Le Manoir des Délices
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 pour vous revoir (Eleonor)

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pour vous revoir (Eleonor) _
MessageSujet: pour vous revoir (Eleonor)   pour vous revoir (Eleonor) EmptyDim 19 Aoû - 13:10

Que le temps peut être long, que le chant des oiseaux peut devenir irritant, même les mots ne parvenaient plus à trouver un sens à son esprit, la page blanche irritante et constante, il broyait le plus noir des abîmes. Amour, chanté, écrit, joué, parlé, avoué, inavoué, amour… Amour, Antoine c’était toujours demandé ce qu’était cet amour conté par les auteurs romantiques. Comment un homme pouvait il se satisfaire d’une seule et même femme pour toute sa vie et ce volontairement ? Il chérissait la splendeur des femmes quand elles s’étendaient nus contre lui, a ce moment elles étaient toutes uniques et sans autre pouvoir que celui de leur passion, reines, princesses, lady, putains, servantes… Pourtant il soupirait éperdument devant sa feuille alors qu’il ne l’avait pas vue depuis un mois. Eleonor était dans sa tête, il était incapable de l’effacer, de penser à une autre, et bien qu’il essaya de trouver l’oublie dans les bras de nombreuses femmes parfois même plusieurs à la fois, depuis un mois il n’avait plus d’appétit. Son choix fut fait, il allait la voir. Certes, elle ne voulait pas qu’il vienne chez elle. Trop dangereux, son mari, ses gens… Mais ce creux incessant dans le ventre le poussait à la folie. Amour ? Sûrement, mais alors la définition qu’il s’en faisait, pour l’heure il était incapable de se consacrer à une seule femme, peut être parce qu’Eleonor ne pouvait pas être entièrement à lui…

Ceci étant, l’attente n’avait que trop durée. Il avait besoin de la voir, qu’importe si pour cela il devait se faire transpercer le cœur par une lame acérée. Enfilant son veston marron rehaussé de fins liserés de fils dorés, il alla louer un cheval pour la journée. Il chevaucha en direction de cette résidence qu’il connaissait si bien… Il dévia de la route pour trouver plus loin un grand saule pleureur courbé au dessus d’une petite rivière claire. Il y accrocha son cheval et décida de marcher à couvert des arbres. Il connaissait les habitudes de sa dame de cœur et savait qu’elle serait aux jardins en ce début d’après-midi. Il ne se trompa pas, elle arriva plus belle que jamais. Il la suivit alors qu’elle était accompagnée de ses dames et a voir cette petite fossette au coin de sa lèvre, elle était agacé de leur présence. Un sourire se dessina sur le visage du poète. Il resta discret se plaçant dans l’ombre d’un petit porche en pierre grise tel un spadassin attendant sa victime à occire, or, la duchesse de Saint-Sandore ne tarda pas à approcher. Elle s’arrêta non loin de lui, sans doute pour contempler les sublimes fleurs qui se trouvaient là. Il se tira de sa cachette en un éclair et agrippa délicatement le poignet de sa belle. Elle se retourna surprise d’une telle impudence sans doute, mais lorsqu’elle plongea son regard dans le sien, il sourit délicieusement et la tira sans efforts jusqu’à sa cachette dans l’ombre du porche en pierre.

Il la plaqua doucement contre le mur et vint se coller à elle sans aucune pudeur ou crainte. Il posa sa main sur sa bouche pour qu’elle ne réplique pas et il vint poser son front contre le sien, une voix s’éleva, une des suivantes surprise de ne pas voir sa maîtresse passa près d’eux sans les voir, elle appela une autre personne, mais ils ne regardèrent pas au niveau du porche, aucune femme de son rang n’irait là sans raison. Ils pensèrent qu’elle devait s’être rendu à l’intérieur. Ils rentrèrent rapidement sans faire trop de bruit, car perdre leur maîtresse aurait été très mal vu. Antoine sourit de son petit tour qu’il venait de leur jouer et libéra la bouche son amante. Il contempla son regard, voulu parler mais il se pressa contre elle et l’embrassa tendrement, longuement, retrouvant le goût envoûtant de ses baisers. Elle pouvait avoir envi de le tuer, il s’en moquait. Il ne voulait qu’elle, la voir, la toucher, l’embrasser, respirer l’odeur de ses cheveux. Ses baisers dévièrent doucement pour qu’il puisse enfin parler.

« Pardonnez moi ma douce amie… Je ne pouvais plus attendre de vous revoir… De vous toucher… »

Il déglutit avec peine alors qu’il sentait une excitation profonde, non pas l’envi de soulager son désir pour elle, il était tendu de l’avoir contre lui, de la regarder, elle était encore plus fantastique que ce dont il pouvait se souvenir. Ils risquaient de se faire prendre à tout moment ici, et tout deux auraient sans doute été tués pour ce qu’ils faisaient, lui homme de basse naissance, elle, femme marié ayant gagné sa place dans la noblesse… Il était fou d’avoir fait ça, mais il était là près d’elle, c’était en quelque sorte tout ce qui comptait à ses yeux…
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pour vous revoir (Eleonor)

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