Le Manoir des Délices
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 Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni]

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Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni] _
MessageSujet: Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni]   Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni] EmptyVen 3 Mai - 16:07

Léonard Perrain regarda le ciel sombre de Paris à travers la fenêtre de la calèche. Depuis la ville, il ne pouvait voir les étoiles. Elles apparaissaient seulement lorsqu'il quittait Paris pour partir vers les campagnes avoisinantes.

-Léonard, quelque chose ne va pas?Demanda Jeanne, sa femme. Sortit de sa torpeur, il regarda le visage de son épouse. Elle était belle. Il n'avait pas d'autre mot pour la décrire. Belle et intelligente. Sûre d'elle.

Jeanne lui lança un petit regard interrogateur, et c'est lorsqu'il attrapa sa main délicatement pour la serrer qu'elle se permit seulement de sourire, comme rassurée.

Ce soir, ils étaient de nouveau conviés à un de ces nombreux festins organisé par il ne savait plus quel couple d'ami. Il n'en avait que faire pour dire la vérité! Il ne voulait pas y aller, et c'est Jeanne qui avait insisté il ne savait pour quelles raisons. Apparemment, c'était bon pour les affaires !

Grand Dieu, les affaires. Léonard passa la mains sur ses yeux rien qu'à la pensé de ce mot ! Pourquoi avait-il accepté de travailler avec le père de Jeanne? Il n'aimait pas ce travail ! Il préférait largement les paris qui rapportaient, il fallait l'avouer, franchement plus à la famille Perrain.

Les cheveux ralentirent et Léonard inspira un grand coup avant de regarder sa femme dans les yeux. Il embrassa sa main qu'il tenait toujours entre ses doigts et se pencha légèrement.

-Vous m'en devez une très chère ! Il lui fit un clin d'oeil avant de sortir sous le rire discret de Jeanne.

La maison était belle. Avoir un Jardin dans Paris était une pure folie. Le terrain coûtait trop cher pour cela. Mais bon, Léonard aimait son appartement. Il ne voulait pas plus pour le moment. Peut-être quand il aura des enfants. Enfin, si c'était le cas, ils partiraient sans doute vivre en campagne !

Entrant dans la maison, les invités jacassaient déjà avec ferveurs et le brouhaha des verres se cognant les uns contre les autres redonna le sourire à Léonard.

C'était son monde. Les fêtes, l'alcool, les femmes, la politiques... Il aimait ça d'une certaines manière. Quoi que la vue d'une bonne vieille taverne lui manquait atrocement ! Il y remédierait durant la semaine à venir.

Les hôtes se dirigèrent vers le couple en souriant

-Léonard, Jeanne. Comme je suis heureuse de vous voir !
-Madame Fira. Dit Léonard en s'inclinant légèrement.
-Comme vous le voyez, il y a plus de monde que je ne l'aurait espéré ! Veuillez m'excusez mais nous devons encore faire le tour de la maison. J'espère vous recroisez plus tard. Minauda Madame Fira au bras de son mari qui semblait déjà aussi saoul qu'un cochon ! Le rouge à ses joues ne pouvait mentir.

Léonard sourit et s'avança toujours au bras de sa femme qui l'abandonna bien vite lorsqu'elle croisa le chemin de plusieurs de ses amies. Après les avoir salué, Léonard s'écclipsa loin des jacasseries féminines. Dieu que cela pouvait être énervant et fatiguant.

Il arriva bien vite sur la terrasse, un verre de vin en main. Il leva la tête vers le ciel pour espérer croiser une étoile mais encore une fois, seule la grande Ours ressortait à peine de la noirceur de Paris.

Il déposa son verre sur le rebord du balcon du premier étage et entendit du bruit à coté de lui. Se retournant à peine, il remarqua la présence d'une femme. Tiens... une femme au premier étage? C'était pourtant la partie réservée aux hommes !

-Excusez moi ma dame, je ne vous avais pas vu.

Il fit une petite révérence devant la demoiselle qui se trouvait devant lui. Elle avait une bouche pulpeuse et son regard était profonds, intense. Léonard en eu le souffle coupé pendant une seconde. Il ne savait dire si elle lui faisait peur, ou si elle lui plaisait profondémment.

-Monsieur Léonard Perrain. Il attrapa la main de la demoiselle et se penchant, lui fit un baise main.
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MessageSujet: Re: Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni]   Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni] EmptyVen 3 Mai - 19:28

Cette fois elle n’y avait pas coupé, Jeanne l’avait entrainée à la soirée parisienne d’une noble dame dont elle ignorait non seulement l’identité, mais qui aussi était invité… elle n’avait pas mit longtemps à se préparer, pourtant avant l’heure prévue, elle était déjà à son hôtel où elle avait prit de nouvelles habitudes, et ce n’était pas plus mal, puisque c’était chez elle. De nouveaux employés, de nouveaux meubles, et une nouvelle vie, où elle n’aurait pas à se cacher de son Chevalier trop pressant et opressant !

Le hic était pourtant que la soirée en question, devrait se faire en sa compagnie, le Dubarry l’ennuyait, mais avec un peu de chance, il trouverait une autre victime à cette réception entre gens du monde, et ce ne sera pas du luxe que de ne pas avoir à l’éviter tout le temps ! D’ailleurs, il était à un étage et les femmes s’étaient retrouvées à un autre… que voilà une drôle d’idée diriez vous, mais cela n’était que pour commencer, certains avaient sans doute des affaires en commun à gérer, où ces Dames peu concernées, préféraient parler chiffons et dentelles en contemplant les dernières trouvailles de l’hôtesse !

Madame Fira… son identité venait d’être révélée par l’une des nobles Dames assises sur le divant… la mode était aux perruques et à la mouche, tout ce que le factice avait de beau était affiché, les artifices ne manquaient pas et les conversations allaient bon train ! Rares étaient celles qui se retrouvaient seules, elles semblaient se connaitre toutes, se bousculant en étouffant des rires, ou s’attrapant pour en déclancher, ici c’était la loi de la jungle et qui n’était pas accepté dans le cercle, ne saurait y entrer facilement.

La favorite du Roy, s’était évertuée à la présenter à tout le monde, et cela sans exception, seulement elle s’était vite ennuyée à ce déballage de ragots… « il parait que la Marquise de… à repoussé les avances du Conte de… et parait il que le Duc de… a attrapé la petite vérole, sans compter que le procureur qui s’occupait de cette affaire de … a été soudoyé pour que le frère du Chevalier de… puisse être acquitté et lavé de tout soupçon, non vraiment ! je vous assure que celui-ci devait réellement être coupable ! » … Lucrezia ne connaissant personne et surtout évitant d’assister à ce genre de discussions, préférant les rires aux commérages !

Sa tête allait exploser, et sa main occupée à tenir les coupes de ses voisines à chaque discussion animée, elle ne put s’empêcher de s’imaginer ailleurs… une idée germait en son esprit et cela n’allait pas rester comme tel, posant à côté ce qui n’était pas ses boissons, elle emporta une bouteille et une coupe propre, pour s’éloigner de cette foule de furieuses, assoiffées d’émotions littéraires, poétiques, de mode, et de rumeurs sans fondements…

La terrasse était bondée, à croire que toute la gente féminine s’était donné rendez vous sur celle-ci et dans le boudoir qui faisait office de tribunal envers le beau Paris et les titres de chaque noblesse accusée de tel ou tel fait ! Mais la Duchesse italienne, s’était vue saoulée par tous ces quand dira t-on, et ce, jusqu’à s’éclipser discrètement et rejoindre un balcon vide… là au moins personne pour l’empêcher de contempler les étoiles dans ce ciel qui leur servait de toile. Le tableau était d’un superbe sans nom en général, et le meilleur de ces peintres n’aurait put égaler la splendeur qui venait emplir cette nuit qu’elle espérait voir s’achever plus vite qu’il n’en était le cas ! sauf que en guise de ciel étoilé, la grande ourse prenait toute la place, et aucune autre ne semblait montrer le bout de son nez… Il était beau quand même de contempler le décors, une filante lui fit faire un vœu et l’instant suivant celui-ci était exaucé, elle put finir son verre sans être dérangée.

Elle se serait presque assoupie en appréciant ce spectacle, si sa robe bien encombrante ne l’empêchait de s’installer au mieux sur son siège… elle regrettait de ne pas avoir enfilé sa tenue de jeune bourgeois, pour se mouvoir comme il lui plairait de le faire… et si, après deux heures à s’être mise à l’écart, elle ne s’était toujours pas endormie ou partie, c’était qu’elle écoutait le vent lui souffler les histoires qu’elles croyait avoir oublié de Venise… les souvenirs l’avaient accaparé, jusqu’à la faire s’imaginer là bas à croiser quelques vieilles connaissances.

Du monde semblait arriver encore, quelques coléreux échangeaient des opinions divergentes et un bris de verre s’était fait entendre… les hommes étaient sans aucun doute plus discrets, il y avait moins d’éclats de rires et plus de discussions, peu s’attardaient à s’approcher de la fenêtre, trop occupés à se répondre l’un l’autre, sur des sujets qu’ils devaient croire importants, comme si dans un salon, une poignée d’entre eux pouvait refaire le monde ! On se sent toujours important lorsque l’on veut donner son avis, surtout si l’interlocuteur n’est pas du même !!!

Le brouhaha s’accentuait ici aussi, les convives ne l’avaient pas remarquée et surtout, même pas vue sortir dehors… les rideaux dissimulaient sa présence et elle appréciait cette solitude… jusqu’à quand, cela était la question ! Il ne fallait pas croire que tout le monde voudrait rester à parler politique ou femme à l’intérieur… la preuve, voici une silhouette qui s’installe en s’accoudant et posant sa coupe… la seule étoile dans ces cieux commençait à attirer du monde, à moins que ce ne fut l’air frais qui manquait à l’intérieur !

Celui-ci, y restait un bon moment, les yeux levés au ciel, comme pour y chercher des réponses, ou encore balayant du regard les jardins qui faisaient face à la fenêtre… jusqu’à enfin se tourner vers elle, les yeux d’abord écarquillés et découvrant que l’homme qu’il pensait avoir en compagnon de soirée, était en réalité une femme, l’étonnement ne dura pas longtemps, même si la Duchesse avait espéré encore un peu apprécier ce moment de plénitude bien mérité, où les filles trop distraites dans leurs conversations, en avaient oublié de la chercher.

L’homme était jeune et élégant, brun et très beau… ses habits dévoilaient de lui quelque traits de sa personnalité, il prenait soin de son apparence, marié sans doute et important dans sa situation financière, autant que dans les affaires ! Et sous l’effet de surprise, un sourire étalé après s’être rendu compte qu’il avait une compagnie féminine à ses côtés, il s’inclina courtoisement et baisa sa main, avant même qu’elle eut le temps de réagir, tout en se présentant et s’excusant de l’avoir ignoré si longtemps !


Je vous en prie… vous êtes tout excusé !

Sa voix était charmante, et son regard pétillant, tout comme les jeunes gens de son âge… il avait un « je ne sais quoi » d’amusant et de fragile dans ses gestes et son regard… le genre de personnage à qui l’on donne sans concession, le bon Dieu et ses saints dans la foulée… Divin ? oui, en tout cas pour l’heure, alors qu’il annonce déjà son identité.

Et bien Môssieur Perrain… je suis ravie...

Son geste était rafiné, et elle ne fut pas pressée de retirer sa main.

Lucrezia Di Giovanni…

Elle n’avait annoncé aucun titre, lui-même avait tut ceux qui auraient put être siens, alors pourquoi ne pas jouer un peu de cet anonymat, certes il ne le resterait pas longtemps, elle s’attendait à voir arriver Jeanne Dubarry ou son Chevalier fervant, pour crier à tout bout de champ son statut ou son origine, bien que son nom déjà en disait long sur celles-ci !

La brune sourit en contemplant ce jeune homme, à qui elle trouvait une ressembance avec elle-même, lorsqu’elle se prêtait au jeu de se travestir et partir courir la nuit, dans ces rues et vivre comme le plus commun des mortels !!!

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MessageSujet: Re: Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni]   Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni] EmptyJeu 9 Mai - 21:31

Lucrezia Di Giovanni…

L'accent italien de la demoiselle lui donnait un côté exotique qui lui allait à merveille. Haussant les sourcils, tout simplement parce que ce tic ne le quittait plus, il lui lança un sourire qu'il essaya de faire charmeur sans pour autant être provocant. Il n'était pas n'importe où ici, et les gens jasaient à une vitesse fulgurante ! Jeanne ne devait pas être très loin.

Mais il ne put résister à l'envie de discuter plus longtemps avec la miss Di Giovanni. Il ne connaissait pas cette famille... Paris était une grande ville, mais les famille nobles et bourgeoises était comme un énorme essein d'abeilles qui tentaient de se tuer entre elles pour approcher la Reine (ou plus précisemment le roi)

-Madame Di Giovanni. C'est la première fois que je vous vois dans ce genre de soirées... Vous connaissez les Fira depuis longtemps?

Il engagea la conversation de la manière qui lui semblait juste. De manière général, il n'avait jamais eu de soucis à discuter avec la gente féminine. Mais Cette Lucrezia avait cette manière de le regarder qui le troublait. Elle semblait savoir ce qu'elle voulait et ne devait pas hésiter à faire jouer toutes ses cartes pour l'obtenir. Du moins, c'était exactement ce qu'elle dégageait. Il n'osait trop l'approcher, mais ne désirait que la toucher, trouver son point faible et jouer avec. Juste pour voir comment elle réagirait dans sa faiblesse et la sentir pris au piège.

Léonard aimait contrôler, avoir du pouvoir, surtout sur les femmes. Mais celle-ci semblait être plus forte qu'un simple compliment. Dans sa manière d'être, dans la manière que Léonard avait de la ressentir, elle lui rappelait Dawn, mais en moins sauvage.

- Moi c'est ma femme qui m'a traîné ici... Je n'aime guère les rassemblements d'hommes se croyant tous supérieurs aux autres.

Certainement parce que Léonard aimait être le plus fort.

Il ne la lâcha pas des yeux, comme obnubilé par ces derniers. Et ces lèvres bon dieu ! Il avait rarement vu une femme pareille.

-Pardonnez ma franchise mais... Êtes-vous mariée?

Il aurait pu rougir, mais non. Ce n'était pas son genre. Il se contenta de lui tendre son bras pour qu'elle s'y accroche alors qu'il avançait pour se balader un peu. Rester sur place était une chose qui l'énervait au plus au point ! En plus, le jardin était gigantesque. Surtout dans un quartier comme celui-ci !

-Désolé si je vous ai offensé. Je n'ai pas l'habitude de me trouver seul en compagnie d'une si belle femme.

Mensonge ! Peut-être pas sur sa beauté, mais sur son habitude. Il croisa sur le balcon un serveur qui semblait s'être perdu et en profita pour attraper deux coupes de champagne. Il en tendit une à Lucrezia et fit tinter les verres délicatement.

Ses lèvres commençaient sincèrement à l'intriguer. Pourquoi ? Des femmes, il avait le loisir d'en voir de toutes les sortes, de tous les styles ! Mais Cette Lucrezia di Giovanni n'était pas une simple prostituté de la maison close Boldwins ! Elle était terriblement plus compliqué !

Léonard extrapolait certainement, mais il ne pouvait s'en empêcher. alors qu'il sombrait de plus en plus dans les yeux de cette charmante femme, une voix l'interpella.

-Léonard? C'était Jeanne qui venait à sa rencontre. Mais remarquant qu'il n'était pas seul, elle s'arrêta sur place et lança un petit regard souriant à son mari. Oh pardon, je ne voulais pas vous déranger.

Elle regarda Lucrezia, loin d'avoir une teinte jalouse sur le visage.

-Oh, chérie. Je vous présente Lucrezia di Giovanni. Nous admirons le ciel.
-Oh, et bien faites donc ! ... et je suppose que le ciel serait bien plus beau vu du jardin. Faite lui donc visiter Léonard. Au moins vous pourriez l'admirer sans être dérangé à tout bout de champs !

Jeanne... sa chère petite Jeanne. Dans un sens, il l'aimait. Aucun autre mari ne pouvait se vanter d'avoir une femme à leur côté comme Jeanne. Elle ne le jugeait jamais

Jeanne entra de nouveau dans la maison, laissant Léonard et Lucrezia seule. Prudence était le mot qui les caractérisait le plus dans leur couple ! Surtout en société.

Il ne savait pas pour elle, mais Léonard ne serait pas contre une petite balade dans le jardin.

-Madame? Il formula sa demande muette en s'inclinant de nouveau, un sourire en coin.
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MessageSujet: Re: Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni]   Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni] EmptyVen 10 Mai - 0:02

Il était élégant, jusque dans le geste, rien n’échappait à la louve, ni même les intonations qu’il aurait pu mettre à ses phrases, et ce petit sourcil levé en donnant un côté charmeur à son minois de bel enfant… la qualité de l’homme, fait souvent référence à son éducation… quoi qu’ici, il ne pouvait y avoir de petites gens, la noblesse n’attirait que la noblesse et avait tendance à éviter de mélanger les cartes, ici, pas de petits numéros, que des figures qui comptent des points, c’est mieux pour faire tomber d’éventuels adversaires de plus haut !

Les lèvres étirant les commissures, elle le laissait poursuivre la conversation qui avait commencé par les présentations en règle. Bien évidemment, la présence d’une illustre inconnue italienne de surcroît, ne pouvait qu’inciter la curiosité de celui-ci, quoi que, cela aurait été pareil s’il fut un autre, comment éviter un jupon, à moins que celui-ci soit porté par une Dame frippée et sentant l’urine ! L’idée lui parut amusante en soit et elle rit alors qu’elle traversait son esprit !


Je vais vous avouer cher Monsieur, que je ne connais pas plus ces personnes, que ceux qui ont été invités ! Une amie m’a fait venir, afin de me divertir, et croyez que je sois désolée de m’ennuyer à la place ! Je préfère la compagnie des étoiles et celui du bruit de la rue, au papotages de ces Dames qui habillent de trop, ceux qui les déshabillent !

Le jeune homme semblait la jauger, comme elle avait l’habitude de le faire elle-même, prédatrice jusqu’au bout des ongles et toujours à l’affût d’une proie potentielle ! Ce n’était pas pour lui déplaire, qu’elle allait entrer dans ce jeu des regards et des petits mots amusés, elle le percerait certainement à jour, après tout, il avait quitté la scène où ces messieurs éloquents, étalaient leur verve à vouloir trop en dire sur la politique et les jupons ! En général, les discussion de ces porteurs de culottes, finissaient en coup de gant, en duel discret pour éviter les foudres du roi et en joutes verbales divinement haussée et réhaussées, pour faire tomber l’adversaire zélé plus que le premier n’aurait su l’être.

Il est donc marié, et obligé de subir les désir en les assouvissant, d’une épouse aimant ces soirées mondaines, dans des boudoirs, qui n’ont de poétiques et littéraires, que la façade, car sous ces plaisirs débordants d’intelligentes pensées, se cachent la lassitude d’entendre les mêmes discours et les pics que ces nobliaux viennent partager, pour mieux les répéter ensuite à la cour !

Lucrezia sourit à ces derniers mots, il fuit donc ses compagnons zélés, pour se réfugier comme elle, dans les bruits de cette rue parisienne, que la nuit vient emplifier à leurs oreilles. A quoi donc pouvait il penser en la regardant ainsi ? Il semblait parfois la dévorer, et l’instant suivant, essayer de la définir, comme si la lettre sous ses yeux en devenait indéchiffrable ! Vivrait-elle assez longtemps pour celui qui se faisait devant elle, prédateur, alors qu’elle n’avait été proie que lorsqu’elle-même s’autorisait à l’être ?


Le mariage est une institution cher ami… et si je le respecte, je préfère ne pas en faire partie, j’évite ce sacrement, pour en apprécier que les plaisirs, sans en subir les contraintes !

Du balcon où ils se trouvaient, le bras sous le sien, elle le suivait, alors qu’il l’entrainait plus bas, jusqu’à ces jardins qui faisaient la splendeur de la bâtisse… le voici qui s’excuse d’avoir posé des questions indiscrètes, elle sourit des deux maladresses, la première d’avoir posé la question qui ressemblait plus à une cour franche et la seconde pour se faire pardonner de s’être informé de la chose !

Une si belle femme ? Seigneur Dieu ! Auriez fait un mariage de raison et épousé une vilaine fille au nez crochu ?

Sans perdre le nord et avant de se préparer à descendre, il récupéra deux coupes de champagne, partageant avec elle un toast délicat, alors qu’elle s’amusait à faire comme lui, le regard ténébreux d’une louve, ne peut résister à la provocation, et si la proie fait aussi office de chasseur, pourquoi donc se priver de si bel amusement !

Jeanne du Barry commençait à s’impatienter, et cherchait un peu partout la brune, lorsqu’elle croisa son regard d’un balcon à l’autre… un sourire et un signe de tête rassura la Comtesse, qui rentra aussitôt dans la salle des femmes, tout en refermant les rideaux, comme pour priver les autres convives, à voir Lou, avec Léonard… l’italienne étouffe un rire, voici que son amie tente de dissimuler à l’épouse, que le mari s’amuse avec une Duchesse ! ha ha ha Cependant, la protection de la favorite du roi, n’avait servit à rien, l’épouse était déjà là, aimable, jolie, sympathique… rien de ce qu’elle aurait pu imaginer, et pourtant !


Madame, croyez que vous ne dérangez en rien notre promenade…

La belle affiche une mine fière, et salue celle qui lui est présentée, alors que Lucrezia incline légèrement la tête, en signe de respect et arborant un sourire autant amusé que flatté de cette rencontre ! D’ailleurs, elle les incite à aller de l’avant et de pousser jusqu’au jardin prévu déjà, pour mieux contempler ce ciel qui n’était éclairé que d’une étoile !

Etait elle naïve, ou bien libérée ? Sans question aucune, elle laissait vivre son compagnon de lit, ailleurs à contempler dans la fraicheur d’une nuit d’automne, la grande ourse qui resplendissait autant du balcon, que depuis ce jardin aux senteurs d’humidité ! Qu’il était étrange de trouver en cette belle enfant, l’innocence ou l’ignorence volontaire de celui qui est sa moitié. Ce fut sans attendre que l’italienne lui réponde, qu’elle retourna à l’intérieur, sans doute retrouver ces Dames étalant leurs coquetteries, mais ce n’était pas sans une certaine inquiétude, qu’elle espérait tout de même passer une bonne soirée... une scène de ménage est si vite arrivée, souvent elle est comme l’éclair, on la voit, mais on ne sait où exactement elle est tombée.


Messire… ce que femme veut… Dieu veut ! Et je crois que la vôtre à donné son avis, je n’oserais la contrarier ! Je vous suis !!!
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MessageSujet: Re: Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni]   Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni] EmptyVen 17 Mai - 14:39

La belle dame lui expliqua sa présence ici. Ainsi, tout comme lui, elle avait été victime d'un complot pour l'ammener à voir des gens. Qui pouvait bien croire qu'une personne ne connaissant pas la moindre âme vagabondant ici pourrait trouver un quelconque amusement?

Voilà pourquoi elle était seule sur le balcon à contempler les étoiles. Surtout si son amie l'avait laissée seule à profit de conversations futiles. Ils se ressemblaient donc plus qu'il n'y parraissait au premier regard.

Léonard lui sourit alors qu'elle lui parlait avec un accent délicieux qui coulait dans sa bouche comme du bon vin. Sa voix était chaude et envoutante. Pour peu qu'il ne se connaissait pas, Léonard aurait pu penser qu'il tombait sous le charme de Lucrezia.

C'était loin d'être un sentiment aussi fort et idiot. Le désir de la posséder, voilà ce qui annimait tous ces regards équivoque. Léonard était un chasseur, un dominant, un manipulateur. Il était loin d'être comme ces autres hommes capables de tout abandonné, fortune comme réputation pour une femme. Il lui en faudrait au moins mille pour renoncer à tout cela !

Mais elle... Elle en valait quelques unes. Elle ferrait fureur au manoir des Boldwins, Léonard en était certains. Elle se fonderait dans le décors érotique sans que personnes ne puisse se douter qu'elle était une gente dame !

Les regards que lui lançait Lucrezia ressemblaient étrangement aux siens. Et durant une seconde, il se dit qu'il avait peut-être trouver une partenaire de jeu, et non pas que sexuels, entendons nous bien ! Elle valait mieux que cela... elle était assez intéligente pour celà, Léonard en était sûre ! Mais il attendrait encore un peu avant d'y penser plus sérieusement !

Une si belle femme ? Seigneur Dieu ! Auriez fait un mariage de raison et épousé une vilaine fille au nez crochu ?

Léonard rigola et lorsques les deux verres se cognèrent doucement, il dégusta le champagne avec lenteur. Hm... une bonne bière lui ferrait tellement de bien maintenant ! Il se demandait de plus en plus s'il ne finirait pas la nuit dans une auberge quelconque pour assouvir ses pulsions.

-Il y a bien des façons d'être belles Madame Di Giovanni. Il haussa un sourcils, et sourire satisfait sur le visage.

Cela faisait plusieurs semaines qu'il ne s'était plus battu. Jeanne en était plus qu'heureuse, mais son épée commençait à brûler d'impatience ! Le gout du sang lui manquait atrocement ! Sa vie n'était plus que sortie en compagnie de sa femme et quelques extras avec des délicieuses... rien qui pouvait combler le manque d'une nuit dans les rues sinistres de Paris !

Le beau monde l'ennuyait de plus en plus... il n'en pouvait plus de ces "qu'en dit on" à tout bout de champs. Jeanne heureusement n'était pas comme toutes ces femmes, même si parfois elle se laissait aller à quelques ragots bien cinglants !

Léonard remarqua à peine les rideaux bouger. Et il n'y fit pas attention. Il ne savait pas forcément ce qui se passait dans l'esprit de sa compagne. Il n'arrivait pas à définir les sourires qui embellissait son visage. Mais c'était quelque chose qui lui plaisait. Les femmes étaient si facile à cerner !

Lorsque Jeanne, sa femme, vint à leur rencontre, sous entendant qu'une ballade dans le jardin serait du meilleur goût, Léonard avait sourit... C'était risqué oui. Mais sa femme se chargerait des "qu'en dira t'on?", il n'en doutait pas là dessus.

Ils devaient être très prudents qu'en à leur moeurs. Oh, si des gens savaient que Léonard trompait sa femme, personne ne devait savoir que Jeanne en faisait autant... Leur façon de s'aimer était loin d'être conventionnelle. C'était certainement pour celà qu'ils étaient heureux ensemble... si on pouvait dire cela. Combien de couple vivait ensemble et ne se supportaient pas? Se trompant à tout va? Léonard et Jeanne était plus que ça... ils étaient amis, s'aimaient à leur manière. Mais surtout, et cela manquait cruellement à beaucoup de mariés...Ils se respectaient.

Lucrézia semblait être d'accord pour la promenade. Soit Elle était naive, soit elle savait exactement ce qu'elle faisait. Le jeune Perrain décida qu'elle savait exactement ce qu'elle faisait.

Il attrapa sa main qu'il embrassa encore avant de la guider vers les larges escaliers en pierre qui menaient du balcons au jardin magnifiquement entretenu. Une petite fontaine en face d'eux couvrait à peine le bruit de la maison mais cela était tout de même relaxant.

S'approchant de plus en plus d'un buisson, Léonard se retourna sur Lucrézia, lui attrapant le haut du bras.

-Dites moi Lucrezia. Il avait utilisé son prénom tout à fait délibérément. Quelle genre de femmes êtes vous? Vous semblez bien plus intelligente que beaucoup d'hommes doivent penser.

Il sourit en la regardant de nouveau.

-Je ne suis pas dupe. Accepter de s'isoler seule avec un homme est dangereux... sauf pour une femme qui sait à quoi s'attendre et qui sait se défendre si besoin en est... Vous aimez le risques, n'est ce pas? Et vous aimez le jeu...

Léonard lâcha le bras de Lucrézia et termina son verre en marchant doucement.

-Je dirais dominante. Je dirais que vous êtes sûre de vous dans tous les domaines. Vous devez cacher bien des secrets...mademoiselle Di Giovanni.

Il eu un petit sourire carnassier, ce genre de sourire qu'on a lorsqu'on mène la danse.
Il s'approcha d'elle de nouveau.

-Je me trompe?
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MessageSujet: Re: Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni]   Je voudrais vivre des soirées belle à Sienne... [PV Lucrezia Di Giovanni] EmptySam 18 Mai - 15:56

Ce n’était pas sans réticence qu’elle avait dû accepter que l’italienne se promène avec son mari… et si en cet instant, elle les regardait, elle n’avait pas réellement remarqué, une forte impression de deux yeux figés sur ce couple du moment. Cela l’amusait à vrai dire, et en même temps, pourquoi ne pas profiter d’une soirée au clair de lune, à papoter avec un inconnu, car tant que deux personnes ne trouvent pas un sujet intéressant de conversation, il seront des inconnus pour le restant de leur vie !

Il semblait impatient de se retrouver seule avec elle, la curiosité piquait la brune, et l’idée d’éviter la populace féminine qui parlait jupons et commérage, était un réel délice… lui-même paraissait envahit par le même sentiment, lui fuyant ces hauts cols endimanchés, grisés par les idées politiques, et sans aucun doute à rabaisser cette gente féminine qui leur est pourtant si dévouée. Que la race humaine est bien étrange, toujours à se tirer dans les pattes et pourtant à se chercher comme des âmes en peine !

Un soupir à peine décelé, aurait dévoilé pour qui la connaissait, qu’elle était plongée dans ses pensées, comme par exemple Ezel… où était il ? Que faisait il ? Ou encore, quand pourra t-elle quitter cette fête, sans causer un incident diplomatique ? Que de questions sans réponses… peut être que ce Léonard saurait la divertir, et elle était prête à voir jusqu’où celui-ci irait. Découvrir le genre d’homme qu’il était, et peut être se divertir de ses conversations, en espérant qu’elles ne fussent pas trop mondaines, Lucrezia ne connaissait personne ici ou peu, alors cela n’aurait servit à rien de dire du bien ou du mal de telle, ou de telle autre personne !!

Ils n’avaient pas marché bien loin bras dessus, bras dessous, mais assez tout de même, pour faire du brouhaha de la maisonnée, un murmure presque masqué par la belle fontaine qui leur servait de nid en cet instant ! Quelques arbres cachaient leur présence, la pierre froide de ce support sculpté, était recouvert d’arabesques que dessinaient les ombres offertes par la nuit sans étoiles… le décors, il fallait l’avouer, était très romantique, il suffisait d’imaginer en fond sonore, une douce musique, et l’idée de cette rencontre aurait pu sortir d’un roman écrit pour aiguiser les sens…

Sans réellement comprendre ce qu’il se passait, il saisit son bras, comme s’il voulait lui dire une chose importante, ou comme s’ils se connaissaient depuis bien assez longtemps pour employer certaines manières trop familières… ce n’était plus Madame, ou Dame, mais Lucrezia…

Celui qu’elle prenait pour un galant homme, empressé de baiser sa main à tout bout de champ, venait de dévoiler une nouvelle facette de son visage… il avait entrainé la belle à l’écart, près d’un buisson, tel un rustre, et cherchait à en savoir d’avantage, comme s’il avait à faire à une catin ! Pour qui donc la prenait il ? Quel jeu jouait il ? Avait il réellement l’intention de la violer ? Il risquerait d’être déçu si elle arrivait à prendre son griffon… mais jusqu’où irait il donc ? Avec tant de nobliaux dans la bâtisse et des gardes protégeant la favorite du roy lui-même, il risquait gros le monsieur Perrain !

Quel genre de femme croyez vous que je sois ? Vous voulez vous distinguer de cette gente masculine ? En disant ne pas penser comme eux ?

Léonard souriait, impertinent qu’il pouvait être à vouloir pousser la discussion à ce qu’il croyait être sans doute une bonne approche ! S’il voulait la faire fuir, c’était la meilleure façon, mais s’il voulait la mettre dans son lit, à ce stade, il ne lui resterait que la force pour ce faire ! Cependant, elle n’est pas comme les autres femmes, de curieuse nature, tout autant que de nature curieuse, dont il faut déceler la nuance, la Duchesse aime posséder… surtout quand on la veut posséder elle !

Le risque et le jeu ne vont-ils pas ensemble ? quand à savoir si j’avais jugé que vous seriez dangereux ou pas, apprenez cher jeune homme, que votre jeune âge, vous permet sans doute des liberté, le mien entend se faire respecter !

Il avait serré assez fort son bras pour en laisser une petite marque, et quand il l’avait relâché, elle avait reculé de quelques pas, faisant mine de rejoindre la fontaine…. Et le revoici à donner des « mademoiselle Di Giovanni »… en peu de temps, il passa de la familiarité, à la distance, mais pas forcément dans le bon sens !

Nous avons tous des secrets, et fussent ils bien gardés, qu’au fond, tout le monde les connait ! Dominante ? Qui sait ! Vous semblez être de ceux qui prennent sans demander.

Se trompait il ? Non, saus aucun doute, mais croyait il qu’à la première discussion qui leur est donnée d’avoir, elle allait se dévoiler ainsi ? Décidément, il était amusant de se trouver en sa compagnie, un double peut être ? Tout est une histoire de pouvoir, et que ce soit en politique ou en couple, quel qu’il soit, posséder est une loi qui fait partie de son vocabulaire, une sorte de crédo à respecter coûte que coûte.

La domination ici, vous semblez la croire vôtre… vous pensez m’avoir menée ici ? Et si au contraire, c’est moi qui vous y avait guidée, pour vous dépouiller de vos biens ? Abuser de votre confiance ? Vous frapper au dépourvu et vous tendre une embuscade pour vous tuer ? Vous-même ne savez rien de moi n’est ce pas ? Il y a sans doute dans ce buisson, à l’affût, un homme qui attend de vous assommer ?

S’il riait tantôt, à présent c’était à son tour ! Après tout cela aurait pu ! ^^ Quelle allait être sa réaction à présent ? fuir comme un galopin ? Rire aux éclats ? Ou bien fouiller le buisson pour tuer l’éventuel manant qui s’y trouve ? C’était amusant et grisant finalement, il l’amusait beaucoup !!
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