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13 avril 1750 : Le soleil se lève sur le domaine des Langevigne. La grande exploitation agricole du Languedoc est tenue par un couple de riches bourgeois qui tiennent le domaine d'une main de fer. Mais ce matin est un matin assez particulier. En effet Madame, vient de mettre au monde son deuxième enfant. Les domestiques s'affairent aux côtés de la jeune mère qui a donné naissance a une petite fille. Encore. En effet, Roxane a été précédée trois ans auparavant par Amélie. Monsieur Langevigne est déçu. Il attendait un héritier mâle pour transmettre son nom et reprendre le domaine. Il peine à dissimuler sa déception, mais il fera avec que voulez-vous, il ne la noiera tout de même pas dans un baquet d'eau.

Mai 1759 : "Aïe Roxane mais t'es folle ! Mais tu m'arraches les cheveux !" "C'est vrai Amélie que tu as dit à Père qu'il ne pourrait jamais me marier parce que je suis trop laide ?" "Mais lâche moi enfin, tu me fais mal !"
Ce genre de querelles est monnaie courante entre les deux soeurs. Petite, les traits creusés, la chevelure brune en bataille, Roxane est jalouse de sa soeur aînée, blonde comme les blés, et préférée par son père. Ce dernier couvre de présent Amélie, alors que la plus petite se sent délaissée. Elle préfère échapper à la surveillance de sa gouvernante pour quelques heures, courir dans les champs, jouer dans la forêt et rentrer couverte de boue plutôt que de se parer de rubans et de soieries comme sa soeur. Leur mère, très soumise à Monsieur Langevigne, est douce, discrète, un peu effacée, mais aime ses deux filles avec beaucoup de tendresse.

1767 : Roxane a changé.  Psychologiquement d'abord : la petite fille timide, renfermée, envieuse, s'est épanouie. Elle a mûri et gagné en estime d'elle même. Cultivée, elle continue à vagabonder dans les champs, mais s'adonne aussi à la lecture et au piano.
Physiquement ensuite, le vilain petit canard a laissé place à un beau cygne blanc. Désormais, lorsqu'elle se rend en ville avec sa mère pour une course quelconque, elle sent souvent le regard des villageois ou même des domestiques sur son corps voluptueux de jeune fille. Mais c'est surtout le regard de son père qui a changé. En effet, il porte beaucoup plus d'intérêt à sa plus jeune fille depuis qu'elle est devenue adolescente. Cette dernière est très heureuse d'avoir enfin pu attirer l'attention de son propre père. Mais elle ne se rend pas compte que le regard de son paternel n'est pas celui qu'on attend d'une relation père-fille, et qu'il se fait de plus en plus concupiscent.
Un soir, alors qu'elle revenait d'une escapade en forêt, Monsieur Langevigne lui demande de lui montrer une blessure qu'elle s'est faite à la cuisse. Lorsque Roxane obtempère, il ne se prive pas pour commencer à caresser l'intérieur de ses cuisses. Ce premier attouchement ne fut malheureusement pas le dernier. Morte de honte, la jeune fille de 16 ans ne pouvait en parler à personne, mais ne rêvait que d'une chose : fuir son père.
Un jour, alors qu'elle sentait que son père allait essayer encore une fois d'abuser d'elle, elle osa se dresser contre lui, le menaça de tout révéler à Madame sa Mère. Georges Langevigne se mit alors dans une colère noire et lui asséna une paire de gifle d'une grande violence, qui la fit tomber à terre.
Le lendemain, la sentence tomba : Père et Mère l'avaient convoqué, lui annonçant leur décision de la mettre au couvent, après que Monsieur Langevigne l'eût soit disant surprise en  train de batifoler avec un garçondu village. Les yeux de Roxane s'emplirent de larmes, elle cria, protesta, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas révéler la vérité à sa mère. La seule a qui elle put se confier fut sa soeur Amélie qui eut du mal à la croire.

1769 : Voilà deux ans que Roxane était au couvent sainte Marguerite, et la vie monastique n'avait pas beaucoup d'attraits à ses yeux. Elle n'avait plus beaucoup de relations avec sa famille, mis à part les lettres qu'ils s'échangeaient de temps en temps. Passé 19 ans, Roxane voulait voir le monde, voir Paris, et surtout sortir du couvent. Avec l'autorisation de ses parents, la mère supérieure lui permit de sortir du couvent, et lui donna une lettre de recommandation pour devenir femme de compagnie d'une Marquise parisienne.

1770 : Lorsqu'elle arriva à Paris avec un pécule assez conséquent,Roxane fut éblouie par la vie entraînante de la capitale. Plutôt que de se mettre au service à la Marquise comme elle fit croire à sa famille, la jeune femme connut l'amour pour la première fois dans les bras d'un jeune noble désargenté qui l'entretînt pendant quelques mois. Mais ce dernier fut bientôt dans l'impossibilité de loger et nourrir sa jeune protégée, et elle se retrouva à nouveau sur le carreau.
Alors comme ça les hommes ne lui voulaient que du mal ? Son père abusait d'elle et son amant l'abandonnait. Et bien soit, elle rendrait aux hommes la monnaie de leur pièce.
Dès lors, elle appliqua une stratégie infaillible. Elle repérait un riche célibataire, le séduisait avec facilité, et vivait à ses crochets jusqu'à ce qu'il la rejette et qu'elle reproduise le même procédé avec un autre. Elle réussit ainsi à mener une vie confortable pendant plusieurs mois.
Un soir, alors qu'elle était dans une auberge peu reluisante, sa grâce et sa beauté naturelle n’échappèrent pas à un rabatteur qui se trouvait là. Celui-ci lui parla du Manoir des Délices et des Boldwin. Après quelques jours de réflexion, elle vînt rapidement à la conclusion que ça pourrait constituer le meilleur moyen de d'avoir le gîte et le couvert, et en étant finalement plus en sécurité que ne pouvait l'être une jeune femme comme elle, seule dans Paris. Toute en continuant à écrire à ses parents qu'elle travaillait pour la Marquise, Roxane se rendit chez les Boldwin. Malgré son manque d'expérience en tant que prostituée, son charme indubitable les poussa à la prendre en tant qu'apprentie au Manoir.

Qui es-tu vraiment ?

► Portrait moral (caractère , ...) :

Il n'est pas difficile de constater que Roxane n'est pas du genre à se laisser faire. Après une enfance passée à courir dans les champs, la jeune fille effrontée est plus tête brûlée que coquette précieuse. Mais son piquant n'est pas pour déplaire, les femmes lui trouvent de la conversation et de l'esprit, et les hommes sont séduits par sa vivacité et son côté rebelle. A ce propos, elle juge les hommes responsables de la plupart des malheurs survenus dans sa vie, c'est pourquoi elle pend depuis quelques temps  beaucoup de plaisir à les séduire pour mieux les manipuler. Persuadée qu'aucun homme ne pourra un jour ravir son cœur, elle aime dire que le prochain qui réussira à abuser de ses sentiments n'est pas encore né.
Si Roxane peut être très  susceptible, elle est aussi très attentionnée avec les personnes qu'elle apprécie. Empathique, elle déteste voir quelqu'un souffrir, et fait tout dans ce cas là pour le tirer de sa morosité.



► Description physique : Ce qui frappe d'abord en regardant Roxane, ce sont ses yeux. Des yeux légèrement en amande, ourlés de longs cils, d'un bleu céruléen. Elle en est fière de ses yeux, c'est ce qu'elle a toujours préféré chez elle. Son visage est fin, parsemé de quelques tâches de rousseur ci et là, qui ressortent sur sa peau claire. Un petit sourire mutin vient souvent se poser sur sa bouche. Pour encadrer son visage malicieux, de longs cheveux bruns tombent sur ses épaules. Roxane n'a pas toujours eu un corps harmonieux, mais la puberté a su arranger les choses. Désormais, c'est une grande jeune fille,  élancée, à la démarche souple. La demoiselle est voluptueuse, avec des courbes très avantageuses même si elle conserve une taille fine. Consciente de son charme, elle sait en jouer. Belle revanche pour Roxane, qui n'était une enfant très mignonne, et qui a souvent souffert des quobeliquets, des "laiderons" lacés par certains de ses petits camarades.

► Divers : (liens éventuels sur le forum : famille, ennemis, am, etc.) (Vos liens ici)

Georges Langevigne : Roxane voue une haine éternelle a son père, qui l'a tantôt ignorée, méprisée, salie. Les seuls liens qui les relient sont les quelques lettres froides qu'ils s'envoient le moins souvent possible.
Anne Langevigne : Elle aime sa pauvre mère mais lui en veut aussi terriblement d'être aussi passive, aussi discrète. Roxane cherche a devenir une femme aussi différente d'elle que possible.
Amélie Langevigne : les relations entre les deux sœurs sont particulières. Très jalousée par Roxane lorsqu'elles etaient petites, c'etait ensuite Amélie qui était jmouse du succès de sa sœur auprès des
hommes à l'adolescence. Amélie reste la seule personne de sa famille avec qui Eixane entretient toujours une véritable correspondance, elle est d'ailleurs la seule à savoir que leur père a par plusieurs reprises abusé du corps de sa jeune soeur.

De l'autre côté de l'écran...

Prénom ou surnom : Auré
Âge : + que 18
Sexe :  Féminin
Comment avez-vous connu le forum ? :   Je le connais depuis longtemps
Des suggestions vis-à-vis du forum ?   Pas pour le moment
Vos disponibilités pour poster :Uniquement cet été et pendant les vacances 5/7
Mots de passe X3:ok by Dawn