« La raison fait l'homme mais c'est le sentiment qui le conduit »

1838, à Estbury. Ce village, situé à 100 kilomètres de Londres, auparavant calme subit de grands changements depuis quelques mois. Changements liés aux deux grandes familles résidant à Estbury.

La première, d'extraction noble, vit dans le village depuis cinq générations. Mais l'arrivée d'un cousin éloigné, unique héritier de la famille, n'est pas passé inaperçu. Les jeunes filles, habituellement casanières, se mettent désormais à vouloir sortir tous les soirs. Et les parents les y encouragent, chacun espérant que leur fille pourra se fiancer avec cet héritier fortuné.

La seconde famille s'est établie il y a quelques mois. Venant de Londres, elle apporte avec elle les pensées de la ville et son raffinement. Les deux enfants de cette famille, respectivement une fille et un garçon, attirent tous les regards. Entre les deux familles se joue désormais une lutte de pouvoir, composées de bals, réceptions et autres mondanités.

On se met donc à parer les jeunes femmes telles des princesses en espérant que chacune saura tirer son épingle du jeu afin de pouvoir se fiancer. Une attitude qui ne plait guère aux habitants les plus conservateurs. Jamais, à leur époque, on ne se serait habillé ainsi, même pour un bal ! Et ne devrait-on pas se méfier de ces étrangers qui amènent avec eux de nouvelles idées, des idées de la ville ?