant quelques temps.

    "- Puis je connaitre votre nom ? Je me nomme Tristan de Salignac pour ma part."
    "- Je m'appelle Delilah."

    "- Comment procède-t-on ? Je me déshabille ?"

    "- Voudriez vous m'ôter le plaisir de vous effeuiller ?"
    susurra la délicieuse à l'oreille de l'homme.

    Avec délicatesse, la jeune femme commençât à ôter le vêtement couvrant le torse de l'homme, s'arrangeant pour que ses doigts ne fassent qu'effleurer la peau de temps à autre afin d'attiser chez l'homme une envie de caresses plus longues. Delilah aimait jouer ainsi, jugeant important de retarder le moment ou les deux corps s'uniraient, afin que tout n'en soit que plus beau et bon.

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