L'échange de bons services [Adelaïde]

Invité

Dimanche. C'est presque le midi. Chez Monsieur Langlois, je ne devais pas travailler le dimanche. Mais tout de même, je résidais chez lui et en y pensant bien bien, je n'avais aucune idée de ce que je pouvais faire autre que d'accomplir mes tâches. Après si peu de temps à leur service et une maison entière à entretenir, je crois que je me débrouille plutôt bien. Je n'avais reçu aucun reproche et de ce que j'en sais, Madame Montignac était beaucoup plus exigeante que Monsieur Langlois, mais je m'acharnais tout de même à être aussi professionnelle que je l'avais été avec ma précédente maîtresse.

Ce matin, aussitôt levée, j'avais accomplis mes tâches du matin. Je sais, je suis libre, mais je préfère ne pas me laisser aller tout de suite. En fait, je ne crois pas me laisser aller un jour. J'ai des tâches à accomplir et je dois servir mes employeurs. J'aime le travail bien fait et rigoureux. Je suis comme ça. Dans mon cas c'est une question de survie. Sinon, qui sait où je me retrouverai si mon employeur n'est pas satisfait. Ça se parle dans le milieu et il n'est pas question que mon nom soit salit par des bévues. J'ai passé un coup de balais dans la salle d'attente du Docteur. J'ai aussi remplir remplis la réserve de bois. J'ai éventé un peu les pièces et j'ai ouvert les rideaux. J'ai fait un époussetage sommaire et j'ai suspendu des robes de Camille.

Maintenant, il est temps de me préparer pour mon entretient avec Mademoiselle Vaughn. Je me rafraîchis et je me parfume délicatement. Je n'aime pas les parfums trop forts. J'enfile ma plus belle robe, parce que je suis reçue chez une Demoiselle, je ne vais pas porter n'importe quoi. Évidemment, ça n'a pas la prestance d'une robe de dame, mais c'est le mieux que je puisse faire. Je suis nerveuse, je dois l'avouer. Je n'ai jamais fait ça et bien que je n'aurai sans doute qu'à rester immobile, je ne suis pas tout à fait certaine de ce que ça pourra donner. En fait, mon seul principal intérêt est de rencontrer la cuisinière de Mademoiselle Vaughn. Entre temps, je ferai ce que Mademoiselle Vaughn me dira. C'est elle l'artiste après tout.

J'ai décidé de marcher. Ce n'est pas si loin après tout. Il fait sec, alors ma robe ne sera pas salie. L'air frais me calme un peu. Marcher me fera le plus grand bien. Je parcours donc le trajet qui me sépare de la résidence de Monsieur Langlois à celle de Mademoiselle Adélaïde. Le trajet est rapidement parcouru et je grimpe les quelques marches qui séparent la rue de la porte principale. Et je frappe à la porte. J'adopte ma posture habituelle de domestique de bonne famille. La même que lorsque j'accompagnais Madame Montignac en visite. Un domestique ouvre la porte. Je dois me présenter. J'ai une brève hésitation. Comment dois-je me présenter ?

- Mademoiselle Vaughn m'attends. Je crois bien... Il y a un silence. Oh, oui, je dois me présenter. Je suis Odile Balthazard.

À mon grand soulagement, il me laisse entrer.

Invité

Dimanche était sans nul doute mon jour favoris de la semaine.
Je m'étais levée aux aurores, non pour suivre ma famille à la messe. Mais pour aller au marché avec Lison notre belle cuisinière qui était âgée de 24 ans, sa mère ayant été cuisinière ppour ma famille avant elle. L'église étant interdite à ma personne en ce beau dimanche Lison et moi-même allèrent au marché. J'étais heureuse ce marché étais vraiment splendide pendant que tous priaient une chose inexistante pour ma part moi, jeune femme noble j'admirais les domestiques de presque tout Paris faire leur marché. Avec ma belle Lison nous finîmes vite le marché ne prenant cette fois ci absolument pas notre temps.
Puisque j'avais prévenue Lison que j'allais recevoir une modèle également domestique et que en échange de me prêter son corps pour peindre elle voulais des cours de cuisine.
Lison était comme tout les domestique s pour moi une amie on parlait de tout et de rien et souvent elle se prêtait au jeux de mes toiles et plus par moment.
Enfin, chez moi Anatole un domestique m'aida à aménager ma salle pour peindre Odile, et Antoinette pendant ce temps là aida Lison a nettoyer la cuisine. C'est lorsque Lison me parla que je remarqua l'heure

- Adelle elle vas arrivée et tu n'as rien mangé viens au moins gouter mes tartine beurrer

Il était une heure et Odile arrivait dans une heure pile je devait me dépêcher car avec Anatole nous avions plus rit que travailler. Je répondit alors

- Je met ma toile en place et j'arrive Lison promis.

Et c'est ce que je fit je mis ma toile en place et je vint posé mon fessier sur un banc de la cuisine pour manger avec mes ami(e)s. Ils étaient tous si joyeux et l'on riaient tellement que Anatole fut le seul a entendre frapper à la porte. Je ne fut pas surprise d'apprendre que c'était Odile qui était arrivée. Je partis donc la voir et la mena aux cuisine en lui disant

- Bienvenue dans mon humble demeure. Je vous présente Lison la cuisinière.

Lison s'approcha et lui bonjour comme elle disait bonjour à Anatole, c'est à dire avec familiarité. Je repris donc les présentations une fois finie je proposa a Odile deux solutions

- n]]Très bien je vous propose 2 chose soit l'on discute des impératif dans mon bureaux soit on le fais ici on préparant a manger avec ma belle Lison, à vous de choisir Odile.[/b]

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Humble demeure ? Je ne trouve pas que c'est si humble. Certes, ce n'est pas Versailles, mais c'est tout de même très luxueux. La pièce est vaste et les boiseries sont tout à fait exquise. La domestique qui accompagne Mademoiselle Vaughn me fait ses salutations de manière très familière. Je ne suis certes pas une noble, ni quelqu’un d'exception à qui ont doit faire des courbettes, mais je ne peux m'empêcher de tiquer en entendant ces salutations. Je lui répond d'une manière tout à fait polie et courtoise. Je ne suis pas très à l'aise avec la familiarité. Visiblement, cette Mademoiselle Vaughn est très peu scrupuleuse des conventions domestiques et employeurs. C'est tout à son honneur, mais je n'ai pas apprit le métier ainsi. Mais je ne dis pas un mot, même si moi je ne saurai être si familière. Je lui parlerai comme j'ai eu l'habitude de parler aux autres domestiques de Madame Montignac. Après tout, cette jeune femme, guère plus âgée que Mademoiselle Vaughn, est la cuisinière dont j'aurai sans doute à apprendre les astuces. Je tenterai de ne pas la froisser par ma possible froideur.

- Bonjour, Lison. Que vous acceptiez de me montrer votre savoir faire en cuisine est une bénédiction.

Aussitôt, Mademoiselle Vaughn me donne un choix entre deux possibilités qui ma foi ne sont pas si différentes au final. Que Mademoiselle Vaughn et mois discutions dans son bureau ou dans la cuisine, les deux mon vont très bien. Tant que Mademoiselle Vaughn discute, tout va bien. Et puis que Lison entende les détails de l'entente m'indiffère. Ce que je veux,c'est que Lison me dévoile les astuces de son métier. Je prend une ou deux secondes pour réfléchir, comme si ma réponse n'était pas déjà toute construite.

- Si vous désirez vous mettre à table, Mademoiselle Vaughn, je me verrais bien ingrate de vous en priver. L'un ou l'autre des choix que vous m'offrez me sied très bien.

Et je leur offre un sourire de pur ravissement. Ce n'est pas très loin de la vérité. Je suis enchantée d'être ici. Pas tant pour la peinture que pour la cuisine. J'espère que j'apprendrai rapidement, pour ne pas trop compliquer la tâche de Lison.

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Je dois bien avouer que cette jeune femme est peu contraignante. Je me suis donc vite décidé pour rester avec Lison. Je proposa a Odile des s'asseoir et partis chercher quelque document avec 2 tableaux un portrait et un nu pour discuté des impératifs. Je pris donc la parole avec une certaine assurance dans la voix.

- Très bien Mademoiselle Balthazar. Vous acceptez en venant ici de bien vouloir vous laissez peindre en échange de cours de cuisine dispenser par Lison et de la moitié de ce que me rapportera votre tableau est ce bien cela que je ne dise pas de sottises ?

Je ne voulais pas me tromper d'autant plus que je devais me montrée sérieuse tout de même. Lison a coté de moi préparais un dessert aux fraises des bois celle que nous avions acheter ce matin pour une bouché de pain. Cela sentais éperdument bon. C'est alors que j'entendit Odile parler j'écouta et lui dit

- Très bien, maintenant cela fais j'aimerais savoir jusqu'où vous pourriez allé en peinture. Je m'explique voyez vous le tableau avec la jeune fille nue ? Oui très bien je me doute que vous ne voulez pas cela je me trompe ?

Visiblement je ne me trompais et je comprenait cela je pense que pour des nus je verrais ailleurs. " Lison tu sais que j'ai faim là et pas que du gâteaux " pensais je pour mon amie à côté alors que je regardais Odile dans les yeux. Je cligna des yeux pour revenir a moi et fit comme si j'avais tout entendu ce qui n'était ni vrai ni faux en somme. Je reprit donc comme si de rien n'était

- Très bien alors voilà donné moi vos limites et Lison ici présente se fera un plaisir de vous apprendre a cuisiné dès aujourd'hui. J'allais oublié de préciser que certain dimanche enfin surtout il vous sera demandé de venir avec nous c'est a dire elle et moi aux marché des domestiques qui se tient dans un endroit de l'autre coté de l'île.Sinon je vous écoute et note tout.

Je saisie donc ma plume et me mis a écrire les limites a ne pas franchir avec la demoiselle en face de moi .

Invité

Mademoiselle Vaughn me semble tout à fait digne de confiance. J'aime sa manière de bien répéter, pour éviter que les termes de l'entente ne soient pas claires. Je répond à l'affirmative. C'est effectivement le cas. En échange de me laisser peindre et d'être son modèle, j'aurai une cuisinière comme mentor pour apprendre justement à cuisiner. Je n'ai jamais eu cette possibilité et si ce n'était de monsieur Langlois, je ne m'y serais jamais attelée.

- Oui, c'est bien ce dont nous avons parlé.

Assise, je garde les mains posées sur les genoux tandis que Mademoiselle Vaughn me montre certaines de ses toiles. elles sont très belles, Mademoiselle Vaughn a un joli coup de pinceau. Je ne suis pas une connaisseuse, mais Madame de Montignac, si elle n'aimait pas les artistes, aimaient bien leurs ouvres, sauf celles qui la représentaient. Ça, elle n'aimait pas. Elle avait donc plusieurs toiles de petits artistes, parce que les grands, elle les trouvaient peu originaux. Pourquoi ? Va savoir. Bref, j'aimais bien le style doux de Mademoiselle Vaughn. Même le nu, je trouvais les ombres et les reflets sur la peau bien réussit. Je secouai pourtant la tête. Non, je n'étais pas ici pour cela, Mademoiselle Vaughn avait suggéré une robe et à bien y réfléchir, je préférais avoir une robe. Quoique d'un autre côté, je n'étais pas timide avec la nudité, du moins pas celle des autres.

À la question de connaître mes limites, je ne sus trop que répondre. Je ne comprenais pas trop ce qu'elle entendait par limites. Je suppose qu'il s'agit des limites de l'accord de l'entente ?... ou quelque chose du genre. Mais bon, je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle voulait dire par limites et je ne comprenais pas non plus en quoi des limites devaient être imposées pour une peinture et un apprentissage en cuisine. Je fixe le bout de papier un moment et je réfléchis. Puis je me lance.

- Nous nous étions verbalement entendu sur les faits suivants. Vous me peignez, les dimanches, et vous me payez la moitié du revenu de la toile une fois vendue. En échange, je peux passer du temps avec votre cuisinière pour qu'elle m'enseigne la cuisine et je veux bien vous accompagner au marché des domestiques le dimanche matin. Ma seule restriction sera si mon employeur actuel, Monsieur Langlois, a besoin de moi de manière inopinée un dimanche. Je vous le ferez donc savoir par messager aussitôt que je le saurai. Je ne crois pas que cela se produira, mais je préfère prévenir que mon employeur a la priorité. J'espère que ça ne vous offense pas.

Si elle est offensée, je peux toujours quitter sa maison et retourner chez les Langlois. Je trouverai bien quelqu'un d'autre pour apprendre la cuisine.

Invité

Je regarde la demoiselle en face de moi et au bout d'une minute lui tend ma main comme pour conclure notre accord.

- Très nous somme d'accord, et il me parait des plus évident que votre employeur passe en priorité.

Ayant pris tout cela en note je range le papier dans un tiroir de la cuisine, ce tiroir contient tout mes contrats je suis prévoyante et note tout on ne sais jamais. Je me tourne vers Lison et Odile avant de lancer un

- Ma chère Odile par quoi voulez vous commencez la cuisine où bien la peinture ?

Je vois Lison me regarder et me dire d'un air amusé

- Moi je suis prête a cuisiner tout est prêt et je suppose Adélaïde que pour vous cela est de même ?

Je me met a fixer le sol et relève les yeux avant de répliquer avec enthousiasme

- De toute évidence voyons bon il manque mes pinceaux mais tout est prêt. Alors mademoiselle Balthazar votre choix se pose sur la cuisine ou bien les tableaux ? Peu importe votre choix cela me conviens tout comme il convient a Lison.

Je la presse un peu certes mais si elle ne répond pas vite elle perdra de précieuse minute en cuisine car si je ne me trompe pas elle commencera par la cuisine. Et moi je prendrais donc congé des deux jeunes femmes pour prendre mes pinceaux et aller peindre ce que mon esprit osera me dicter. Je peindrais sûrement un nu avec l'esprit pervers que je traîne depuis que j'ai mis un pied au Manoir des délices. Oui je le reconnais assez souvent avec Lison ma tendance a peindre des nus a augmenter et mon flot de pensé est interrompu par une réponse de la par de Mademoiselle Odile cette dernière que j'accepte bien évidement.

Finalement je suis heureuse de mettre sur toile une aussi jolie femme peu de monde le font et moi ça me plais d'être dans le peu. Bien évidemment je me demande si cela ne l'impressionne pas un peu d'être ainsi peinte par une totale inconnue