Le Manoir des Délices
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 Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse]

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Maximilien Lelièvre

Maximilien Lelièvre

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Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse] _
MessageSujet: Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse]   Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse] EmptyLun 7 Mar - 9:54

J’avais beau me confesser, rien n’avait su me faire oublier cette nuit là, ou encore ma culpabilité à son sujet… Comment le pouvais-je d’ailleurs ? J’avais cru que le prêtre m’aurait fait comprendre à quel point j’étais corrompu par le démon, que j’avais cédé à l’appel de la tentation et que je serai à tout jamais un pécheur… Mais étonnamment, il s’était montré plutôt neutre, ce qui en soi aurait dû être une bonne chose, mais qui au final avait tôt fait de me noyer d’avantage dans la noirceur de mes pensées à ce sujet.

J’avais soigneusement évité les abords du Manoir depuis cette nuit là, reprenant mes habitudes, délestant quelques bourgeois de leur lourde bourse pour en offrir une bonne partie à l’Eglise.
Je ne parvenais cependant pas à retirer de mes pensées le doux visage de Violette ou encore les évènements de mon « rendez-vous » avec Amélia.

C’est la raison pour laquelle j’allais plus que régulièrement me confesser, me cachant un moment dans l’une des cabines prévues à cet effet, accompagné ou non d’un prêtre.

Ce jour là, personne ne s’installa en face de moi, si bien que je pris place là où aucun enfant de Dieu n’allait… Sans aucune raison valable, j’avais volé la place d’un représentant de l’Eglise, cherchant de son coté peut-être la réponse à mes tourments. L’église était calme ce matin là, nous n’étions pas un jour de marché, et la pluie faisait rage à l’extérieur. Tant et si bien que personne ne s’aventurait au dehors sans une véritable bonne raison.

Après une profonde inspiration, je m’essayais sur le tabouret en bois, et observant les planches qui m’entourait. Tout était si vide, et pourtant, je ressentais un bien être à me trouver ainsi. La pièce était plus petite que celle offerte à la confession, et il y faisait plus sombre. Le rideau était tiré, et ne serai ouvert que si quelqu’un venait de l’autre coté pour demander à être pardonner de ses péchés. Une bible était posée sur un rebord de bois juste sous la lucarne grillagée. Sa sœur se trouvait de l’aitre coté pour offrir son réconfort au pécheur venant se repentir. Ma foi n’était pas inébranlable, loin de là, mais je devais avouer que j’y trouvais parfois ce qui me manquait. Mon éducation religieuse n’avait pas fait de moi un homme d’Eglise comme ils l’avaient tous espéré, mais cela m’avait permis de ne pas totalement sombrer dans mon coté obscur.

Les minutes s’étaient écoulées sans que je ne m’en apperçoivent, et lorsque je finis par le réaliser, il était trop tard pour quitter la pièce sans que l’on ne me voit… Des bruits de pas m’avaient tiré de mes prières et je ne fus plus seul… J’aurai du quitter le lieu, ou au moins prévenir la femme qui s’était installée que je n’étais pas celui qui pourrait la pardonner de ses péchés… Mais je fus retenu par une force invisible… car même dans la maison de Dieu, nous ne sommes pas totalement protégé de nos démons, et celui qui me retenait était peut-être la curiosité…


Dernière édition par Maximilien Lelièvre le Mar 8 Mar - 9:58, édité 1 fois
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Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse] _
MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse]   Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse] EmptyMar 8 Mar - 9:56

Ma condition de Comtesse ne me permet pas de jouir de tout ce que je pourrais bien vouloir. Je me dois de me tenir correctement, de parler comme il se doit, de faire bonne figure en toutes circonstances et j’en passe.

Mon aimé aime à m’avoir à son bras, se félicite d’avoir une femme de mon rang et qui plus est pas des plus vilaines. Bref, tous ces faux, semblant m’insupporte au plus au point. Je ne suis pas heureuse dans cette vie, dorée pourtant à souhait.

Il me manque l’essentiel.

Le grand frisson, je rêve de crier mon plaisir comme une folle. Je rêve de mouiller les draps sous un amant expérimenté. Je rêve d’être attachée et de subir mille sévices que la morale réprouve, mélange de douleur et de plaisir.

Pour une femme de ma condition de telles pensées et de tels actes me seraient reprochées alors je prie le chemin du Manoir pour m’adonner à mes vices. Bien évidemment je ne vais pas en tant que Comtesse mais juste en tant que Dame Héloïse seuls les propriétaires connaissent ma véritable identité. Mais en aucun cas le membre du personnel ou les mignons ne sont au courant de mon statut et fort heureusement d’ailleurs. Il n’est pas question que cela vienne aux oreilles du Comte. Pas question de perdre tout ce que j’ai mis des années à obtenir. Je le dilapide gentiment mais surement jusqu’à le foutre à sec, pour l’heure je reste sa femme et je me montre sous mon meilleur jour. En matière de sexe, c’est loin de me satisfaire et c’est pourquoi fort souvent je vais dépenser mes écus chez les Boldwin.

Malgré mes frasques et mes méandres sexuels je me dois d’aller régulièrement me confesser et faire pénitence. Je ne veux pas me mettre le bon Dieu sur le dos. Je suis croyante et je me dois d’expier mes fautes. C’est normal.

Donc malgré le temps effroyable je me fais conduire près de l’église. Attifée comme une princesse avec une robe brodée ocre et écru je m’élance sur les escaliers de pierre qui mène à la lourde porte de l’église, avec mon cocher qui m’ouvre la porte.

Attendez moi, j’en ai pas pour longtemps.

Je m’éponge le visage en douceur avec mon mouchoir brodé et je m’avance vers le confessionnal. Je vois que le curé a pris place et j’en fais de même.

Bonjour Monsieur le curé, je viens me confesser. J’ai encore pêché mon Père. Je ne peux me résoudre à rester fidèle à mon aimé. Comme je vous l’ai signifié la dernière fois, il ne me donne aucune satisfaction au lit. J’ai encore été au Manoir. Je sais ce que vous allez me dire. Mais que puis-je faire d’autre ? Je cherche le grand frisson et je dois vous avouer que je ne l’ai pas encore trouvé. Est-ce mal que de vouloir jouir d’un plaisir puissant et fait sous une torture mesurée et jouissive ? Je sais ce que vous allez me dire ce sont des actes répréhensibles et que je me dois de cesser. Mais mon Père c’est un besoin vital pour moi. Comprenez le.

Le fait de lui en parler je m’imaginais en train de vouloir me faire culbuter par le Curé. D’ailleurs je lui en touche deux mots.

Je me demande Monsieur le Curé si je ne suis pas possédée par le Malin. J’ai de curieuse pensée vous savez. Je me vois me faisant…… non oubliez…..

Je me rends compte qu’il vaut mieux que je garde mes pensées impures pour moi. Il va attraper une attaque sinon, le pauvre.
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Maximilien Lelièvre

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MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse]   Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse] EmptyMar 8 Mar - 10:47

Je reste assis, de profil, sans oser regarder vers le grillage de peur de découvrir le visage de celle qui vient de s’installer. A sa voix, je devine une femme encore jeune, à son discours, je la découvre mariée… J’espère qu’elle vient confesser un péché mineur, mais c’est tout autre chose qui sort de sa bouche, et je me sens me tenir plus droit encore, comme si mon dos s’était raidi à son discours.

J’aurai du partir, laisser la place libre, la laisser attendre le prêtre que je serai parti chercher, mais non, j’étais là à l’écouter et son discours trouvait un certain écho en moi. Elle était cliente du Manoir, et jusqu’alors, j’ignorais que les femmes avaient accès à ce lieu en tant que clientes. Allait-elle voir des femmes ? Cette idée me paraissait malsaine, et totalement déplacée… Mais les hommes, les délicieux, que j’y avais croisé, j’avais longtemps cru qu’ils ne recevaient que des hommes… Se pouvait-il qu’ils s’occupent également de ces femmes en mal de sensation ?

Un tressautement entre mes jambes se fit sentir en l’écoutant, son discours aurait du m’horrifier, et j’imagine que les prêtres et sœurs de cette Eglise l’auraient été. Mais sortant tout juste de mon dépucelage, je trouvais cela excitant d’apprendre que même les femmes de son rang avait ce genre d’envie.

Le mal revêt bien des formes... Et il est si facile de céder au péché de chair… Nous sommes faibles face au plaisir et il faut croire en sa foi.

Mon ‘’père’’ lui aurait sans doute dit que le mal était en elle, et qu’elle devait se repentir de ses péchés, mais je n’étais pas lui, et je ne pouvais tenir le même discours. Avouer en partie que même au sein de l’Eglise l’envie existe ne doit pas être monnaie courante. Je n’ai jamais vu quoi que ce soit de charnel entre les hommes et les femmes de l’Eglise. Je les ai tous entendu m’expliquer le mariage à Dieu, leur dévotion, leur foi en lui. Mais je n’étais pas « homme d’Eglise » et mon corps venait tout juste de succomber au péché de chair…

Le prêtre lui aurait surement dit qu’elle ne devait céder à l’appel du plaisir, que tromper son mari était un péché, que c’était une entorse à l’un de dix commandements de Dieu, et que l’union de deux corps ne devait se faire que pour voir naître un enfant de cette union… Je le lui aurais surement dit si je n’avais moi-même céder à cette tentation, à la tension qui se faisait de plus en plus forte dans mon entre jambe avec les mois passants. Aujourd’hui, j’étais tout aussi pécheur qu’elle, et en cet instant, ma curiosité était malsaine…

Ne péchez pas en mentant au seigneur par omission. Ne cachez rien à votre Dieu car c’est un péché. C’est le Malin qui vous empêche de parler.

Mais que faisais-je ? Je venais de l’inciter à m’en dire d’avantage ! Je devenais voyeur d’une certaine manière… Etait-ce par perversion ? Ou simple besoin de me rassurer sur mes propres envies en découvrant que je n’étais pas le seul. Je n’avais toujours pas cherché à la regarder, ignorant encore tout de la beauté de son visage. L’imaginer laide était la seule chose qui pouvait encore m’empêcher de laisser mon corps de réagir à ce que j’imaginais en l’écoutant. Je voulais savoir ce qu’elle retenait… Je voulais connaître ses pensées qu’elle imaginait venir du Malin
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MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse]   Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse] EmptyMar 8 Mar - 21:51

Le Père me répond et je fronce les sourcils. Je ne reconnais pas sa voix pourtant je devrais depuis le temps que je viens à confesse je m’en inquiète. J’essaye de voir qui me répond mais je n’y vois rien.

Hummm êtes vous enrhumé mon Père ? Votre voix n’est point la même. Je vous sens un peu plus rauque. Non ?!
Je hausse les épaules, peut être est-il un peu souffrant voilà tout. A force de se balader en soutane et si ça se trouve rien dessous…

*Rhooooo me voilà avec de drôles d’idée en tête me voilà bien tiens.*

Je m’en veux d’avoir des idées pareilles en tête et je mouille bien malgré moi à l’idée de me fourvoyer avec un homme d’église. C’est fou de toujours avoir envie de ce qu’on peut ne pas avoir. Je soupire tout fort sans vraiment m’en rendre compte. Il me répond donc et je renchéris bien sur.

Hummmmm….. Effectivement il est facile de succomber à la tentation et bien difficile de refuser quand une opportunité se présente. Pourtant j’ai la foi mon Père, croyez moi. Mais quand votre corps transpirant, n’aspire qu’au désir, à l’envie de forniquer à un ou même plusieurs, ça devient difficile de prier dans de telle condition.

Je doute que le curé puisse comprendre un mot de ce que je lui dis. Lui qui doit faire un nœud sur son engin pour ne pas justement céder à la tentation. Si ça se trouve il a franchi le pas le saligot, allez dont savoir. Ce que je trouve bizarre c’est ce qui suit il veut en savoir plus alors qu’il devrait me remettre sur le droit chemin. Serait-il possible alors qu’il se chatouille sans que personne ne le sache ? Cela m’amuse et je souris intérieurement et extérieurement aussi d’ailleurs. Je vais lui en donner moi une raison de l’aérer et de jouer avec.

Mon père, je suis allée au manoir pour goûter au plaisir pervers. J’aime à être attachée sans pouvoir bouger les bras et les jambes. J’aime à être fouetter sur les seins, le ventre et les jambes. J’aime être prise avec force et puissance. J’aime à ce qu’on me fasse hurler de plaisir en me suçant le bouton. J’aime la sensation de douleur et de plaisir mêlé. J’aime qu’on me chevauche avec passion et s’en ménagement, profondément. J’aime également la fellation jusqu’à en étouffer. Si je continue j’ai peur de vous heurter mon Père.

Je souris en coin me demandant comme il se sent le curé du village. Jouer ainsi avec le curé n'est pas bien de ma part je le reconnais. La tentation de m'amuser un peu dans ma vie morne et ennuyeuse à mourir me fait rire. De toute façon c'est bien lui qui voulait que je poursuive alors... Et encore si je lui disais tout, sûr qu'il en ferait une attaque le pauvre. déjà là, il doit pas être très heureux. Je sens que je vais rester en pénitence un bon moment. Mon pauvre cocher il n'a pas fini d'attendre sous la pluie battante. Cela dit, je ne peux pas faire autrement que d'attendre qu'il veuille bien me laisser quitter le confessionnal.
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Maximilien Lelièvre

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MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse]   Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse] EmptyJeu 10 Mar - 8:37

Il était plus qu’évident qu’elle savait à présent que je n’étais pas le prêtre habituel, celui qui devait la confesser depuis longue date. Ma voix n’avait rien de commun, ma façon de parler ou même de penser étaient loin de la sienne, et qui plus est, j’avais beau être aller à confesse des milliers de fois, je devais m’avouer totalement incapable de lui répondre comme un homme de Dieu l’aurait fait. Comment aurait-il réagit à ses paroles, à ses envies ?

J’écarquille les yeux en l’écoutant. Elle a des pensées qui ne m’auraient jamais traversé l’esprit ! Forniquer à plusieurs ? J’avalais ma salive avec difficulté, sentant quelques gouttes de sueur perler sur mon front. Mes doigts se serraient sur mes pantalons et je tentais de ne rien montrer de mon émoi à travers la grille qui nous séparait. L’obscurité me cachait d’elle fort heureusement, mais si elle regardait bien, elle pourrait aisément reconnaître un profil qui lui était inconnu. Mes boucles brunes devaient se détacher, loin du crane quasi chauve du confesseur habituel.

Après l’avoir invité à continuer, je le regrette, car ses paroles me font raidir le corps, de la tête aux pieds, sentant que mon entre jambe lui aussi réagissait à ses aveux. Pour autant, je me trouvais dans une situation pas particulièrement agréable. La perversité de ses envies m’était étrangère, je n’y entendais rien, et pourtant, mon corps s’imaginait des choses et y réagissait avec rigueur. La tension qui se créait m’était douloureuse, et plus elle parlait et plus je cherchais à me soustraire à tout cela.

Je trouvais mon siège d’un coup très inconfortable, remuant pour trouver un moyen de m’installer, mais la raideur dans mon pantalon m’en empêchait. Etait-ce vraiment le malin qui parlait à travers elle ? J’en devenais presque certains. Qu’aurait dit notre père en réponse à de tels aveux ?

Le manoir est l’antre du démon madame…

Je le pensais… Amélia était une succube et j’avais cédé à ses avances. Aujourd’hui, j’avais encore plus de raison de penser ce que je venais de dire, car même ses clientes réveillaient en moi des désirs.

Votre époux sait-il ces choses ? Est-ce qu’un prêtre le demanderait ? Moi j’avais besoin de savoir si elle péchait jusqu’à mentir à celui qu’elle a épousé devant Dieu.
Je respirais un peu fort, me sentant à l’étroit dans la cabine de confesseur, tout autant que dans mon pantalon. Et malgré moi, je venais de tourner la tête vers la pécheresse qu’elle était, juste une seconde, avant de me replacer, mais ce fut une seconde de trop car sa beauté me frappa. Elle avait l’air douce pourtant, et ses envies étaient si loin de l’image qu’elle m’avait offerte lors de cette unique seconde. Violette…. Son visage angélique… faisait-elle aussi ces choses ?

Le malin vous dicte ces envies, il vous faut les rejeter…

Violette… Des images me viennent, celles de notre rencontre chaste mélangées à celles de la confession de cette inconnue… Mon Dieu, pardonnez moi car je sens que je vais pécher…

Je tente de m’éclaircir la gorge, mais c’est un son un peu trop rauque qui sort de ma gorge.
J’aimerai lui dire que c’est auprès de son époux qu’elle devrait assouvir ses penchants… mais j’imagine que ce ne serai pas le discours attendu d’un prêtre… L’acte d’amour n’est là que pour la procréation…. Nullement pour le plaisir. Le plaisir nous vient du diable, et non de Dieu.

Priez Madame, priez pour ne plus ressentir ces envies, priez pour vous libérez du mal…

Je priais en cet instant d’être libéré de la tension qui s’excerçait sur mon entre-jambe, je priais pour ne plus penser à violette, ou encore à Amélia et ses seins ronds dans mes mains, à nos corps unis à même le sol… Je priais pour ne pas imaginer cette pécheresse à mes coté, et à ces choses…

Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié
Que Ton Règne vienne,
Que Ta Volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui
notre pain de ce jour.


J’attendais d’elle qu’elle prie à son tour, à mes cotés.

Pardonne nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
Mais délivre-nous du mal.


J’appuyais particulièrement sur la fin, pour elle, comme pour moi… Car si elle tentait de me faire flancher, seul Dieu pourrait m’aider à me délivrer du mal et de sa tentatrice…[/b][/b]
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MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse]   Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse] EmptyVen 11 Mar - 16:02

Je me rends bien compte que le curé est bien différent de celui qui est là d’habitude. Je m’en inquiète et cherche à voir qui est de l’autre côté. Si mon secret vient à se savoir, s’en est fini de moi et je n’y tiens pas plus que cela. Tout perdre pour avoir cru me confesser à un curé qui ne l’est pas, ça serait la pire chose qui puisse m’arriver.

Je m’en viens à ne plus avoir de doute quand il me demande si mon mari est au courant. La dernière fois que j’ai parlée au curé j’ai déjà répondu à la question. Je le laisse continuer à discuter sans plus rien répondre et le voilà qui me demande de prier et qui prie à son tour. Je m’approche de la grille et malgré le noir je vois que c’est un homme qui n’a rien à voir avec le curé.
Par tous les Saints !!! Mais qui êtes-vous ?

Là,  je panique. Je me colle le dos contre le confessionnal et je cherche par tous les moyens de cacher mon visage. Il ne faut pas qu’il puisse me reconnaitre, heureusement que je n’ai pas donné mon nom et ma condition. Je me reprends un peu et je converse avec ce parfait inconnu.

Vous savez ce que vous risquez d’usurper ainsi la fonction de Monsieur Le Curé ? Si ça venait à ce savoir il se pourrait bien que vous perdiez la tête au sens propre.

Je fais une pause, je veux qu’il s’en aille pour que je puisse sortir à mon tour sans être reconnue. Je reprends ma conversation.

Ces confidences ne vous étaient aucunement destinées, je vous prierais de garder ça pour vous. Donnant, donnant ainsi vous ne serez point inquiété par le châtiment qui vous pend au nez.

J’essaye de lui faire peur surtout pour lui faire entendre raison. Je ne veux pas prendre le risque de tout perdre pour une futilité pareil.

Il est temps pour vous de quitter les lieux séance tenante. Au revoir Messire, qui que vous soyez ! Et que Dieu vous garde !

J’espère de tout cœur que ça suffira. Je ne tiens pas à le rencontrer. Qu’arriverait-il s’il me reconnait ? La Comtesse De Froidefond est aussi connu que le Comte lui-même, hélas. Je le suis partout et nous sommes constamment bras dessus-dessous, le protocole, le semblant, le paraitre. Tout ce que je déteste et qui pourtant font ma richesse, au sens propre. Je me demande s’il va vraiment s’en aller.
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Maximilien Lelièvre

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MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse]   Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse] EmptyJeu 17 Mar - 10:58

Elle ne prie pas avec moi.. Je suis le seul en cet instant à chercher le salue de notre Dieu et il ne me l’accorde pas, car mon pantalon se trouve étroit encore, toujours… Pourquoi ne prie t’elle pas ? Et la réponse à cette question me désamorce complètement. Elle sait à présent, elle sait que je ne suis pas ce que j’ai voulu prétendre être, et quand bien même je ne risque que peu de choses si le curé venait à l’apprendre, je risque bien plus s’il se rend compte que mes pensées sont impures face à une femme venue se confesser.

Non, non… Je vis ici, je suis…

Non, je ne peux dire ce que je suis, ni qui je suis…

Je ne dirai rien, ce lieu l’impose, la confession est un secret entre Dieu et vous, je ne suis qu’un intermédiaire, je ne dirai rien…

Me croirait-elle ? J’imaginais bien que non… L’inquiétude de me savoir démasqué aurait du m’aider à faire descendre la pression entre mes jambes, mais rien n’y fait… Il semble que le malin soit bel et bien de la partie car je ne peux me libérer de son mal même en l’entendant m’houspiller. Au contraire, la savoir soumise et à la fois si injective est excitant, sans que je sache pourquoi.

Pardonnez-moi Madame, je ne suis qu’un enfant de l’Eglise. Je suis venu ici pour me confesser, je le faisais lorsque vous êtes entrée…

Point de véritable mensonge, si ce n’est que j’avais opté pour un lieu bien étrange, et sans confesseur pour m’écouter.

C’est le manoir le fautif, l’unique fautif de tout cela ! Sans lui, nous n’aurions pas autant de choses à nous faire pardonner…

Sans le Manoir, je n’aurai pas perdu ma virginité, je n’aurai pas de pensée malsaines, je n’aurai jamais touché de seins nus… Je n’aurai pas eu à écouter les confessions de cette femme car elle n’aurait pas réalisé ses fantasmes.

Pardonnez-moi pour ces pensées impures, pardonnez mon corps d’être si faible. Libérez moi de la pression du malin, libérez moi de ces pensées qui me taraudent l’esprit et le corps.
Je ne m’adressais plus à cette femme, mais directement à Dieu, lui demandant de me libérer de ce mal. Etait-ce un moyen de lui prouver que je n’étais qu’un croyant fidèle, et que je tairais ses confessions ? ou bien simplement un véritable appel au secours pour me libérer de tout.

Libérez nous du mal. ajoutais-je finalement, englobant celle qui était la « fautive » de mon état actuelle, celle qui avait fait naitre un désir étrange par de simples mots.
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MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse]   Pardonnez-moi mon père.... [Héloïse] EmptySam 19 Mar - 8:10

Cette situation ne me plait guère. Je ne vois pas qui c’est, pire cet homme est d’ici lieu. C’est très mauvais pour moi, de plus il ne décline pas son identité. Je sens que tout cela m’échappe. Le curé se doit d’avoir le secret de la confesse, mais cet homme en aucune façon. Je n’aime pas ça. Je n’aime pas ne rien pouvoir contrôler. Lorsque je vais au Manoir tout est clair, net et précis. Personne ne me connait sous mon vrai nom et je connais les Boldwin assez, pour savoir qu’ils savent être discret du moment qu’on se montre généreux et je le suis. Donc, il me faut reprendre le contrôle et très vite.

Il me certifie qu’il ne dira rien, mais je n’en crois rien. J’en ai trop dit et le danger est vraiment trop grand. Heureusement que je n’ai pas dit qui j’étais. Je me cache le visage comme je peux. Le pire c’est qu’il me raconte n’importe quoi. Il se confessait sans curé ? Bien sur et moi je suis Marie. Non mais des fois, ai-je l’air si idiote pour croire à autant de balivernes de sa part ?! Je ne dis rien et je l’écoute. J’apprends que lui aussi a été au Manoir, cela ne m’arrange pas du tout. Il se pourrait bien qu’on se croise, je n’y tiens pas plus que cela. Je lui réponds malgré tout.

Le Manoir n’a rien à voir avec nos fautes à nous faire pardonner. La vie est ainsi faite et personnellement au vue de ma condition,  il m’est impossible de vivre au grand jour mes fantasmes. Le Manoir n’est en rien responsable de ma libido débordante. Tout comme vous devez assumer les vôtres.

Le pire c’est que je le sens complètement excité dans le confessionnal, ses dires me le confirme, sa respiration aussi. J’en écarquille les yeux. En d’autre temps, surtout en d’autres endroits et incognito, j’aurais pris plaisir à le soulager. Mais là, dans la maison de Dieu et surtout habillée en Comtesse, le visage découvert, il n’en est pas question une seule minute. Je le laisse prier Dieu, sachant pertinemment que cela ne lui servira à rien.

C’est inutile de prier Notre Seigneur pour soulager le mal qui vous taraude. Si j’ai un conseil à vous donner c’est de sortir de notre bonne église et d’aller vous soulager dehors…….. tout seul ou d’aller voir une fille de joie, ça ne doit pas manquer dans les ruelles.

Je n’attends pas qu’il me réponde et sans demander mon reste je sors prestement du confessionnal et je presse le pas, presque en courant, me cachant comme je peux. Le cocher m’ouvre la porte, de la voiture.

Filons au domaine, dépêchez vous !


Je regarde pour voir si j’aperçois l’homme et finalement je détourne le regard droit devant moi. Je préfère du coup garder le mystère sur cette étrange rencontre.
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