Le Manoir des Délices
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 Faim nocturne (Tamina)

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AuteurMessage
Loïc de Kerouac
Prévôt de Police
Loïc de Kerouac

Messages : 241
Date d'inscription : 17/10/2010

Faim nocturne (Tamina) _
MessageSujet: Faim nocturne (Tamina)   Faim nocturne (Tamina) EmptyVen 10 Déc - 20:03

Les plaisirs d’Orients. C’est ainsi qu’on appelle cette chambre au décor exotique dans laquelle je me trouve ce soir, affalé nu sur un tas de coussin d’orient, une coupe de vin en main et une mine fort mécontente. J’avais loué l’utilisation de la chambre d’une soirée et avait payé fort cher le dépucelage d’une pucelle arrivée récemment. Et j’avais été décu. Vraiment déçu. Certes elle était bien vierge mais j’avais espéré autre chose qu’une paysanne mal dégrossie qui se contenterait de jouer à la pieuvre.

La fille avait été tout sauf convenable. Trop grasse, trop ingénue, la baiser et lui prendre sa fleur ne m’apporta aucun plaisir. Alors que je l’avais loué pour la nuit, je l’avais renvoyé pleurant en la menaçant d’en parler au couple. Les filles comme elle doive pratiquer leurs services dans la rue, pas dans un manoir comme celui des Boldwin qui prête. Cette fille n’est qu’une marchandise de seconde qualité.

Le souci le plus grave c’est que je suis frustré. La journée s’était écoulée paisiblement et j’avais fait régner la loi dans notre bonne ville de paris d’une main de fer. Les riches pouvaient dormir tranquilles, tant que je bénéficiais de leurs petits cadeaux, cadeaux qui me permettaient de pouvoir mener grand train. Etre riche et puissant, c’est là un vieux rêve qui a enfin trouvé une réalité. Je peux ainsi m’adonner au vice et à la luxure la plus débridée lors de mes temps libres. Enfin lorsque je trouve chaussure à mon pied.

La lumière des quelques lampes se reflètent sur mon corps nu en dessinant les fins muscles sans un poil de graisse ou de poil. Oui, j’avoue prendre soin de moi et essayer de présenter un certain esthétisme sur mon corps que je peux qualifier avec une pointe de vantardise d’œuvre d’art, même si quelques cicatrices, souvenirs d’un temps passé sous le régime militaire. Je ne m’en plaints pas car cela a son effet sur la gente féminine avide de succomber aux avances d’un homme viril. Les femmes sont tout de même des créatures étranges, appréciant les galantes attentions mais fantasmant sur les mâles virils. Heureusement pour moi je puis être l’un et l’autre.

J’ai faim. A la fois de nourriture et de luxure. J’ai fait demander à la fille que j’ai renvoyée de passer aux cuisines demander qu’on m’apporte une collation. A défaut d’ouvrir les cuisses, je peux espérer que faire une course sera dans ses cordes. Reste à savoir ce que je vais faire du reste de ma nuit. Délicieuses et autres filles compétentes doivent être en mains à heure si tardive et il ne me resterait pour me délasser que ce que les autres clients avaient dédaignés.

Je porte en un geste rageur la coupe à mes lèvres, avalant une gorgée du vin qui s’y trouve. Mon regard azur se promène sur la décoration et cela provoque chez moi le rappel de délicieux souvenirs. Lorsque j’étais adolescent, je fantasmais bien sur sur l’Orient et ses mystères, et les harems faisaient apparaitre chez moi un émoi certain à cette époque. J’ai profité bien sur de mes séjours en Orient pour tenter de me faire inviter en tel lieu de débauche et j’en garde un sentiment de plaisir prononcé.

Mais cela est loin. Trop loin. Aujourd’hui c’est avec les Boldwin que je dois traiter pour profiter des charmes de la maison. Oh, bien sur chez moi je possède quelques domestiques de sexe féminins dont le service ne se limite pas à faire la cuisine. Mais je suis plutôt du genre gourmand et aime à varier les plaisirs charnels avec diverses partenaires.

La nuit suit son cour et je m’impatiente… Que fait le service ? Je me redresse alors étirant mes bras alors, me préparant à y aller moi-même lorsque j’entends qu’on frappe à la porte. Enfin ce n’est pas trop tôt et toujours nu comme Adam d’une voix inspirant l’autorité naturelle je m’adresse à la personne derrière la porte :


Ah enfin. Rentrez que je puisse enfin me restaurer…

Manger, puis aller chercher une fille seront au programme pour le reste de cette nuit. C’est ainsi pour le moment que je vois les choses…
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Faim nocturne (Tamina) _
MessageSujet: Re: Faim nocturne (Tamina)   Faim nocturne (Tamina) EmptyMer 15 Déc - 13:21

[Je m'excuse une nouvelle fois de l'absence comme je te l'ai dis et de cette rapide réponse entre deux exams, j'espère qu'elle te conviendra mais si ce n'est pas le cas n'hésite pas ^^]

Le corset ôté, dans ses dessous, Tamina dormait aussi paisiblement que ses nouvelles conditions de vie le lui permettaient. Elle avait obéis à sa… « maîtresse », elle apprenait sa langue, elle effectuait ses taches aussi assidument que possible en évitant les ennuis. Mais rien que l’état de ses mains la déprimait. La princesse n’était pas non plus coquette au point d’en être malade, mais dans son ancien univers, son corps était un temple, elle était princesse et prêtresse et en tant que telle, elle devait se montrer et prendre soin d’elle. Mais elle avait fait le bon choix elle le savait en quittant son propre mariage. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de s’endormir, chaque soir dans le noir, seule, en pleurs. Dastan lui manquait tellement ! Mais elle savait aussi qu’il ne lui pardonnerait jamais. Elle l’avait abandonné en lui mettant un poids sur les épaules qu’il n’avait pas demandé. Mais elle n’avait pas eu le choix.

Quant à son nouveau mode de vie, que pourrait-elle bien y changer pour l’instant. On lui demandait de travailler, de fermer les yeux sur ce qu’ils se passaient dans les chambres. De retenir sa bile lorsque c’était nécessaire en attendant d’avoir racheté sa dette et de pouvoir trouver le moyen de partir de chez elle.

Des coups frappés à la porte la sortirent d’un cauchemar. Echevelée, le souffle court et tremblante elle se redressa sur son lit en se passant une main de chaque côté de la tête pour se reprendre. Lorsqu’il fut fait, elle remonta le drap sur elle et invita la personne derrière le battant à entrer. Une cuisinière en robe de chambre s’avança et d’une ton catégorique dénué de toute douceur lui demanda de se dépêcher de descendre l'aider aux cuisines, un client privilégié attendait apparemment d’être servie. Sans lui laisser le temps de répondre la femme s’éloigna en refermant la porte derrière elle. Tamina se laissa alors retomber sur son lit en poussant un grand soupir avant de regarder par la lucarne qu’elle ne fermait jamais.


*Qu’elle heure peut-il être ? *

Se demanda-t-elle alors avant d’enfiler ses bas, de mettre ses chaussures et de se redresser pour remettre ce corset qui lui meurtrissait les chaires tout en mettant en valeur des atouts qu’elle aurait préféré garder pour son époux. Néanmoins, elle se savait… « Chanceuse », elle ne dévoilait de son corps qu’un centimètre ou deux en plus que de l’ordinaire alors que les filles de joies qui couraient le manoir parvenaient encore après quelques semaines à la faire rougir au vu de ce qu’elle dévoilait. Au moins son petit éclat de son réveil avait au moins eu le bénéfice de lui évité cette vie là. Quitte à vivre en enfer elle avait au moins évité le pire.

Le corset mis en place tant bien que mal, et au vu du manque de temps, elle se brossa simplement les cheveux en les laissant cascader librement dans le dos, elle se pinça les joues pour se donner un peu de couleur et se rendit dans les cuisines où elle aida comme elle le pouvait la cuisinière qui travaillait avec humeur. La princesse avait encore un peu de mal avec les ronchonnements perpétuels de la femme, elle ne comprenait que rarement ses invectivassions, mais au vu de son ton, elle n’était pas certaine de vouloir savoir ce qu’il en était vraiment. Pour éviter que les abeilles vous tournent autour, mieux vaut commencer par les ignorer plutôt que par les titiller…

Le plateau en main elle se dirigea ensuite vers la chambre indiquée, frappant et priant pour ne pas déranger. Une voix s’éleva et tant bien que mal elle ouvrit la porte, pressa son dos contre et entra à reculons dans la pièce. Lorsqu’elle se retourna, Tamina se figea, son regard couru sur le corps nu d’un homme magnifique. Elle ne connaissait que très peu de chose aux hommes, même si elle en avait côtoyé toute sa vie, mais elle savait reconnaître que celui-ci avait un corps de rêve, plein de force et de sensualité entre ses muscles qui jouaient sur sa peau et la virilité absolu de cet apollon.

Se rendant compte qu’elle le regardait avec impudeur, elle se reprit, peignit sa fidèle expression princière sur son visage et vint poser le plateau sur la table basse, passant tout près de lui avant de regagner sa place de départ.


-Veuillez nous excuser. La cuisinière était dans son lit, il nous… fallait un peu de temps pour satisfaire vous…

Tenta-t-elle de lui expliquer dans un français approximatif et avec un sérieux accent celte qui rendait par instant sa diction difficile.

-Puis-je faire autre chose pour vous ? Voulez-vous que je vous fasse chauffer de l’eau ?

Certaines phrases étaient devenues plus facile avec le temps, pour elle, à force de les utiliser. Mais le regard plongé dans le sien et s’interdisant de le laisser glisser sur son anatomie dévoilée, elle attendait de connaître les ordres qui serait les siens. Alors, et en attendant sa réponse, du coin de l’œil elle jeta un coup d’œil à la chambre et comme celle-ci semblait désertée Tamina reprit.

-Puis-je m’occuper du lit ou comptez-vous y inviter d’autres… demoiselle…

Demanda-t-elle avec un ton qui laissait supposer de ce qu’elle en pensait. Une petite mou sur le visage elle prit rapidement conscience qu’elle avait dépassé les bornes, du moins celles qu’on lui imposait en France, mais retenir ses mots étaient pour elle comme de retenir un vent violent, elle devait se battre avec elle-même continuellement.

-Veuillez m’excuser, je voulais dire, puis-je faire autre chose pour vous mon seigneur ?

Elle allait encore avoir des remontrances de lady Boldwin, c’était couru d’avance ! Mais ces boniments continuellement répétés commençait à lui égratigner la langue…
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Loïc de Kerouac
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Loïc de Kerouac

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Faim nocturne (Tamina) _
MessageSujet: Re: Faim nocturne (Tamina)   Faim nocturne (Tamina) EmptyJeu 16 Déc - 17:59

La chance est une chose fort étrange. Parfois lorsque l’on s’y attend le moins, la malicieuse vient frapper à votre porte de façon inattendue. Pour le compte celle-ci a pris ce soir l’apparence de la servante qui me porte ma commande. Car la jeune femme qui parait devant moi, malgré des atours peu engageants est tout ce qu’il y a de plus baisable, si vous me pardonnez l’expression. Elle a cet aspect exotique, cette peau de miel qui me rappelle l’orient. J’ai d’ailleurs du mal en la voyant et en la parcourant sans gêne de mon regard azur de comprendre pourquoi les Bolwin ne la mettent pas dans un autre service que celui d’apporter de la nourriture. Cela va m’obliger à faire preuve de séduction si je veux l’honorer.

Le sourire qui se fige sur mon visage montre l’étendue de ma satisfaction tandis que je me rends compte qu’elle maitrise difficilement le français. Pourtant, je reconnais son accent pour avoir appris le persan lors de mes voyages dans les colonies. Alors c’est dans cette langue chantante et exotique que je lui réponds :


Mais vous êtes toute excusée…. J’ignorais que le manoir possédait des servantes d’une telle beauté et cela valait bien quelque attente.

Je ne connais pas une femme qui ne soit pas sensible à un beau compliment. La vanité est un vice puissant dans les deux sexes et j’aime à jouer avec pour pousser certaines dames dans mon lit, lorsque je veux varier des plaisirs payants du manoir. Mais que ce soient par les mots ou l’or, le but est le même, arriver à acheter le désir de l’autre pour finir par s’unir pour mon plus grand plaisir.

A pas lents je m’approche de ma proie, une lueur maligne dans mon regard. Le prédateur est en chasse et ma proie est cette jeune femme. Félin, j’avance tandis qu’elle me demande si elle peut faire le lit, ce qui entraine chez moi un rire sincère, me rendant compte qu’elle me tend la perche pour une saillie verbale
:

Plutôt que de faire le lit, ne préférerez-vous pas le défaire ? Comment puis-je à présent demander à une fille de partager ma couche alors que ma tête rêvera de vous. Mademoiselle, je devrais vous gronder de donner tant de beauté à l’être que je suis.

Je suis proche à présent et je lui désigne une table où poser son plateau. Je regarde celui-ci, portant quelques toasts divers ainsi qu’une bouteille de champagne et deux coupes de cristal. Parfait, pensais-je alors que je me saisis decelle-ci pour en faire sauter le bouchon d’un mouvement adroit, toujours mon regard fixé sur la demoiselle. Finalement, il y a là quelque chose de plaisant à se sentir séduisant même si faire ce genre d’effort restera pour votre serviteur quelque chose d’exceptionnel. Aucune femme ne vaut de tels efforts répétés à part peut être une…

Mais ce soir, il me faut passer par là pour mettre la belle dans mon lit. Alors je souris avec hypocrisie, tout en lui lançant un regard entre douceur et braise avant de presque la supplier :


Laisseriez-vous donc une pauvre âme tel que moi seul à boire ? On dit que le champagne est la boisson des rois de l’Europe, alors laissez-vous traiter comme une reine en partageant ce verre avec moi et en vous laissant gagner par l’euphorie.

Sans attendre sa réponse, je verse le vin pétillant dans les coupes. J’essaie d’évaluer à qui j’ai affaire dans la pénombre de la chambre. Elle se tient droite, une lueur de fierté dans les yeux qui me fait dire que cette fille n’est pas la première venue. Elle a reçu de l’éducation et seul un destin funeste la fit venir ici. J’entrevois une autre possibilité… Lui montrer que je suis homme qu’il vaut mieux avoir de son coté si un jour elle veut retrouver le statut qui est le sien :

Mais je manque à toute politesse. Je me nomme Loic de Kerouac, prévot du Roy à Paris. Je suis enchanté de vous rencontrer…

Avant même sa réaction, j’ai saisi sa main que je caresse sensuellement de mes lèvres. L’odeur délicate de sa peau vient titiller mes narines et je ne peux m’empêcher de prolonger la caresse avant de relâcher ma prise.

Mais dites-moi… Je suis fort étonné, vous me semblez personne de qualité et de bonne éducation. Il est étrange de voir femme comme vous se trouve au service. Mais je me montre sans nul doute indiscret et je ne connais point encore votre nom….

La conversation est lancée. Voyons un peu comment elle réagira.

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Faim nocturne (Tamina) _
MessageSujet: Re: Faim nocturne (Tamina)   Faim nocturne (Tamina) EmptyMar 21 Déc - 16:19

Un léger sourire en coin apparut sur ses lèvres à l’écoute de son compliment. Il l’ignorait, comme tout un chacun ici, mais elle n’avait que trop écouté ce genre de déclaration. Qu’elles sortent de la bouche d’hommes qui le pensaient vraiment, ou non d’ailleurs, la royauté était bon professeur pour apprendre à effacer ce genre d’effluves superficiels. C’était justement en agissant tout autrement que Dastan avait capturé son cœur. Il l’avait traité comme la petite fille égocentrique et casse-pied qu’elle était. Il lui avait dit ce qu’aucun n’avait osé lui dire. L’avait traitée comme son égale plutôt que comme une reine. Il l’avait énervé, fais perdre pied, agacé au point qu’elle n’avait pas hésité à le voler, le fuir, le maudire et l’insulter, il avait fait ressortir toute la fougue qu’elle se devait de camoufler par ses fonctions. Alors non elle n’était pas sensible aux compliments, elle ne savait que trop ce qu’ils camouflaient souvent, la plupart du temps. Aussi garda-t-elle le silence.

Si Loïc avait été prince et elle toujours reine, elle lui aurait clairement dit ce qu’elle pensait de ses élucubrations. Son conseiller aurait pris de nouveaux cheveux blancs, aurait soupiré de dépit en se demandant ce qu’il pourrait bien faire de cette petite écervelée et priant pour que le jour de ses noces arrivent et qu’il n’en soit enfin débarrassé. De tout cœur il avait plain Dastan tout en ventant les qualités de sa promise. Il n’était pas un homme mauvais, seulement un vieillard au cœur tendre qui s’épuisait. Ha souvenir, souvenir… comme cette vie lui manquait, comme ses amis lui manquaient, comme son amour lui manquait…


-N’est-ce pas déjà fais mon seigneur ? A moins que ce soit votre sommeil qui fut agité ! Votre… bourse ne peut tout acheter, et comme le montre ce plateau je ne suis pas à vendre !

Son ton était posé, elle tentait de choisir soigneusement chacun de ses mots tout en se montrant le plus claire qu’elle le pouvait. Ho non elle n’était pas indifférente à ses charmes. Mais si elle n’avait pas hésitée à mutiler son corps devant lady Boldwin pour n’être en ce lieu qu’une servante, elle entendait bien respecter et faire respecter les termes de cet accord. Quant bien même elle devrait une nouvelle fois faire montre de sa détermination et de son courage pour cela. Aussi n’hésita-t-elle point à plonger son regard dans le sien.

Néanmoins et pour adoucir la teneur de ses propos, prit-elle la coupe qu’il lui proposait ses yeux sombres plongés dans le saphir des siens. Elle le contempla boire la première gorgée avec un petit sourire en coin, avant de, se passant la langue sur les lèvres de s’expliquer…


-Je suis étonnée d’entendre ma langue dans cette ville sans saveur ! Que savez-vous de mon pays mon seigneur ? Quelle merveilleuse contrée avez-vous goûté ?

Son ton devint velours, elle se faisait caressante, mielleuse presque alors qu’elle ne le quittait pas des yeux.

-Mais connaissez-vous nos coutumes ?

Le sourire énigmatique ne quitte pas son visage. Elle prend le temps de savourer les paroles qu’elle va prononcer. Avant cela, elle lève devant ses yeux sa coupe de champagne pour bien lui faire comprendre de quoi elle veut lui parler.

-C’est un rituel d’épousailles mon seigneur, si je bois dans ce verre vous et moi, serons liés à jamais ! Je doute, malgré votre visible noblesse de cœurs et vos bonnes intentions que vous ne souhaitiez prendre épouse, du moins une épouse telle que moi dans votre vie !

En fait, le rituel nécessitait du vin, mais ce « champagne » comme il l’appelait, n’était-ce pas seulement un vin pétillant un peu plus raffiné ?

-Comprenez bien mon seigneur que votre apparence n’est pas en cause, vous êtes un très bel homme et vous le savez, aucune ribaude ou délicieuse ici ne s’y refuserait, mais je ne suis pas de ces femmes, je ne me laisse pas dévorer par les affres du désir ! Il n’y a rien, rien que je ne ferais pas, pour préserver ce que je suis ! Mon cœur, mon corps et mon âme appartiennent à un autre ! Comme mon esprit appartient à m… aux terres de Perses…

Son sourire s’était éteint, son regard s’était fait plus profond, plus sauvage, moins superficiel, mais le ton, quant à lui ne changeait pas, elle restait calme et prudente face à lui.

Et dire que s’il savait qui elle était il devrait s’agenouiller pour la supplier de le pardonner…


-Mes paroles ne trouvent-elles pas d’écho en vous ? Vous qui aimez la France, Paris au point d’offrir à son service votre existence ! Si vous n’aimez femme, vous aimez probablement cette ville et que ne feriez-vous pas pour elle ?

Le regard triste, la voix chancelante par instant mais le corps dans une fière posture, elle tentait de lui faire comprendre ce qu’elle était et entendait rester…

-Séduisez autant que vous voulez mon seigneur, vous en avez le pouvoir et les dieux vous ont gâté, mais il n’y a rien que je ne ferais ! Maintenant mon seigneur puis-je vous faire mander une autre femme ou préférez-vous que je m’occupe de votre REFAIRE votre lit ?
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Loïc de Kerouac
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MessageSujet: Re: Faim nocturne (Tamina)   Faim nocturne (Tamina) EmptyMar 21 Déc - 23:11

Les femmes sont des créatures étranges. Parfois certains prétendent qu’elles sont plus intelligentes que nous les mâles. Moi, je les trouve certes désirables mais profondément naïves surtout. Rares sont celles à avoir provoquer chez moi un intérêt plus que sexuel. En fait juste une à réussi cette exploit et elle travaille aujourd’hui en gouvernante chez moi. Mais la déesse orientale qui me fait face a encore des croyances bien ancrées, des valeurs auxquelles elle s’efforce d’apporter de l’importance. Je ne suis pas comme cela. Je ne l’ai jamais été à vrai dire ayant appris très jeune que si je voulais y arriver, il me faudrait me battre. Alors la jeune femme face à moi me fait rire à se mirer dans des illusions qui tôt ou tard se briseront.

Ai-je dis que vous étiez à vendre ? Oh que non, ma dame, je vous proposais juste de partager un moment complice en ma compagnie, dis-je toujours un sourire narquois aux lèvres. Si elle était à vendre en effet, elle serait déjà allongé à gémir de plaisir sous mes assauts et je me serais épargné le tracas de devoir la séduire de quelques bons mots.

Elle accepte de boire en ma compagnie. C’est déjà un premier pas qui m’assure que malgré ses dires elle n’est pas indifférente à mon charme. A mon tour je retrempe les lèvres, mon regard ne quittant guère ses yeux mordorés tandis qu’elle me questionne. Je me revois encore dans un port persan, le soleil tapant sur ma peau à profiter des filles locales. Et c’est le plus sincèrement du monde que je lui réponds :


Et bien, à vrai dire, je faisais halte dans votre charmant pays car lorsque j’étais militaire, j’étais stationné aux indes. J’ai toujours aimé les langues et bien sur apprendre un dialecte aussi chantant que le votre fut un plaisir lors des longs jours de traversée…

Et puis parler dans la langue permet de faire des rencontres. Mais cela je ne m’en vante pas tandis que toujours nu, je passe ma langue sur mes lèvres en un geste sensuel tout en la fixant. Epousailles… Le mot prête à rire à moi éternel célibataire et qui me vante peut être un peu trop que n’est pas née celle qui y arrivera. Je ne peux que m’empêcher de répliquer :


Ma dame, je suis en effet guère prêt à me marier. Mais puisque vous êtes en France, sachez qu’ici il est de bon ton qu’hommes et femmes trinquent ensemble. Et même si l’on prête au champagne des vertus aphrodisiaques, je vous rassure, il n’est guère drogué…

Je pose la coupe et me saisis d’un petit four que j’enfourne tandis qu’elle me débite tout un tas d’âneries sur l’amour et les nobles sentiments qui l’animent. Mon œil, oui, ce n’est là que paillettes destinées à éblouir les pauvres d’esprits qui y croient. Renoncer ainsi aux plaisirs de la luxure, se priver parce qu’un homme lointain vous a vaguement paru intéressant est idiot, je le répète. Je mâche doucement déglutissant tandis qu’elle en appelle à des choses que je n’ai pas. Je n’aime ni la France, ni Paris. Ce poste est juste pour moi l’occasion de m’élever et de devenir puissant, rien de plus. Mais je reste hypocrite et c’est avec assurance que je lui mens :


Je vois mais la France me rend ce que je lui donne et ne me frustre pas. Trouvez-vous normal ainsi de vous refusez les plaisirs de la chair en espérant un prince lointain ? Je ne le connais pas mais ne vous a-t-il pas oublier dans les bras d’une autre ? Les hommes sont plus gourmands sur le plan sexuel que les femmes et le voyez-vous s’infliger telle abstinence ?


Je m’avance, la contourne, me plaçant derrière elle tout en laissant mon souffle effleurer la peau d’un cou que je me retiens de dévorer. Ce soir je me fais tentateur, je suis le serpent qui se trouve face à Eve. Je ne la touche pas, pas encore, me contentant de susurrer :

Je ne demande ni votre cœur, ni votre âme… Le corps est une chose ravissante qu’il convient d’entretenir. Pensez-vous que celui que vous aimez aimerait à savoir, si toutefois lui aussi vous aimait que vous vous fanez telle une fleur par défaut de n’avoir personne ? Quel mal y a-t-il l’espace d’un soir à partager un bain parfumé à un inconnu, à s’adonner aux plaisirs de la chair sans toutefois engager son cœur ? Aucun, croyez-moi, d’autant que celui-ci est loin…

Les mots sont dits et l’hameçon est lancé. Il est faux de considérer que seuls les hommes souffrent de l’abstinence. Je suis sur que dans l’esprit de la demoiselle des scènes de luxure, de plaisir paraissent, la tentant. Elle est volontaire certes mais toute armure à sa faille….

M’éloignant, je reviens vers la table pour me resservir un verre. C’est à elle de voir mon dos et mes fesses musclées à présent sur lesquelles se reflète la lumière de la pièce. Seul le bruit du liquide pétillant tombant dans le cristal du verre se fait entendre jusqu’à ce que je décide de rompre le silence une fois de plus :


Je ne vous forcerais point à quoi que ce soit. Si vous le désirez à présent vous pouvez partir et m’envoyer une autre fille que je paierais au lieu de tenter de la séduire. Sinon vous pouvez rester avec moi ce soir, partager ce repas, puis un bain, puis faire l’amour… Le choix est votre ma chère et votre décision sera respectée.

A présent voyons donc si cela a fonctionné… La fille qui suivra si elle refuse a intérêt à être satisfaisante car j’aurai de la frustration à passer dessus…
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Faim nocturne (Tamina) _
MessageSujet: Re: Faim nocturne (Tamina)   Faim nocturne (Tamina) EmptyMar 4 Jan - 18:50

Ma dame, je suis en effet guère prêt à me marier. Mais puisque vous êtes en France, sachez qu’ici il est de bon ton qu’hommes et femmes trinquent ensemble. Et même si l’on prête au champagne des vertus aphrodisiaques, je vous rassure, il n’est guère drogué…

Elle le savait, et tentait de le décourager gentiment, lui qui parlait sa langue, réveillant ses instincts endormis, le chant de sa langue natal réveillait en elle la chaleur du soleil, du sable, chassait l’humidité de ses os. Elle pourrait presque en oublier qu’elle n’était en ce lieu que Maeve et non plus Tamina. Elle voulait quitter cette chambre et reprendre son existence dans l’espoir de retourner auprès des siens le plus vite possible. Elle voulait ignorer ce sentiment de vie qui la gagnait. Elle voulait ignorer l’attirance qu’elle ressentait pour lui. Et le besoin qu’elle avait d’entendre le chant envoutant de sa langue. Ses paroles la droguaient plus certainement que cette coupe qu’il lui proposait. Enfin jusqu’à…

Je vois mais la France me rend ce que je lui donne et ne me frustre pas. Trouvez-vous normal ainsi de vous refusez les plaisirs de la chair en espérant un prince lointain ? Je ne le connais pas mais ne vous a-t-il pas oublier dans les bras d’une autre ? Les hommes sont plus gourmands sur le plan sexuel que les femmes et le voyez-vous s’infliger telle abstinence ?

Jusqu’à ce que la peur gagne ses entrailles, jusqu’à ce qu’elle tremble sur son secret. Ses mots étaient-ils soigneusement choisis, savait-il de quoi il parlait ? Non, non, elle se faisait des idées, cela n’était pas possible. Pouvait-il avoir raison ? Connaissait-il Dastan ? Savait-il qui elle était ? Tamina ne put retenir un sursaut alors qu’elle l’écoutait. Elle avait peur, peur pour elle et ce qu’il lui arriverait si jamais on apprenait qu’elle se trouvait en ce lieu et ce qu’elle était, peur pour Dastan qu’elle essayait de protéger, peur qu’il ait raison et qu’il l’ait déjà oubliée, mais n’était-ce pas ce qu’elle voulait, et ce qu’elle méritait après tout ?

Elle frissonna alors autant de peur que de plaisir tandis qu’il se glissait derrière elle et se jouait de sa peau. Imaginait-il à quel point il venait de la blesser ? Elle ferma les yeux pour s’empêcher de pleurer alors qu’il poursuivait, serrant les points, tremblante de rage et de honte. Il avait raison, qu’espérait-elle dans le fond ? Qu’il l’attende ? Qu’il se soit désespéré d’elle au point de ne pas avoir pris femme ? Lui qui avait grandit dans la polygamie, lui dont les frères avaient déjà de nombreuses épouses. Qu’espérait-elle bon sang ? Qu’il viendrait l’arracher à cet enfer ? Qu’il lui pardonnerait de l’avoir abandonné avec un royaume à gérer, un peuple à convaincre, un objet sacré à protéger ? A une guerre quasi certaine ? Si tant est qu’il ait pu aimer la petite fille pourrie gâtée qu’elle était un jour, aujourd’hui il devait la haïr, et Dastan était tellement… Combien de femmes étaient passées dans ses bras ? Dans ses draps ? Elle n’avait jamais pris la peine de le lui demander. Elle n’avait jamais pris le temps de s’en inquiéter, aveuglément il était sien, et pourtant, quand dans cette oasis il lui avait fais l’amour, quand lentement il avait guidé ses gestes maladroits… Loïc se jouait-il d’elle ou bien parlait-il à raison ? Etait-elle en droit de douter d’un amour sur lequel elle n’avait plus même le droit de rêver. Avait-elle-même le droit de souffrir à cette idée ? D’y voir une tromperie après ce qu’elle lui avait fais ?


-Qu’est ce qu’il vous fait dire que cet homme est loin ? Que je ne le retrouve pas chaque nuit ? Que je ne m’endors pas dans ses bras ?

Parvint-elle à demander sans toutefois ouvrir les yeux et se détendre. Car s’était le cas, quand elle fermait les yeux c’était à la recherche de son odeur, de sa chaleur, du son de sa voix. Elle revoyait son sourire, sa force, cet éclat métallique dans son regard quand il se préparait à la bataille. Son odeur quand il refermait les bras sur elle. Ce sentiment de sécurité qui l’habitait quand elle était avec lui et lorsque par sa simple présence il parvenait à faire d’une montagne une colline…

-Si je vous cédais… En quoi serais-je différente de ces femmes ? De ces femmes que vous payez, de ces femmes pour lesquelles vous n’avez aucun respect ? Ces femmes que vous répudiez après la passion sans même un regard ? Je ne serais alors plus qu’une putain comme les autres entre vos bras !

Dit-elle d’une voix brisée par le doute, la passion et la douleur…

*Dites-moi que c’est vrai ! Dites-moi de reculer ! Dites-moi que vous ne me désirez pas ! Dites-moi que je ne veux pas ça ! Que je ne peux pas faire ça ! Que je vaux tellement mieux que ça !*

Après tout, dans son pays, sa beauté faisait légion, faisait murmurer les sons. On louait ce que la nature lui avait donné. Mais ici, en ce manoir, combien de femmes merveilleuses et plus tellement plus belles qu’elle, s’y trouvaient ? Combien de femmes plus sensuelles, plus expérimentées, plus disponibles dans tous les sens du terme pouvaient attendre d’être honorée par un homme comme lui ? Mais devait-elle pour autant en oublier jusqu’à celle qu’elle était ? Jusqu’à la princesse Tamina ? Devait-elle donner le pouvoir à son corps ? Devait-elle baisser les bras après des semaines de batailles, rendre les armes ?

S’avançant elle récupéra la coupe qu’elle lui avait refusée. Et une simple larme glissant sur l’une de ses joues, elle vint laisser glisser une main dans son dos, porter la coupe à ses lèvres tout en plongeant son regard dans le sien…


-Etes-vous au moins prêt à me jurer sur votre honneur que nul ne sera jamais au courant de cette nuit passée ?

*Dites-moi non ! Donnez-moi une raison de partir ! Donnez-moi une raison de rester celle que je suis…*
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Loïc de Kerouac
Prévôt de Police
Loïc de Kerouac

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Faim nocturne (Tamina) _
MessageSujet: Re: Faim nocturne (Tamina)   Faim nocturne (Tamina) EmptyMer 5 Jan - 20:07

Prendre d’assaut une forteresse obéit à des règles strictes si l’on veut que les murs tombent sous nos assauts. Cette nuit là la forteresse a pour nom Tamina et je mène l’assaut de cette demoiselle avec un art du verbe que je me connais. J’aurai pu ne pas faire tant de frais, simplement lui demander une autre fille pour m’assouvir mais mon orgueil exige de moi de vaincre. Je veux que cette beauté persanne soit mienne l’espace d’une nuit et pour ce faire, je suis prêt à tout.

Peu à peu je la sens céder et les défenses tombent une à une. Ce qui me dit que l’homme qu’elle aime n’est pas là ? Ses réactions simplement. Cette femme n’a pas connu les joies du sexe depuis un moment, j’en suis sur au vu de son corps réagissant à la moindre de mes caresses. Il restait bien sur à mener la dernière bataille avant de passer à la dégustation du butin.


Ce qui fait de vous une femme différente, ma chère, dis-je d’une voix sensuelle toujours à son oreille, c’est que cela se fera de votre propre chef et parce que je vous plais et non pas parce que je vous paye. Vous êtes maitresse de votre choix comme moi je le suis du mien….

Les mots ont leur propre magie et ceux-ci portent des incantations fort charmantes pour les oreilles de la belle. Liberté est un de ceux là. Liberté de choisir avec qui elle veut s’adonner aux joies d’un plaisir sans fin dans mes bras puissants. Car, et je le dis sans vantardises exagérées, je me permets de penser que je suis bon amant lorsque la fille qui s’ébat avec moi en vaut la peine.

Voila qu’elle reprend une coupe de vin. Je peux sentir dans cette pièce aux odeurs exotiques, son hésitation. Elle est presque prête à succomber et ses mots ne laissent guère de doutes sur son attitude à venir. Il ne me reste plus qu’à jouer finement de la partition que j’ai commencée à écrire. Toujours mon regard en le sien, je la rejoins et d’un mouvement gracieux je laisse mon doigt essuyer la délicate larme qui coule le long de son iris.

Ma dame croyez-moi… Ce qui se passera ce soir entre nous restera secret et je jure sur mon honneur que nul ne le saura. Mais il ne vous va guère de pleurer alors que vous devriez rire, profiter de ce plaisir que j’espere nous prendrons tous deux.

Je suis sincère dans ce que je dis. Me vanter risque de me mettre dans une position ambiguë. Préférer une servante à une des filles lascives du manoir ? Quelle drôle d’idée… Et pourtant c’est là mon choix cette nuit et je compte bien en avoir pour mon temps.

Et à nouveau j’avance. Je suis proche à présent presque collé à elle et me penchant je laisse joueur mes lèvres frôler les siennes. Je ne l’embrasse pourtant pas, pas encore en fait, préférant attiser le désir et l’envie chez cette créature du désert qui bientôt sera mienne. Vivre dans un bordel où les bruits de copulation résonnent à votre ouïe chaque soir est une épreuve lorsque l’on veut rester chaste. Homme ou femme, le plaisir charnel reste un délice dont on devient vite dépendant.

Une nouvelle fois je passe tel un chat dans le dos de la perse. Elle est noble, je le ressens au vu de son attitude et je me doute bien que sa vie ici n’a plus rien à voir avec celle qu’elle a pu connaitre. Car si cette chambre est somptueuse, je doute que celles qui sont aux employés soient pareilles. Connaissant le couple qui mène de main de maitre l’établissement cela me parait même irréaliste.

Là, je l’enlace sans gêne collant à son dos mon torse musclé. Elle n’a pas encore dit oui mais tout dans son attitude laisse présager son acquiescement. Je m’amuse à la parcourir de la pulpe de mes doigts savourant avec délectation ses réactions à mon contact. Une idée me vient, une idée qui me fait sourire et qui je n’en doute pas devrait plaire à la femme que je tiens :


Que diriez-vous de prendre un bon bain et d’user des produits à notre disposition dans cette chambre ? Je ne doute pas que cela fait longtemps que vous n’avez pas eu tel luxe…

Les bains sont une chose à laquelle j’ai pris gout en Orient. Dans notre bonne vieille France, trop de monde dédaigne cette pratique préférant s’asperger de parfum pour cacher nos mauvaises odeurs corporelles. Je ne suis pas ainsi….
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Faim nocturne (Tamina) _
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