Nom: Hemart Prénom:Alice Âge: 27 ans Métier: Ribaude
Particularités: Jumelle de David de Valois
Votre Histoire
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Je suis née au printemps 1743, lorsque les jours se réchauffent et que la nature se réveille après l'endormissement de l'hiver. Mère m'a toujours dit que l'accouchement n'avait pas posé trop de problèmes, mais ce que j'ignore encore maintenant, c'est que je ne fut pas la seule à venir au monde en cette journée là. Un frère me suivit de près, mais un Comte passant dans les environs, pour une raison inconnue l'emmena avec lui pour l'élever comme son fils. Un jour, peut-être nous rencontrerons et reconnaîtrons ce lien du sang nous unissant... Mais cela, seul l'avenir nous le dirat.
Je grandis donc comme étant fille unique, dans un univers où la vie est rude, et où il faut savoir très vite s'occuper des tâches. Dès que je sus marcher sans aide, suivre ds consignes, je secondais ma mère, en amenant du bois, surveillant les bêtes, apprenant à laver le linge et m'occuper de la maison. Mon environnement se résumait à cela, et je ne cherchais pas à voir ailleurs, travailler, aider mes parents étant mon seul bonheur. Etant quelque peu isolés d'autres demeures, nous connaissions l'usage de quelques plantes médicinales, qui nous permettaient d'empêcher les infections, d'aider à la cicatrisation... Que ce soit pour notre usage personnel ou pour soigner nos bêtes. La vie n'était pas facile, tout dépendait de la qualité des récoltes, de la rudesse des hivers... Mais nous vivions malgré tout le plus décemment possible.
Les années passants, je grandis en beauté, et vint le temps des prétendants divers, de quelques aventures... L'adolescence fut une période de découverte, autant des hommes que de moi-même, mon regard changeant quelque peu avec ces prises de conscience. Mais nul mariage de prévu, ou du moins, je m'y refusais, préférant demeurer auprès de ma famille et les seconder au mieux. Lors de la fin de l'année de 1769, alors âgée de 26 ans, j'eut la douleur de découvrir la mort de mes parents, lors d'un accident pendant l'hiver... Ayant fait ce qu'il fallait pour leurs funérailles, je décidais de vivre par moi même et me résignais à vendre notre ferme, ne pouvant m'en occuper seule. Je pensais pouvoir me débrouiller en ville, que la vie y serait plus aisée, alors je remontais jusqu'à la capitale, y cherchant un emploi pour survivre...
Bien vite, cependant, je m'aperçu du regard des hommes sur ma personne, et des propositions que certains me faisaient, me voyant déambuler dans les rues... C'est ainsi que j'en vint à aller taper à la porte du Manoir, prête à vendre mon corps, ma seule véritable richesse pour vivre. Mon entrée au Manoir fut source d'enseignement divers, de curiosité, également. J'y appris à me vêtir bien mieux que lors de ma vie paysanne, à me maquiller pour révéler ma beauté... Prendre soin de moi ainsi m'était peu familier, mais la routine s'installa, et je pris rapidement mes marques.
Bien qu'ayant eu quelques aventures lors de ma vie d'avant, je n'étais encore jamais passée à l'acte, ne voulant pas risquer de tomber enceinte, ou que l'on m'oblige contre ma volonté à épouser un homme pour lequel je n'aurais pas de véritables sentiments. Lorsque je m'engageais au service du Manoir, j'y offrit donc ma virginité, acte qui fut visiblement précieux et apprécié, vu les commentaires que je pouvais entendre. Habituée à avoir des journées remplies avec des horaires à peu près fixes, je m'adaptais facilement aux visites médicales, aux heures fixes pour les repas... Obéissant aux ordres donnés, je me fondis dans le moules, faisant ce que l'on attendait de moi sans rechigner, ayant de moi-même choisie cette voie là pour survivre. Si je devais faire des erreurs, j'étais vite remise à ma place, sanctionnée au besoin. Mais je comprenais mes fautes, et ne recommençais pas deux fois, une seule suffisant à m'apprendre à m'améliorer.
Après quelques mois en tant qu'apprentie, le temps pour moi d'apprendre et approfondir ce que je savais, je passais au rang suivant de Ribaude. Je m'entendais bien avec la plupart des filles, il était cependant normal que certaines frictions puissent exister, par jalousie ou simplement parce qu'on ne m'aimait pas. J'évitais au maximum les conflits, cependant, et la vie au Manoir me plaisait. Je savais que j'y avait une vie décente, contrairement à ce que je serais devenue sans le sou et à vivre dans les rues... J'étais reconnaissante envers les Patrons du Manoir d'avoir accepter de m'ouvrir leurs portes, et de m'avoir permit de travailler.
Qui es-tu vraiment ?
► Portrait moral (caractère , ...) :
battante – déterminée – sensible - franche
Fille de paysans, j'ai vite dû travailler de mes mains pour vivre et seconder mes parents. J'aidais ma mère dans les tâches ménagères depuis le moment où je pu marcher correctement et tenir un objet solidement, suivre des directives. De par cette vie rude, j'ai appris à ne jamais lâcher mes objectifs et à faire ce qu'il faut pour y parvenir. Bien qu'étant une battante, et déterminée à vivre à peu près décemment, j'ai su rester une jeune femme sensible et délicate. La perte de mes chers parents au cours d'un accident m'a fortement ébranlé, mais endiguant ma peine et ma douleur, j'ai décidé de monter à la capitale, pour tenter de gagner ma vie seule. Une seule solution viable se révéla à moi, et je m'y engageais, car c'était la seule manière pour moi de survivre.
Les contacts créés avec ceux que je côtoient se font assez facilement. Ma franchise m'apporte autant de joie que de problèmes, mais je travaille dessus, à réfléchir avant de parler plutôt que mes paroles dépassent ma pensée et m'apportent des ennuis.. Certains penseraient sans doute que je m'assagie, que je perd de cette ignorance que je pouvais avoir lors de ma vie paysanne, lorsque ma vie tournait autour des tâches ménagères et du quotidien familial.
► Description physique :
Les travaux paysans, les tâches ménagères n'ont pas fait de moi une jeune femme délicate comme peuvent l'être celles vivant entourées de domestiques et servantes. Mes mains ont des cals de cornes, prouvant le travail accompli, ma peau bronze sous le soleil, sans pour autant en être burinée. De longs cheveux bruns cascadent dans mon dos, librement lorsque je ne travaillais pas, ou retenus en tresse pour qu'ils ne me dérangent pas. Ils sont bouclés naturellement, épais et sont ma fierté. Mes yeux sont couleur noisette, semblants s'assombrir lors de grandes émotions que je pourrais ressentir. Les traits de mon visage sont fins, agréables à regarder, bien que ne possédant pas la beauté des femmes bien-nées.
Mes formes sont harmonieuses, bien qu'étant musclée par la vie. Quelques cicatrises, vestiges de maladresses ou d'accidents ornent ma peau, mais ne sont pas défigurantes pour autant.
► Divers : (liens éventuels sur le forum : famille, ennemis, amis, etc.) (Vos liens ici)
Prénom ou surnom : Louve Âge : 24 ans Sexe :Féminin Comment avez-vous connu le forum ? : Par partenariat Des suggestions vis-à-vis du forum ? Vos disponibilités pour poster : assez régulière, je pense Mots de passe X3: ok)
Dernière édition par Alice Hemart le Mer 26 Oct - 17:02, édité 3 fois
Dawn Cavill Apprentie & Admin
Messages : 4437 Date d'inscription : 27/09/2010 Age : 35 Localisation : Le Manoir Des Délices
j'aimerais bien quelques lignes sur ta vie au Manoir. Si tu étais vierge en y arrivant, si tu t'y plais, ce que tu penses des patrons et comment se passe la vie avec les autres employés etc. C'est important pour cerner ton perso au sein du Manoir
Alice Hemart
Messages : 56 Date d'inscription : 02/02/2015 Age : 33
Voici les modifications faites, en espérant que cela réponde à ta demande de précision:
Citation :
Bien qu'ayant eu quelques aventures lors de ma vie d'avant, je n'étais encore jamais passée à l'acte, ne voulant pas risquer de tomber enceinte, ou que l'on m'oblige contre ma volonté à épouser un homme pour lequel je n'aurais pas de véritables sentiments. Lorsque je m'engageais au service du Manoir, j'y offrit donc ma virginité, acte qui fut visiblement précieux et apprécié, vu les commentaires que je pouvais entendre. Habituée à avoir des journées remplies avec des horaires à peu près fixes, je m'adaptais facilement aux visites médicales, aux heures fixes pour les repas... Obéissant aux ordres donnés, je me fondis dans le moules, faisant ce que l'on attendait de moi sans rechigner, ayant de moi-même choisie cette voie là pour survivre. Si je devais faire des erreurs, j'étais vite remise à ma place, sanctionnée au besoin. Mais je comprenais mes fautes, et ne recommençais pas deux fois, une seule suffisant à m'apprendre à m'améliorer.
Après quelques mois en tant qu'apprentie, le temps pour moi d'apprendre et approfondir ce que je savais, je passais au rang suivant de Ribaude. Je m'entendais bien avec la plupart des filles, il était cependant normal que certaines frictions puissent exister, par jalousie ou simplement parce qu'on ne m'aimait pas. J'évitais au maximum les conflits, cependant, et la vie au Manoir me plaisait. Je savais que j'y avait une vie décente, contrairement à ce que je serais devenue sans le sou et à vivre dans les rues... J'étais reconnaissante envers les Patrons du Manoir d'avoir accepter de m'ouvrir leurs portes, et de m'avoir permit de travailler.