Le Manoir des Délices
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


si vous rencontrez un pb à l'inscription, rdv sur facebook Manoir des Délices pour le signaler
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Domptage improvisé [PV Dawn]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous


Domptage improvisé [PV Dawn] _
MessageSujet: Domptage improvisé [PV Dawn]   Domptage improvisé [PV Dawn] EmptyDim 24 Oct - 15:35

Une nouvelle nuit se lève sur la capitale française, alors qu'une légère brise s'infiltre dans les rues et ruelles, forçant les passant à presser le pas pour ne pas s'éterniser dans cet air encore frais pour la saison. Quelques réverbes éclairent les principales artères de la ville, laissant cependant les coupes gorges plongés dans des ténèbres inquiétants, retenant les passants fortunés qui s'en éloignent rapidement. Les voyous se côtoyent, se déchirent les rares écervelés qui se perdent en des zones trop dangreuses pour eux. Une silhouette toute vêtue de noire s'y déplace rapidement, y semblant à son aise alors qu'elle salue sur son passage les gredins rassemblés. Sa proie du soir est une femme qui se noie dans ces bas quartiers, se mêlant aux hommes comme si elle en faisait partie. L'homme sait qu'elle serait parfaite à ses patrons, bien que quelque peu rebelles mais toutes sont facilemant maîtrisables si les méthodes sont appliquées convenablement. Plusieurs fois, il a déjà pris contact avec elle; il la sent prête à lâcher, à se rendre et accepter ce nouveau sort qu'il lui propose avant de l'y contraindre si elle tarde encore. Il a foi en lui, il sait qu'il y parviendra, il est doué dans ce qu'il fait, et n'a connu à ce jour qu'un seul échec cuisant qui ne se réitérera pas.

Antonin de Ricial, car tel est son nom, ne doute jamais et sait toujours dans quelle direction il se dirige, sachant également la façon d'y parvenir. En ce début de nuit, il est sûr de lui et il s'apprête à revenir au manoir accompagné d'une jolie donzelle qui fera la joie de ses patrons et lui vaudra sûrement une augmentation. Après être entré dans l'auberge où le rendez-vous doit avoir lieu, il se commande un verre pour patienter, détestant qu'une femelle le fasse attendre. Elle devrait être là depuis plusieurs minutes et elle ne se rend compte de sa folie à le faire ainsi patienter, alors qu'il désire tout à l'instant même. Les secondes s'égrennent puis un des lascards vient lui glisser quelques mots à l'oreille qui font entrer Antonin dans une rage folle. Envoyant son poing dans la figure innocente du messager, il se lèvre brutalement, renversant la table dans des éclats de verre avant de sortir de ce lieu à grands pas, personne ne tentant de l'arrêter. Les ruelles sont rapidement traversées, les grandes rues facilement rejointes et bientôt la façade du manoir se dessine sous son regard noir.

Envoyant valser la porte en l'ouvrant, il se dirige vers les chambres simples, sans rien demander à personne espérant simplement trouver une femelle pour épancher sa rage. S'y rend à grands pas, la fureur transpirant de tout son être, il se retrouve face à Dawn, nouvellement apprentie qui s'est déjà affluée d'une réputation qui lui porte préjudice. Il ne la connaît que de vue mais a déjà entendu parler d'elle plus d'une fois, connaissant son côté rebelle et indomptable, ce qui l'amuserait plutôt ce soir s'il avait été simplement d'humeur joueuse. Hélas pour elle, il n'est pas dans des dispositions charmantes et il ne tentera pas une seconde de lui dissimuler sa véritable nature. Il l'attrape violemment par le bras, ouvre une porte qui révèle une chambre vide pour son plus grand bonheur avant de relâcher la jeune femme dans la pièce d'un mouvement brusque allant presque jusqu'à la faire choir sur le sol. Sa main vient fermer la porte à clef avant que d'un geste nonchalant, il s'appuie sur cette dernière, se faisant violence pour demeurer quelques instants de plus, calme extérieurement pour ne pas la brusquer plus encore en l'instant. Ôtant sa pelisse sombre, il la laisse choir sur le sol avant de prononcer des paroles pour la première fois.


"Dawn, quelle surprise. Dans quelle disposition te trouves-tu? M'offriras-tu des moments de délice avec toi? Ne me déçois pas."

Sortant un petit couteau de sa poche, il se met à jouer avec la lame, appuyé contre la porte, une jambe relevée, un sourire sadique aux lèvres. Dans ses yeux brûlent une lueur de haine qu'il ne cherche à voiler, la laissant éclater alors que son regard reluque la demoiselle qui se trouve face à lui. Malgré ce qu'elle désire, ses vêtements affinent ses courbes, la rendant presque appétissante pour les mâles communs mais Antonin a besoin de plus qu'une silhouette dissimulé divinement. Les longs cheveux bruns tombent en cascade sur ses épaules, encadrant son visage fin et délicat qui reflète la colère, la même que celle qui brûle les entraillent du rabatteur. Ses yeux bruns sont posés dans les siens, dans une lutte silencieuse qui s'offre, deux fortes têtes qui savent déjà comment la nuit va se poursuivre sans qu'aucun geste n'ait été entrepris en l'instant.

"Tu ne m'accueilles pas avec plus de chaleur? Tu me connais pourtant Dawn, tu sais qui je suis. Tu n'as pas été sourde aux ragots qui courent sur moi, tu as peur?"

Inclinant la tête, il l'observe tel un chat s'amuse avec une souris à distance, la dévisageant plus que de raison, la sondant pour la mettre mal à l'aise.

"Non, tu n'as peur de rien. Fière tête obstinée."

Antonin se détache du mur, fait quelques pas dans la chambre aux murs bien tristes et se saisit de la chaise trônant près d'un bureau à l'utilité toute relative. La retournant, il se place devant la porte et s'y assoit à l'envers, conservant cette attitude énervante dont il sait si bien s'entourer. Il cherche la jeune femme, attend même que ce soit elle qui frappe la première, qui montre les crocs d'une manière pathétique, qu'elle défende sa virginité imaginaire. Il veut la voir violente pour mieux la dompter par la suite, pour mieux assouvir sa colère qui n'a de cesse de s'accroître depuis qu'il a appris la mort de sa future recrue.

Il en trouvera d'autres, cela n'est un soucis mais c'est son deuxième échec et cela il ne peut l'accepter et quoi de mieux que de se venger sur celle que personne n'arrive à faire plier. Il y parviendra, il sait ce qu'il vaut et surtout ce que valent tous les femelles, à force de les côtoyer pour son travail et ses plaisirs. Et cela en est même excitant de se trouver confronté à cette femelle en rage dont il a souvent entendu parler et qu'il s'est toujours juré de faire plier pour sa satisfaction personnelle. Il n'abandonnera avant qu'il ne la sante prête à tout accepter de sa part, à la voir conciliante de corps si ce n'est d'esprit, cela ne l'intéressant en aucune façon. Il sait que cela pourrait la conduire à la mort et lui faire perdre son job mais cela n'a de véritable importance, se doutant qu'il pourra se trouver un autre travail du même acabit en un autre lieu du même genre, ces derniers étant en train de fleurir dans la capitale. Les Boldwin ont lancé une mode qui marche et d'autres n'hésitent pas à faire de même pour s'en mettre plein les poches mais pour le moment, le Manoir conserve une certaine exclusivité. Grâce à lui, se plaît-il à penser avec vanité.
Revenir en haut Aller en bas
Dawn Cavill
Apprentie & Admin
Dawn Cavill

Messages : 4437
Date d'inscription : 27/09/2010
Age : 35
Localisation : Le Manoir Des Délices

Domptage improvisé [PV Dawn] _
MessageSujet: Re: Domptage improvisé [PV Dawn]   Domptage improvisé [PV Dawn] EmptyMer 27 Oct - 23:58

Les clients avaient commencé à arriver tôt ce soir. Madame Hooper, la gouvernante du manoir, avait pressé les filles à se préparer au plus vite car les calèches arrivaient déjà dans la cour principale du domaine des Boldwin. Bien évidemment, moi, je ne me presse nullement. A vrai dire, je ne me prépare même pas. Les filles enfilent leurs vêtements les plus aguicheurs et les plus dénudés, je reste en chemise et en corset. Elles relèvent sensuellement leurs cheveux et les parent de rubans, je laisse les miens cascader dans mon dos. Elles maquillent leur peau, je me contente d’un peu d’eau froide sur le visage.

- Profite bien Dawn. Car dès l’instant où tu auras passé la visite médicale avec Monsieur Langlois, je te garantis que tout ça ne durera pas.

Lançant un regard noir à la gouvernante, je fais mine de l’ignorer. Trop occupée pour s’occuper de moi à une heure pareille, elle laisse couler et sort avec les autres filles. Je sais que je ne perds rien pour attendre, mais tant pis. J’aviserai en temps voulu. La porte fermée, mes yeux se posent dessus et je soupire. Comment ai-je bien pu atterrir dans un endroit pareil… Qu’ai-je fait pour mériter de me retrouver ici ? Ce rabatteur me le paierait !

Je n’ai pas oublié ce qu’il m’a fait subir pendant la traversée en mer… A mon réveil sur le navire qui m’emmenait loin des miens, lorsqu’il m’avait révélé la raison de mon enlèvement, j’avais essayé de me jeter de la cabine du bateau, préférant mourir que d’avoir à subir un pareil destin. Mais il avait été plus rapide que moi. J’étais tout de même parvenue à le mettre au sol alors qu’il tentait de m’empêcher de sauter, mais ce porc avait réussi à me surprendre et avait reprit le dessus. Il m’avait alors attachée sur son lit et pour m’empêcher de refaire une bêtises dans le genre de celle que je venais d’essayer de faire, il m’avait droguée.
Bien sûr je m’étais débattue comme une furie et avait essayé de cracher l’immonde liquide qu’il déversait dans ma bouche. Mais il avait une force de colosse. Ensuite, tout était devenu flou et au ralenti. Je n’avais plus été maîtresse de mon corps. J’avais été comme dans un état second… Corbin, c’est son nom, en avait profité pour apprécier mes charmes. Il ne m’avait pas violée. Car il voulait me ramener intacte aux Boldwin, heureusement pour moi. Car je n’ose imaginer ce qu’il m’aurait fait… Mais il ne s’était cela dit pas gêné pour poser ses grosses mains et ses lèvres grasses et avinées partout sur moi, me soulevant le cœur de dégoût… Le pire dans tout cela, c’est que sous l’emprise de la drogue, je n’avais rien pu faire d’autre que de subir, consciente de tout mais capable de rien…

Et voilà que maintenant, je suis ici, attendant que le destin se referme sur moi… Enfin « attendant » est un bien grand mot car je ne lui facilite pas la tâche. Je me bats même contre lui aussi fort que je le peux.
Me levant de mon lit, je décide de descendre faire un tour aux écuries. J’ai envie du contact des chevaux. Les écuries sont un peu mon refuge lorsque je veux m’éloigner de toute cette folie. Le contact avec ces animaux que j’affectionne tant m’apaise et me fait oublier l’espace de quelques instant l’endroit où je me trouve.
Attrapant ma cape de velours que ce maudit rabatteur m’avait « gracieusement » laissée après m’avoir amenée au Boldwin, l’enfile et sort du dortoir. J’allais quitter la tranquillité des combles pour le premier étage, endroit que je redoute le plus en ces murs. C’est ici que tout se passe la plupart du temps. C’est ici aussi que j’ai failli me faire violer pour la première fois… Heureusement, j’avais réussi à jeter l’homme à terre et à m’enfuir. Il m’avait poursuivi jusqu’aux écuries, mais Aaron McGraw, un rabatteur, m’avait aidé. L’homme avait tenté une troisième fois encore à la bibliothèque quelques jours plus tard, mais il n’avait pas vu Oliver qui était tranquillement assis en train d’essayer de lire. Depuis qu’il s’était prit cette encyclopédie sur la tête par ses soins, il me laissait tranquille. Du moins je crois…

Tripotant ma cassolette autour de mon cou alors que je marche dans le couloir, je pense à ma famille si loin d’ici, devant probablement se dire que je suis morte… Mes cousins doivent s’en vouloir terriblement. Les pauvres… Si ils savaient… Mieux vaut qu’ils me croient morte que de me savoir ici. Cela vaut mieux.
Puis tout d’un coup, me tirant de mes pensées, je me retrouve nez à nez avec un homme. Du moins c’est ce que j’en déduis étant donné les chaussures que je vois… Relevant mon visage, je croise un regard froid, dur, sévère, dangereux. Instinctivement mais sans le laisser paraître, je me mets sur mes gardes. Je ne sais pas qui il est, mais il ne m’inspire réellement aucune confiance.
Avant que je n’ai pu esquisser un geste pour le laisser passer ou même pour passer moi-même, il m’attrape le bras sans ménagement aucun, ouvre la première porte qui lui tombe sous la main et m’y jette littéralement. Il s’en faut de peau pour que je ne m’écroule au sol, mais aussi adroitement qu’un félin, je retrouve mon équilibre sans trop de mal. J’entends le cliquetis de la clé dans la serrure, ce qui ne me dit rien de bon… Massant mon bras, je me redresse et retirant mes boucles de mon visage, me retourne vers cet homme, le regard farouche et sauvage. Il est nonchalamment appuyé contre la porte qu’il vient de verrouiller et calme. Dangereusement calme. Mon regard affronte le sien, attendant qu’il prenne la parole. Mais il n’en fait rien. Il ôte son vêtement et le laisse choir sur le sol comme si c’était un vulgaire bout de tissu. Tissu qui pourtant semble coûter excessivement cher. Je le sais car mon père et mon oncle sont les vendeurs d’étoffes les plus réputés de l’endroit où je vivais.


- Dawn, quelle surprise. Comment connaît-il mon nom ? Je ne l’ai jamais vu j’en suis certaine. Un regard polaire comme le sien je m’en souviendrai. Dans quelle disposition te trouves-tu? M'offriras-tu des moments de délice avec toi? Ne me déçois pas.

Je laisse échapper un petit rire sans joie, presque moqueur. Il plaisante n’est-ce pas ? Je fronce les sourcils lorsque je le vois sortir un couteau de sa poche et me fais plus méfiante encore. Je ne baisse pas mon regard. Bien au contraire, je l’affirme. Il se croit malin avec son couteau et son sourire suffisant ? Cet homme me regarde avec une haine non dissimulée. Pourquoi, je n’en au aucune idée. Ninon m’avait dit que certains clients prenaient leur plaisir en infligeant la souffrance. Ce devait être le cas de celui-ci…
Son regard sur moi est insistant. Il me détaille avec attention, de haut en bas. S’arrêtant sur les endroits qui l’intéresse le plus. En un geste de bravade, je referme ma cape sur moi, relevant mon menton et affrontant son regard. Mon souffle se fait plus court à cause de la tension qui commence à s’installer dans la chambre.


- Tu ne m'accueilles pas avec plus de chaleur? Tu me connais pourtant Dawn, tu sais qui je suis. Tu n'as pas été sourde aux ragots qui courent sur moi, tu as peur?

Je le connais ? Je sais qui il est ? Le quittant un instant du regard, je regarde son vêtement posé au sol. Vêtements riches, homme hautain et fier, regard dur, froid et haineux, ce doit être Antonin de Ricial. Cet homme devant moi n’est pas un client, mais un rabatteur. Ma haine pour ce genre d’homme se réveille en moi au souvenir de ce que le mien m’avait fait subir. Ninon m’avait parlé de lui. Elle m’avait dit de garder mes distances car son orgueil pourrait le pousser à vouloir me mettre dans son lit. Apparemment, elle avait eut raison.
Maintenant que je sais qui il est et surtout ce qu’il est, je relève vers lui un regard plus sauvage encore. Il m’observe, m’étudie, s’amuse, me sonde. Non je n’ai pas peur. Ma poitrine se soulevant au rythme de ma respiration rapide, mes yeux aussi rebelles que ceux d’une panthère, je le brave.


- Non, tu n'as peur de rien. Fière tête obstinée.

Il semble en effet tout à fait renseigné sur moi. Le voyant se détacher de la porte, je le regarde s’avancer. Mais je ne recule pas. Ce serait lui faire trop d’honneur. Attrapant une chaise, il s’assoit dessus toujours avec cette attitude exaspérante, se plaçant entre la porte et moi, me provoquant ouvertement. Ce jeu peut durer longtemps… Bien parfait ! Attrapant une chaise à mon tour, je décide d’adopter la même attitude que lui et m’y assoie à l’envers. Appuyant mon coude sur le dossier de la chaise, je prends mon visage dans ma main et le regarde, tapotant sur le dossier de ma main libre. Mon regard lui n’a toujours pas changé d’expression. De toute façon que puis-je faire d’autre ? La porte est fermée à double tour et si j’essaie de m’y rendre de toute façon pour essayer de l’ouvrir, il aura très vite fait de m’attraper.
Il veut que je parle. Que je brise le silence. Apparemment mon attitude l’amuse. Au moins un de nous deux s’amuse dans ce cas…


- Vous êtes Antonin de Ricial n’est-ce pas ? Je suis désolée mais je vais devoir vous décevoir même si vous espériez le contraire. Ma « chaleur » pour reprendre vos mots est demeurée au dortoir, lui dis-je avec un sarcasme non dissimulé.

Quel homme exécrable ! Le sourire avec lequel j’avais accompagné ma réplique était tout aussi sarcastique que l’avait été le son de ma voix faussement mielleuse. Pendant que je lui parle, je l’étudie un peu. Il est plutôt bel homme, comme la plupart des employés du manoir d’ailleurs avais-je remarqué. Mais d’où peut bien venir cette haine dans son regard que même son attitude agaçante ne peut cacher…?
J'avoue que je n'ai nulle envie d'aller vers lui pour le découvrir. Je suis peut être d'un caractère rebelle et tout ce qu'on veut, mais pas suicidaire. Ce n'est pas moi qui irait vers cet homme. Il doit l'avoir deviné, car il se lève et vient vers moi. Je ne bouge pas, me contentant de le suivre du regard. De sa démarche arrogante et sûr de soi, il caresse mon bras au passage, remontant sur ma cape qu'il m'arrache une fois derrière moi. Heureusement que l'attache n'était pas solide où j'aurai probablement terminée renversée en arrière ou à moitié étrenglée. Mais non. Je ne bouge pas, regardant droit devant moi tandis que j'entends mon vêtement tomber au sol en un joli bruissement de tissu. Puis sa main se pose sur moi. Je me crispe mais reste toujours immobile. Je suis sur qu'il se délecte du fait de me sentir tendue sous ses doigts. Qu'il aimerait que je réagisse et croyez moi je me fais violence pour ne pas le faire. Mais j'ai deviné son jeu et ne veux pas y céder si facilement. Fermant les yeux pour me donner plus de force je sers le poing tandis qu'il continue de s'amuser à me povoquer ouvertement.

N'y tenant plus, je me lève d'un bon en en renversant pratiquement ma chaise, giflant sa main de la mienne au passage pour qu'il me lâche et m'écarte de lui de quelques pas, le fusillant du regard. Il est content. Il savoure. Par contre je ne sais pas si il a trop apprécié que je le "frappe"... Et bien tant pis pour lui. Il n'avait qu'à pas prendre de telles libertés. Le regard farouche mes yeux vont de lui à la porte et de la porte à lui. Si seulement je pouvais avoir cette fichue clé ! Mais inutile de rêver, il ne me la donnera pas et ne me laissera pas la lui prendre non plus. Nous voilà donc à nouveau face à face. Pas question que je baisse les yeux. Et si il tente de me toucher à nouveau, il fera un vole plané directement sur le plancher. De toute façon apparemment, je ne peux pas le rendre plus en colère qu'il ne l'était déjà en me tirant dans cette maudite chambre... Si...?
Revenir en haut Aller en bas
http://www.manoir-des-delices.forumsactifs.com
 

Domptage improvisé [PV Dawn]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Manoir des Délices :: Epilogue :: Archives RP-