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 Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia]

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Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia] _
MessageSujet: Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia]   Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia] EmptySam 11 Déc - 18:36

[Le sujet commence dans les couloirs mais je me suis dit que nous viendront ici bien assez vite. Si vous voulez qu'on change, il n'y a pas de soucis. ]

Je dégageais une mèche qui tombait sur le visage si parfait de Serena. Mon autre main la maintenant collée à moi. Je ne pouvais que discerner les formes de son corps vu la pénombre qui nous entourait. Nous nous étions retrouvés, comme d’habitude, dans un couloir sombre du manoir. Seule une bougie faisait luire ses yeux et son collier de diamants, que je connaissais par cœur pour avoir inspecté chaque pierre avant de lui offrir. Fourrant ma main libre dans ses long cheveux si doux, je refermais mes doigts sur ses mèches et lui tira doucement la tête en arrière pour venir l’embrasser. Ses baisers avait un léger gout sucré dont je ne me lassais jamais. Mais aujourd’hui, allez savoir pourquoi, je me sentais oppressé ainsi enfermés dans une espace aussi réduit. Car nous ne pouvions pas non plus nous mettre n’importe où dans le manoir, de peur de se faire surprendre. Parce que je n’avais pas payé pour être avec Serena ce soir. Ni aucun autre soir d’ailleurs. Je ne savais pas vraiment pourquoi d’ailleurs. Peut être parce que je n’assimilais pas Serena à une prostituée ? Je ne voulais pas la confondre avec ces autres filles pour qui je n’avais tout au plus que de la sympathie. Deuxième raison, je ne voulais pas que ma femme soupçonne une quelconque attirance ou liaison. Bien sur nous nous étions dit que nous avions le droit d’aller voir ailleurs mais je n’avais pas envie de lui dire. Disons que je savais juste qu’elle avait des amants mais cela n’allait pas plus loin. J’avais cru à un instant qu’elle se douterait de quelque chose, le jour où elle m’avait annoncé qu’elle était bien tentée de louer les services de Serena. Elle m’avait alors dit qu’elle la trouvait charmante et qu’elle mourait d’envie de l’essayer. Par chance, ma femme n’est pas du genre à tester et ne souhaite que des prostituées ou des mignons capables de la satisfaire parfaitement. Je n’avais eu alors qu’à jouer la carte de « quelqu’un m’a dit qu’elle n’était pas douée avec les femmes » pour que Jeanne change immédiatement d’avis. Mais elle avait peut être perçue cette expression effrayée sur mon visage à cet instant. Car oui, il faut que je ‘l’avoue, je n’aime pas partager Serena. Bien sur, j’y suis obligé vu qu’elle ne passe pas toutes ses soirées en ma compagnie. Mais les hommes, ses clients, je ne les connais pas et j’évite d’y penser. Mais savoir que ma femme à eu des rapports sexuels avec elle alors que moi, son amant, je ne lui aie encore rien fait, m’est tout simplement insupportable.

Me reculant légèrement, je pris la jeune fille par las hanche et plantais mon regard dans ses grand yeux bruns. J’avais envie de l’emmener hors de ce petit couloir. Chez moi pourquoi pas Jeanne n’étant pas là pour la fin de semaine, je pouvais espérer que Serena veuille bien m’accompagner chez moi.
Je lui offris un sourire charmeur :

« Dit mon amour, tu ne veux pas qu’on sorte ? Qu’on aille ailleurs ? Tu n’auras qu’à sortir avant moi et je te suivrais ou l’inverse. »

Je l’attirais de nouveau à moi et me penchais ers son cou ou je déposais un baiser avant de murmurer :

« On pourrait aller chez moi. »

Je passais alors de l’autre coté et recommençais à l’embrasser. Je remontai ensuite vers son oreille que je mordillais doucement. Puis je revins vers son cou.

« J’ai tout plein d’idées de ce qu’on pourrait faire. »

Mon ton aussi sensuel que possible ne pouvait pas vraiment laisser de place au doute quand à mes attentions. J’avais envie de mettre un peu de piment dans notre relation. Je me demandais pourquoi je ne lui avais pas proposé plus tôt qu’on se voit en dehors du manoir. Elle avait le droit de sortir non ? En tout cas, je n’avais pas été informé du contraire. Je lui pris alors la main et, me retournant, je la conduisis derrière moi jusqu’au bout du couloir. Dès que nous arriverions à un niveau plus fréquenté, bien sur, je la lâcherais. Mais nous avions peu de chances de croiser un Boldwins. Il avait sans doute mieux à faire que de surveiller une de leur fille, sans clients pour la soirée, et l’un de leur plus fidèle client. Non ?
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Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia] _
MessageSujet: Re: Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia]   Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia] EmptyLun 3 Jan - 21:27

Ce soir là elle avait déambulé longtemps dans les couloirs, bien après quel la plupart des clients soient arrivés et aient fait leur choix. Visiblement aucun d'entre eux n'avaient pris le risque de la choisir ce soir là, peut-être à cause du regard furieux qu'elle dardait sur quiconque croisait son regard, et ce depuis quelques heures. Sans raison valable d'ailleurs, elle n'était pas spécialement de mauvaise humeur mais avait remarqué que ce genre de regard avait la propriété quasi magique de refroidir bien vite les ardeurs de ces messieurs. Messieurs qu'elle ne jugeait pas dignes ce soir de contenter son humeur câline du moment. A vrai dire le seule qui trouvait grâce à ses yeux et qu'elle guettait incessamment à grand renfort de va-et-vient depuis plus de deux heures ne daignait pas se montrer. Ce qui n'empêchait pas la belle de continuer ses allées et venues en maudissant le jeune homme qui lui avait laissé entendre quelques jours plus tôt qu'il viendrait peut-être la voir ce soir là. Tout en précision, comme d'habitude. Ni lieu donné, ni horaire, rien.

Soudain, tandis qu'elle passait près d'un recoin sombre, un bras en jaillit pour l'attirer dans l'obscurité rassurante. Serena se détendit en constatant que le visage qui lui faisait face n'était autre que celui qu'elle attendait. Leurs retrouvailles furent comme à chaque fois un mélange de douceur et de passion, tempérée par la peur d'être surpris. Cette crainte constante devait être plus présente pour Leonard ce soir, car très rapidement il suggéra un changement de décor pour une fois. Une petite escapade chez lui pour être plus précis. Serena fut tout d'abord étonnée par cette soudaine proposition. Il est vrai que la possibilité qu'on les surprenne ensembles les empêchaient de se voir trop fréquemment et trop longtemps, et qu'il s'agissait d'un sacré frein quant à leurs activités possibles, mais de là à sortir au nez et à la barbe des Boldwin sans demander la permission à quiconque il y avait toute de même une marge. Marge qui s'amincit suite aux sous entendus de Leonard quant aux possibilités que cela leur offrirait.

« Des idées dis-tu ? Et pourrai-je en savoir un peu plus sur la teneur de ces idées ? »

Le sourire espiègle qu'elle adressa au jeune homme montrait clairement qu'elle avait parfaitement compris là où il voulait en venir, et qu'elle était loin de s'y opposer... Ses mains passèrent sous la chemise de Leonard pour venir lui caresser sensuellement le dos. Ses lèvres caressèrent la gorge de son amant, l'effleurant à plusieurs reprises. Elle prit quelques secondes pour contempler la perfection de ses traits, puis se mit sur la pointe des pieds pour atteindre sa nuque et l'attirer à elle. Elle l'embrassa doucement, avec toute la tendresse dont elle était capable.

« Je t'aime. »

Un murmure à peine, deux mots qu'elle prononçait pour la première fois. Dans le silence environnant ils résonnèrent quelques instants, forts de leur sens. Elle se laissa entrainer dans les couloirs par cet homme qui avait su l'atteindre malgré les barrières derrière lesquelles elle s'était réfugiée avec le peu de fierté qu'il lui restait après son entrée au manoir. S'il pouvait l'aimer malgré sa condition de simple prostituée, malgré le fait qu'il soit marié et un client du manoir... Un espoir fragile qui lui avait donné le courage d'exprimer ses sentiments malgré les risques encourus. Mais pour l'instant il ne lui avait pas donné de réponse, se contentant de traverser les couloirs silencieusement en lui tenant la main. Peut-être était-il en train d'assimiler ses dernières paroles, auxquelles il ne devait pas s'attendre, ou alors préférait-il attendre d'être dans un endroit plus approprié.

Ils arrivèrent devant la porte principale sans avoir rencontré âme qui vive. Leonard avait lâché la main de la jeune femme, lorsque des bruits de pas se firent entendre. Les deux amants s'immobilisèrent, puis Serena agrippa le bras de Leonard, paniquée à l'idée qu'il put s'agire de lord ou Lady Boldwin, ou de la gouvernante. S'il s'agissait d'une de ses comparses ils auraient peut-être une chance de s'en tirer à moindre frais, mais s'il s'agissait d'un de ces trois là... Son autre main se serra si fort que ses ongles pénétrèrent dans sa chair, sans qu'elle ne s'en aperçoive. Quelle que soit l'identité de la personne qui les avaient vus, elle se rapprochait inexorablement.
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Amélia Boldwin
Maîtresse des lieux
Amélia Boldwin

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Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia] _
MessageSujet: Re: Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia]   Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia] EmptyMar 4 Jan - 8:45

Une soirée comme les autres, la routine habituelle mais dont je ne me lassais guère. J'appréciai ma condition, mon rôle au sein de ce Manoir, mon Manoir, le notre. Les journées s'avéraient souvent calmes et me permettaient de m'occuper des futures filles ou mignons, d'embaucher du personnel mais aussi à prendre du temps pour moi. J'aimais les belles choses, les balades, mon époux, mes amants et j'appréciais d'avoir du temps libre pour en profiter. La journée s'était donc déroulée calmement entre deux tasses de thé en compagnie d'une cliente un peu particulière. Elle souhaitait tout savoir sur cet endroit, éventuellement y investir un peu de sa fortune personnelle. Il était donc nécessaire qu'une telle femme soit choyée par mes soins. Lorsqu'elle avait quitté les lieux je m'étais empressée de me détendre dans un bon bain en compagnie d'une des filles du Manoir. Je ne payais pas pour elles, évidemment … J'étais maîtresse des lieux. Mais accepter ma présence sans dégoût ou peur était un avantage pour les concernées.

La nuit été tombée et les clients arrivèrent au compte goutte. Certains venaient en petit comité, des habitués qui avaient fini par tisser des liens autour de l'adultère et du vice. Il n'y a aucun doute là dessus, le sexe rapproche les âmes. Digne maîtresse de maison, j'ai accueillit quelques clients, bien que cette tâche n'était pas réellement mienne. Mais il était important à mes yeux de me montrer, de prouver ma présence et mon intérêt. J'appréciais d'entendre mes clients me parler de leurs envies, de leurs habitudes, de leurs petites préférées.

Cette nuit là l'un des client me demanda la présence de Serena, une jeune ribaude à la beauté incroyable. Ne sachant pas où la jeune femme se trouvait, j'abandonnai l'homme en lui disant de se détendre pendant que j'allais chercher son joyaux. Ma recherche commença par le salon d'accueil où quelques filles patientaient, attendant que quelqu'un paie pour leurs services.

« Savez-vous où se trouve Serena ? »

Aucune ne put me répondre. J'en vins à la déduction qu'en bonne ribaude elle devait déjà être entrain d'occuper une chambre avec un riche client, c'est pourquoi je fis le tour des chambres, en commençant par le dortoir des filles, juste au cas où. Mon œil affuté se planta dans chaque judas des chambres mais aucun signe de Serena. Je commençai sérieusement à être irritée. Les filles se devaient d'être présentes si elles n'occupaient pas de chambres. Madame Hooper, notre Gouvernante, ne put me dire où se trouvait la jeune Ribaude.

Autant l'avouer mon sang se mit à bouillir dans mes veines. Il ne m'en fallait pas plus pour m'énerver. Un client attendait et cette petite idiote était introuvable. M'avançant dans les couloirs d'un pas lourd je tomba nez à nez avec la demoiselle, en charmante compagnie qui plus est. A ses côtés se trouvait le jeune et charmant Leonard Perrain. Oui je connaissais tous mes clients et me renseignais autant que possible sur eux, simple précautions.

Mon regard foudroya la jeune ribaude que je venais d'attraper par le bras non sans violence.

« Je te cherche partout et toi tu trainasses dans les couloirs ! Crois tu sincèrement que les clients ont du temps à perdre ? Le temps c'est de l'argent ma jolie alors au travail ! »

Sans lâcher prise sur son bras, je posai mon regard sur le jeune homme, un regard froid et méfiant, non pas de crainte évidemment. Mais je me demandai pourquoi il s'était trouvé là, seul, en compagnie de ma Ribaude.

« Et vous Messire Perrain, j'ose espéré que vous avez payé pour la compagnie de cette jeune femme. Les bruits circulent vite ici vous savez ... »

A vrai dire je n'avais encore rien entendu de concret, mais vu le regard que Serena posait sur Leonard, je me doutais que quelque chose de louche se passait. Ça n'était pas un regard de crainte, plutôt un regard amoureux, de doute et d'espoir.

« Toi au travail ! Et vite ! »

Mon ton était glacial, je ne plaisantais pas. Si l'un deux venait à faire preuve de résistance, ils ne s'en sortiraient pas facilement.
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MessageSujet: Re: Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia]   Escapades nocturnes interdites [Serena-Amelia] EmptyDim 9 Jan - 17:46

« Des idées dis-tu ? Et pourrai-je en savoir un peu plus sur la teneur de ces idées ? »

Léonard regarda attentivement la jeune femme qu’il tenait enlacé. Il aimait particulièrement la lueur malicieuse et coquine qu’il voyait dans son regard. Leonard lui sourit en retour. Il pris entre ses doigts un ruban qui formait un nœud à la vase de son décolleté et tira dessus pour le défaire.

« Il se pourrait bien que mes projets ne nécessitent pas autant de tissus. »

Du dessus de ses doigts, le jeune homme effleura la peau de la jeune fille et remonta vers son cou. A la grande surprise de Leonard, Serenna passa ses mains dans le dos de Leonard, sous son manteau et son gilet et tira sur sa chemise pour la sortir de son pantalon. Le jeune homme sentit alors le contacte des mains fraîches de la ribaudes caresser son dos. Il sourit. Leur relation devenait de plus en plus intime et coquine et cela ne lui déplaisait pas. Le jeu de séduction entre Serenna et lui avait quelque chose de restreint, de léger sans doute du à l’interdit. Et encore, Léonard n’était pas vraiment sûr que le fait d’avoir un amant était proscris. Mais il préférait ce dire que c’était le cas. Cela rendait la chose encore plus délicieuse.
Les lèvres douces et sensuelles de Serenna vinrent explorer le cou du jeuen homme avant de finalement venir se poser sur ses lèvres. Passant un bras autours de la taille de la jeuen femme, Léonard la serra d’avantage contre lui.

« Je t'aime. »

Léonard se redressa. Avait-il bien entendu ? Il n’était pas vraiment certain. Elle n’avait que murmuré. Mais à voir son regard si doux posé sur lui, Léonard n’eut plus beaucoup de doute. Elle lui avait dit ‘‘je t’aime’’. Le jeune homme ne savait comment répondre. L’aimait-il lui ? Tout lui sembla alors un peu confus. Oui il l’aimait. Et pourquoi ne lui avait-il jamais dit alors ? Par peur de rejet ? Du fait que ce soit une ribaude et que par conséquent, elle ne faisait avec lui que son travail ? Peut être. Mais là, elle lui avait dit je t’aime. Cela changeait donc tout. Reprenant la main de Serenna, Léonard repartit à travers les couloir. L’idée que quelqu’un ne les surprenne l’avait sortit de ses réflexions. Il aurait tout le temps de lui dire qu’il l’aimait aussi, une fois chez lui. Le couple arriva enfin à la porte. Elle n’avait pas cherché à trouver un autre passage plus discret. Après tout, Serenna avait le droit de sortir. En tout cas, elle n’avait pas averti le jeune homme du contraire. Leonard sentit la main de la jeune femme se resserrer tout à coup autours de son bras. Tournant la tête, le jeune homme découvrit que Serenna était complètement tétanisée.

« Qu’est –ce qu’il se passe ? » murmura-t-il.
A sa grande surprise, ce ne fut pas Serenna qui répondit mais une autre voix, beaucoup plus forte et autoritaire et cependant oh ! Combien séduisant.

« Je te cherche partout et toi tu traînasses dans les couloirs ! Crois tu sincèrement que les clients ont du temps à perdre ? Le temps c'est de l'argent ma jolie alors au travail ! »

Léonard se retourna en même temps que Serenna, très calme. Mme Boldwin se trouvait plus près qu’il ne le pensait. Perdu dans ses pensées, il ne l’avait pas entendue arriver. Elle tenait son amante par le bras, fermement. Leonard sourit légèrement. Il trouvait que le situation était amusante. Il n’aurait pas du. Après tout, sa soirée privée en perspective avec Serenna semblait fortement compromise. Mais inutile de montrer à Amélia Boldwin qu’il avait espérer quitter ce manoir avec sa ribaude sans payer. D’ailleurs, elle le soupçonnait déjà.

« Et vous Messire Perrain, j'ose espéré que vous avez payé pour la compagnie de cette jeune femme. Les bruits circulent vite ici vous savez ... »

Leonard regarda Amélia. Elle était vraiment magnifique. Et très attirante. A sa beauté venait s’ajouter le fait qu’elle était inaccessible car mariée au propriétaire de ce manoir. Mais à chaque fois que le regard du jeune homme rencontrait le corps sublime de cette femme, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’une relation avec elle se rait tout simplement extraordinaire.
Cependant, jamais Léonard n’avait laissé échapper le moindre signe de cette attirance. D’autant plus qu’il aimait Serenna et qu’elle se trouvait juste à coté de lui. Mais l’occasion de charmer la jeune femme était trop belle pour qu’il ne la laisse passer. D’autant plus que cela l’adoucirait sans doute et leur permettrait, à Serenna et à lui-même, de sortir indemne de cette conversation.


« Bonsoir Amélia » commença-t-il avec un sourire.

Leonard pris délicatement la main libre de la jeune femme pour venir y déposer un baisement digne du plus parfait des gentlemen.

« Vous resplendissez ce soir … comme toujours. »

Toujours préoccupée par Serenna, elle se tourna vers la jeune fille en lui lançant :

« Toi au travail ! Et vite ! »

Alors que Serenna s’exécutait, très lentement, il lui attrapa le bras à son tour et sans doute moins violemment que Mme Boldwin.

« Non reste. Amélia, j’étais justement entrain de discuter avec Serenna de la soirée. Je me demandais si il était possible de l’emmener chez moi et de la vous ramener après. »

Le jeune homme avait décidé d’être à moitié honnête ce qui expliquerait qu’ils soient devant la porte d’entrée. Le jeune homme ajouta avec un sourire entendu :

« Bien entendu, j’y mettrais le prix qu’il faut."

Si il y avait bien une chose que Leonard avait compris, c’est que tout s’achète.
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